ELV - Le territoire Blanc [KPOP] RÉÉCRITURE

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Un orage éclata dans le ciel de Séoul, provoquant le chahut des passants qui se déplaçaient sur les places publiques. Depuis la dernière grande guerre qui avait laissée des séquelles sur le monde entier, les coréens étaient ceux ayant le plus souffert. Leur voisine, la Corée du Nord, les avaient attaqués un soir d'été, ravageant plusieurs villes et régions. La Corée du Sud avait tentée de riposter, de lutter contre l'attaque, mais rien n'avait su faire. Répondant à leur appel de détresse, les États-Unis avaient aidé en ripostant avec une bombe atomique tout droit sortie de leurs laboratoires. Cette bombe, qui était censé neutralisé la Corée du Nord une bonne fois pour tout, eut des répercussions jusque sur le Sud.

Depuis, les humains se tenaient terrés dans leurs immeubles de briques et sur les places étiquetées zone verte, loin de tout ce qu'il se passait ailleurs. L'ancien territoire de la Corée du Nord servait d'abri aux anormaux, issu loin des humains et de leurs précieuses bâtisses, de leurs belles sociétés. Ces inhumains avaient été appelé Démons, car en suite des dégâts chimiques, les humains affectés avaient commencé à présenter des traces de magie. Au fur et à mesure, les individus s'étaient dirigés vers ces zones abandonnées. D'années en années, ces territoires hostiles étaient parcourir d'immeubles vitrés aux modèles simples et modelés dans la faune désertique et une civilisation entière vivaient derrière ces murs noirs vitreux. Un pacte de paix avait été formulée avec les civilisations humaines aux alentours afin que tous démons soient immigrés vers leurs terres. Ces terres se faisaient appeler le territoire blanc et elles étaient le rêve de tout démons qui espéraient quitter le monde humain.

À environ une dizaine de kilomètres du centre ville de Séoul, un jeune homme courait dans les dédales sombres des rues oubliées. Les mêmes venelles ayant servit aux militaires nord-coréens pour s'infiltrer au Sud durant les années de représailles. Ses cheveux noir émanaient une tendre lumière, les faisant parfois paraître colorés de turquoises. Il haletait, alors que ces pas le menait en lieux sur, courant avec précaution sur le sol trempé. Des gens lui couraient après. Il ignorait de qui il s'agissait et ce qu'ils lui voulaient, mais ces gens ne paraissaient point amicale et l'homme ne voulait risquer de s'arrêter. L'orage aurait dû les distraire, mais au contraire, ils s'étaient rapatriés dans sa direction, comme s'il avait donné ses coordonnées. Cela le fit grogner. Il aurait dû regarder la météo.

L'homme se planqua dans un trou, creusé dans le plâtre d'un bâtiment en ruine, puis cala une tuque sur sa tête, haletant. Il plaqua une main sur sa bouche en les entendant arriver dans sa direction. Les hommes passèrent à côté, sans le voir et heureusement pour lui. Il y resta une dizaine de minutes écrasé contre le béton, sa main sur sa bouche pour atténuer ses bruits, avant de partir. Il détailla tel un lapin dans l'ombre de la nuit.

Jang Wooyoung était traqué depuis bientôt deux jours. Il ne savait même pas pourquoi, mais pourtant, il n'avait rien fait de mal. Si, en fait, il avait fait quelque chose de mal. WooYoung avait peut-être mis son père alcoolique au tapis, le laissant dans un profond coma à la suite d'un coup de poing. Ce n'était pas de sa faute si ce salopard s'en prenait à sa mère, il n'avait fait que sauver la vie de sa génitrice et la sienne par la même occasion. Le Jang rebroussa chemin puis enfonça la capuche de son sweat humide sur sa tête. Le brunet se mêla alors aux gens qui couraient en quête d'un hospice pour s'abriter des caprices du temps. Il s'arrêta soudainement devant une enseigne allumée ; un bar-restaurant à l'allure modeste. Gelé, il se décida à y entrer pour commander de quoi se réchauffer.

- Voilà, une boisson chaude pour vous, monsieur.

Assit au comptoir boisé, Wooyoung remercia la dame âgée et trempa un sucre dans son café avec un peut de l'air et le brassa ensuite à l'aide de sa cuillère. Sa capuche toujours sur son crâne, il prit une gorgée rassurante de son breuvage brûlant. La chaleur de cette dernière parcours son corps et le fit humer d'aise. Il posa ses yeux sur son breuvage, alors qu'une de ses mains replaçaient nerveusement la capuche trempée de son sweat. Cette capuche empêchait les gens de voir ses oreilles légèrement plus pointues que la normale. Alors que WooYoung venait de recevoir une bonne soupe, un homme tout aussi trempé que lui s'assit à ses côtés, attirant l'attention de la serveuse. Le Jang le détailla d'un œil discret, sirotant son café. Il portait de bien étranges vêtements. Soudain, il remarqua les oreilles de l'homme, elles étaient pointues, mais exactement comme les siennes!