Chapitre 2:

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Dans l'ascenseur, je fulmine ! C'est du délires ! Il doit forcément y avoir une erreur !

***

Lorsque les portes s'ouvrent à l'étage de Monsieur Carter, je me précipite vers l'accueil afin de régler ce malentendu !
Une secrétaire est là. Elle ne ressemble pas à la pimbêche que j'avais vue l'autre jour, mais elle n'a pas l'air beaucoup plus sympathique. Je l'observe taper sur son clavier avec zèle et dextérité. J'ai le sentiment d'avoir plus d'importance que le pot de fleure à l'entrée. Elle ne m'adresse aucun regard.

MOI: - Bonjour...

Elle lève un sourcil dubitatif dans ma direction puis lâche un petit soupir d'exaspération avant de se remettre à taper.

(Est-ce que les secrétaires de cet étage ont reçu la détective d'être désagréables ?)

Je reste plantée là, en entendant qu'elle me calcule... Je me sens toujours mal à l'aise face à ce genre de personnes. J'ai toujours l'impression que je dérange, que je suis moins importantes qu'elles...
Après quelques secondes, la secretaire daigne me donner un peu d'attention.

SECRETAIRE: - Vous êtes ?

MOI: - Mademoiselle Lauriane Sardi. On m'a dit de me présenter ici, mais...

SECRETAIRE: - Suivez- moi

Sans me laisser le temps de finir ma phrase, elle se lève de son siège, avec la grâce d'une danseuse étoile, et me fait signe de la suivre.
Son tailleur parfaitement coupé et sa démarche assurée m'agacent et m'impressionnent à la fois. Sa coiffure et son maquillage sont impeccables. On dirait qu'elle sort d'un magasine.

( Combien de temps cette nana passe-t-elle dans sa salle de bain, le matin ? )

Sa voix me sort de mes questions hautement existentielles lorsque nous nous arrêtons devant une petite porte.

SECRETAIRE: - Je vous en prie.

Elle me signe d'entrée, tout en surveillant quelque chose sur sa petite tablette électronique. Je retiens mon souffle.
Psychologiquement, je me prépare à faire face à Monsieur Regard-intense !

***

J'entre dans fébrilement dans la pièce, mais... personne ! Simplement un bureau spacieux, installé à côté d'une large baie vitrée qui donne sur la ville.
Je suis étonnée, je m'imaginais autre chose pour le bureau du Big Boss ! Même celui de Gabriel est plus grand...

Je me retourne, dubitative, vers la secrétaire.

SECRAITAIRE: - Monsieur Carter ne va pas tarder. En attendant, vous pouvez vous installez dans votre bureau... Un café ?

Je me demande si j'ai bien entendu..

MOI: - Pardon ?

Elle me regarde presque avec pitié.

SECRETAIRE: - Vous voulez un café ?

MOI: - Non, je veux dire... « mon » bureau ?

Elle m'observe un instant, sans rien dire. De toute évidence elle doit se demander qui est cette créatine devant elle.

Is it love RyanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant