Partie 18

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Toni



Je marchais en direction des caravanes, le pas pressé, avec une seule envie m'enfermer dans ma chambre (chez mon grand père) et espérer que cette journée se finisse au plus vite. Je n'arrivais pas à réfléchir de façon rationnel, car la haine orientait mes pensées perturbées.


« Eh Toni ! »


Ne te retourne pas file tout droit, pensais-je.


J'entendais ces pieds frapper la terre battu en ma direction, j'accélérerais le pas le plus vite que je pu mais il réussit à m'atteindre avant que ma mains tourne la pogné.


« Fangs, éloigne toi avant que je te dise des choses regrettables »


« Il n'en est pas question »


La tension en moi monta en flèche, je sera la mâchoire et les points. Il compris vite que j'étais dans un mauvais état mais il ne se dégonfla pas.


« J'ai eu Cheryl elle m'a tout expliqué >>

« Ne me parle pas d'elle, et bon sang laisse moi passer !»


M'écriais-je tout en essayant de me frayer un chemin entre ce tat de muscle et la vieille porte de  caravane. Pour finalement abandoner et reculer dequelque pas, me retenant de ne pas le gifler. Je sentis l'humidité sur mes joues. Mes yeux était emplit de colère qui ne cessait de recroître en sa présence. Je voulais qu'ils dégagent tous autant qu'ils étaient.


« Et ne me dis pas que tu n'étais pas au courant ! »


« Tu veux savoir ? Oui j'étais au courant Toni et oui je n'es pas voulu te le dire parce que je savais qu'elle allait être ta réaction »


« Putain je vous déteste tous »


Il n'y avait que ces mots déformé par la hargne, qui sortait de ma bouche. Je priais pour qu'il s'en aille au plus vite mais au lieu de cela il me lança un affront insoutenable.


« Fait y face une bonne foi pour toute Toni ! Combien de personnes as tu repoussé alors qu'ils t'apportaient leur aide ? Même elle ? Tu vas aussi le faire avec moi ? »


Sa voix portait dans tout le terrain vague tant que des curieux sortaient de leur caravane interloqué par cet échange mouvementé. Je restait stoïque quelque seconde ébranlé par ces déclarations, pour finalement me ruer sur lui et lui porter des dizaines de coup sur le torse, accompagné de sanglots incontrôlable. Il restait de marbre devant moi et finis par prendre mes poignets afin de se dégager, je n'attendis pas un instant de plus et m'engouffra dans la caravane. Sans réfléchir je pris des affaires, mes economies et les réunis dans un sac à dos. Je ne voulais plus voir personne, ces gens m'avaient trahit et m'avaient blessé de manière irréversible. Je ne voulais qu'une chose : partir.


Cheryl


C'était comme si l'on tambourinait sans arrêt sur mon crane. Je me tournais et retournais dans ma couette molletonné mais rien n'y faisait. Je n'arrivais pas à calmer se pénible mal de tête. Je décida finalement de me lever. Me stabilisé sur mes deux pieds me paraissait plus compliqué que prévu, je manqua de me prendre les pieds dans le tapis. Heureusement, ma faible conscience réussit à atteindre le lavabo, ou je me rinça le visage. Cette fraîcheur soudaine me paraissait si confortable. J'échappai un soupir de satisfaction. Je me rendis ensuite compte que j'étais vêtu uniquement d'un ensemble de mes sous vêtements, tandis que les traces pourpre et noir qui s'étiraient sur mon visage m'indiquait que mon maquillage n'avais pas été retiré. Merde, dans quel état j'étais pour ne même pas prendre la peine de me préparer ? J'écartai cette pensé d'un geste de la main. Pour que quelques secondes après d'autres plus perturbantes me reviennent. En l'espace de quelques instants je me souvenais de ce qui avait animé cette pathétique sortie. Je me passa un coup de démaquillant et fila sous la douche. En espérant que la douleur toujours présente de ma rupture, s'évaporera en même temps que cette sueur qui me collait au corps. Mais évidement il n'en était rien, le poids de la culpabilité me pesait tellement sur les épaules que je m'écroulai sur mon lit. Je jeta un coup d'œil à l'heure, l'après midi avait déjà été entamé, mais je n'avais aucune envie de manger. Je sentis les larmes monter, et savais pertinemment qu'elle n'allait pas quitter mes yeux de la journée. Je regarda la rosace de plâtre au plafond pendant de longue minute puis pencha ma tête en direction du parquet brun. Il y avait toujours cette fameuse photo. Je l'attrapa. C'est étrange, je ne l'avais pas remarqué lorsque j'avais fouillé sans relâche les albums. À quoi bon après tout. Parlais-je à moi même avant de jeter le cliché au sol. Mais ma curiosité refit vite surface. Pourquoi j'étais passé à coté de cette photographie ? Est ce qu'il y avait un album que j'aurais oublié de feuilleter ? Je ne sais pas si c'était ces questionnements sans réponse ou peut être un dernier élan dedésespoir, mais j'ouvris la commode ou avait été jeter le carton. Et le vida à mes pied. Je fus pris de sidération total en voyant cet album rose très pale surplombant ce tat de photographie. Je me mis à genou et tourna les pages à toute allure, comme si chacune d'entre elles me brûlaient les doigts. À peine avais-je mis la main sur la dernière que je compris, celle ci semblait être en relief. Le cliché montrait une petite fille de cinq ans sur les épaules de son papa qui lui même enlaçais sa compagne amoureusement. J' inséra mes doigts entre la page et la photo me confirmant qu'il y avait bel et bien quelque chose, un papier ? Une autre photo ? Je sortie l'objet. Et fus immédiatement pris de court, c'était la fameuse lettre, j'en était persuadé. Elle était enveloppé dans une enveloppe rose pale semblable à la couverture de ce même album. Elle n'était pas scellé, j' hésita un instant et me décida à l'ouvrir pour au moins vérifié le contenu. Elle était écrit à l'encre noir d'une belle écriture manuscrite avec de larges boucles. Un sourire vint éclairer mon visage en lisant les premier mots :


FateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant