Chapitre 3

426 23 1
                                    

Quand une sonnerie retentit, Nairobi dit au Professeur :

« C'est le moment pour moi de te laisser, je dois te rattacher, j'ai eu des consignes, je suis vraiment désolée. » Elle referma la porte derrière elle.

Sergio avait passé des années à préparer le braquage de la Fabrique, il avait étudié chaque détail. Pour la première fois de sa vie, il ne maîtrisait plus rien. Ces pensées s'entre-choquèrent, les images, Raquel, Nairobi, cette pièce, cette homme apparu à la télévision. Il n'était pas question qu'il reste impuissant, c'était lui le Professeur. Il avait déjà dû faire face à des imprévus pendant le braquage, qu'il avait su plus ou moins bien gérer. Il fallait qu'il clarifie ses pensées, qu'il réfléchisse à chaque élément afin de trouver le moyen de sortir de cette situation. Il connaissait toutes les techniques d'interrogatoire, la psychologie, la criminologie, seulement là, il se sentait pris au piège. Ce qui était sûr, c'était lui l'otage, et son ravisseur avait monter un coup de très haut vol. Tout d'abord, on avait voulu lui faire peur, et ça avait marcher, il venait juste de retrouver Raquel et l'idée de la perdre à nouveau était insupportable. Mais très vite, il fut rassuré de voir Raquel a la télévision, cette phrase résonnait :

« Fais ce qu'il te dit. »

Une seule personne était au manette.

Mais pourquoi les masques Dalí et les combinaisons rouges ?

Comme pour dire, nous sommes de votre côté. Puis Nairobi, le repas, le vin, à ce moment là, ils ont voulu gagner sa confiance. Mais pour quelle raison ? Reprenons : les liens, la chaise, l'électricité, il devait le surveiller, au moment où il finissait de manger la sonnerie avait retentit pour signifier à Nairobi qu'elle devait sortir.

Il en était maintenant sûr, ils veulent obtenir quelque chose de lui, mais ce n'est pas l'argent qui les intéresse, ils ont besoin de lui. Il avait imaginé s'être fait doubler par un membre de l'équipe, mise à part Berlin, personne n'aurait pu réussir un tel coup.

Ils étaient quatre personnes enlevées, Raquel, Nairobi, son fils et lui, peut être y'en avait-il d'autres ? Nairobi était la mieux placée pour gagner sa confiance, enfin s'il avait été à la place de son ravisseur, c'est elle qu'il aurait envoyé.

Il tenta de défaire ses liens, Nairobi les avait en effet, moins bien serré, et il était prêt à tenter quelque chose, décharge électrique ou pas. Il en était persuadé, ils n'en veulent ni à sa vie, ni à son argent. Il réussi à décaler la chaise d'un petit centimètre, en envoyant le poids de son corps sur le côté, il répéta l'opération. Mais à cette instant, la télévision se ralluma : L'homme au masque de Dalí prit la parole.

« Bonjour, Sergio, à ta place je ne tenterais pas de m'échapper.

- Je voulais juste provoquer une réaction, et j'ai l'impression que ça a marché,maintenant dites moi ce que vous voulez? Demanda Sergio avec une pointe d'agacement.

-La question est de savoir ce que toi tu veux. Vous avez réalisez le plus grand Hold-up de l'histoire, vous avez envoyé un message à tout les financiers de ce monde et vous avez même eu le soutient de l'opinion publique. Mais dis moi ce qu'il en reste aujourd'hui, 1 an après ? Ils vous considère comme des criminels multimillionnaires en cavale, c'est ça le message que tu voulais envoyer au monde ? Personne n'est au courant que tu as reversé la quasi totalité de ton argent à des associations qui s'occupent des enfants hospitalisés, et ce dans les quartes coins du monde. »

Comment était-il au courant ? Il avait dû espionner chacun de ses mouvement pendant les douze derniers mois, c'était impossible.

« Qu'est ce qui a changé aujourd'hui ? On ne sort la planche à billet, que pour sauver les banques et sauvegarder un système inégalitaire. Pourquoi ne pas s'en servir pour éradiquer la pauvreté ou la faim dans le monde, avec cette foutue planche à billet. C'est justement parce que la misère, la faim, la guerre, le chômage sont partie intégrante de ce système et constituent le moyen le plus rapide pour que les puissants s'enrichissent. Ils font parti de l'équilibre des choses. Sergio, je te propose de déséquilibrer, le monde mais en faisant pencher la balance vers plus de justice ... ».

*
Hey J'espère que ça vous plaît ! Donnez votre avis en commentaire ! Et on s'dit à Lundi ! (Pas de chapitre le week-end). Sinon pour vous c'est quand la rentrée ? Moi c'est Mardi 😭
❤️💖

Aves de Papel - La Casa De Papel Fanfiction (ABANDONNÉE/PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant