Don't feed me to the vultures

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Bonjour  à vous,
Je tiens à m'excuser du fait que je ne publie vraiment pas régulièrement, je vais essayer d'améliorer ça, mais avec mon emploi du temps un peu charger ça risque d'être compliqué.
Bref, je voulais aussi vous remercier de lire ma fiction, et de voter pour elle. A chaque fois ça me touche.
Je ne veux pas abuser, mais j'aimerai bien que vous me disiez ce que vous en pensez en commentaires, que ce soit négatif ou positif, la critique permettra de m'améliorer. Si vous pensez qu'à un moment j'aurai dû mettre plus en avant quelque chose au lieu d'une autre, ou bien même si vous avez des idées pour améliorer ma fiction. Bref, tous les avis sont bons à prendre et je pourrai que faire un meilleur boulot grâce à vos avis.

Merci à vous,
Bonne lecture.





Sonnes, tu as hâte de les revoir, je le sais.
Tyler attendait, immobile devant cette immense porte en bois massif, devant cette grande demeure si impressionnante, dominante, effrayante. De temps en temps il avançait sa main jusqu'à la sonnette, tout doucement, avant de la ramener vers lui, très rapidement. Il souffla longtemps et lentement, comme pour se donner du courage, avant de finalement sonner à la porte. Une tête blonde apparut dans l'encadrement, Tyler souria timidement, avant d'être attiré dans une étreinte.
-Bah alors ! Qu'est-ce que tu fais là ?
-Je suis venu voir les parents, faut que je leur parle.
La jeune femme blonde, qui n'était autre que sa sœur, fronça légèrement les sourcils, se doutant que quelque chose n'allait pas.
-Et toi ? T'es pas censée vivre avec William ?
Le visage de Madison se referma, et ses yeux s'humidifièrent. Elle pinça ses lèvres.
-Non, on s'est engueulés.
-Tu me raconteras tout ça, ça marche ? Mais d'abord je veux voir les parents.
-Ca va crier ?
Le jeune homme hocha sévèrement la tête puis il suivit sa petite sœur dans la maison. Elle le guida jusqu'au salon où étaient installés leurs parents. Ces derniers relevèrent la tête vers le nouveau venu, n'y voyant rien d'intéressant, ils la baissèrent de nouveau, se reconcentrant sur leur activité. Le brun soupira avant de s'avancer un peu plus dans la pièce.
-Salut.
-Hum.
Madison fit comprendre à Tyler qu'elle le laissait tranquille et qu'il pourrait venir la voir après sa conversation.
-Euh... Kelly, Chris.
Sa mère releva la tête, ses lèvres pincées, les sourcils froncés.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je me suis fait renvoyé. Et euh... le temps de trouver autre chose il faudrait que je rentre. Je n'ai pas de quoi payer mon loyer.
Ses deux parents le regardaient, le jugeant avec leurs regards réprobateurs, son père leva les yeux au ciel pour montrer son exaspération.
-Tu n'es même pas capable de garder un emploi dans une sandwicherie. Railla son géniteur.
Le jeune homme baissa la tête, attendant la réaction de sa mère. Son cœur battait tellement fort qu'il lui faisait mal à la poitrine, son souffle était irrégulier, il sentait une boule dans son ventre, le tordant.
-T'es vraiment nul. Commença sa mère. Tu bossais dans une putain de sandwicherie. C'est pas un boulot compliqué,  c'est même carrément de la merde. Mais tu n'es même pas capable de rester là-bas. Tu comptes faire quoi de ta vie ? Rester toujours dans des fast-food ? Super, on a mis au monde un gamin sans ambition. Tu me fais honte tu sais ?
Le cœur de Tyler se serra dans sa poitrine et un haut le cœur foudroyant le frappa, mais il se retint.
-J'ai même pas envie que tu reviennes ici. Mais bon, juste pour ne pas me faire traiter de mère indigne par les voisins, tu reviens. Mais tu vas te dépêcher de retrouver du travail. On te donne un mois, pas plus. Si tu peux être reparti avant, ça sera encore mieux.
Le jeune homme baissa la tête, s'attendant à recevoir encore et encore des insultes, mais rien ne vint. Il releva donc rapidement le visage pour observer ses parents, mais ils ne faisaient déjà plus attention à lui. Il souffla légèrement avant de monter rejoindre sa sœur. Il la trouva dans son ancienne chambre, il y avait toujours son ancienne décoration, des photos de leur famille, des posters sur les murs, des livres posés négligemment sur son bureau. Le brun esquissa un fin sourire, se remémorant les bons souvenirs partagés avec sa sœur. Il s'avança et s'assit à côté d'elle sur le lit.

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