VI

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  Il était tard et le Soleil n'allait pas tarder à poindre. Le Démon s'arrêta, se retourna, me regarda. Il s'avança et se rapprochait inexorablement. J'étais pétrifiée d'un mélange d'émotions qui se bousculaient dans mon corps que des larmes perlèrent sur mes joues. Il était devant moi, face à moi. Je pus enfin le voir, il avait l'apparence d'un jeune homme d'une vingtaine d'années et était sublime de terreur. Il me regarda passionnément et il m'embrassa ardemment. Si ardemment que je brûlai et me transformai en un tas de cendres sur le sol de ma ville.

La marche des ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant