Chapitre 2: He laughs at me?

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PDV NEWT

Je ne pus m'empêcher de souffler de mécontentement en voyant la personne qui venait d'ouvrir la porte avec un grand sourire. Un sourire qui lui allait à ravir par ailleurs...Mais qu'est-ce que je raconte ?

Janson se tourna vers le nouveau venu en levant un sourcil interrogateur.

- Je m'appelle Thomas, et je dois intégrer cette classe. 'Fin c'est ce qu'on m'a dit, se présenta le nouveau qui évidemment était Thomas.

- Ah, bonjour Thomas, va donc t'asseoir où tu souhaites, l'invita mielleusement Janson.

Et voilà, il refait son numéro de professeur parfait.

Thomas se tourna vers la salle et avança vers mon rang.

Je vous jure que s'il s'assoit à côté de moi, je me jette par la fenêtre tout simplement. Plus cliché tu meurs c'est tout. "Le nouveau qui se met à côté de l'élève qu'il perturbe sans s'en rendre compte", premier chapitre d'une histoire d'amour.

Et qui dans mon cas, élève qui m'avait complètement oublié en plus. Je n'arrivais toujours pas à y croire. Thomas arriva face à moi, et me sonda de ses yeux presque caramel. Deux yeux qui me ramenaient directement au jour où dans la nuit, éclairé par son téléphone, il me fixait de la même façon. Avec beaucoup d'intérêt.

Je plissais les yeux, l'affrontant du regard, tandis que Minho fronçait les sourcils sans comprendre cet échange plein de tension. Finalement, Thomas tira la chaise de la table devant moi, et s'assit, son sourire de nouveau plaqué sur son visage. En me tournant le dos.

Je pouvais maintenant admirer son dos, son sweat bleu et gris, et ses cheveux en bataille ainsi que sa nuque constellée de grains de beauté, rien qu'en levant les yeux. Super. Non pas du tout.

Je fixai ces cheveux en me rappelant tous les bons moments passés lorsque nous étions plus petits. La plupart étant des bêtises. Nous nous quittions jamais. Nos mères riaient ensemble de nous voir si proches, mais c'était avant que la mienne soit touchée par sa maladie. Un cancer jusque là, caché.

Ma pauvre mère passant à présent nuit et jour dans une chambre entouré de murs blancs. Horrible. Et moi obligé à aller en cours pour fixer le dos de la personne qui avait été ma moitié. Ma véritable moitié qu'en partant j'avais laissé, perdant un gros bout de moi. Ce bout que j'appelais amitié.

- ISAAC ! hurla Janson.

Je levais brusquement les yeux de la chevelure de Thomas.

- Merci de me répondre quand je vous parle ! Pouvez vous donc, je vous prie, arrêtez de fixer les cheveux de votre camarde, qui j'en suis sûr, sont pleins d'intérêt et venir corriger l'exercice au tableau, prononça lentement Janson comme s'il parlait à un demeuré.

Je rougis tandis que certaines personnes riaient. Thomas se tourna vers moi :

- Mes cheveux ? Je sais qu'ils sont magnifiques mais pas besoin de les fixer. T'es vraiment bizarre, en fait.

Tu connais la modestie jeune homme ? La classe entière éclata de rire cette fois pendant que Thomas souriait. Il se moque de moi ? Je me levais, les dents serrées.

- La ferme Thomas, soufflais-je avec colère.

- Tu vas faire quoi crevette ? As-tu de la force même ? demanda Thomas en me mesurant du regard.

En plus tu me provoque ? Dans la classe retentirent des: "oooooh...."

- ISAAC AU TABLEAU MAINTENANT ! cria Janson au moment où j'allais répliquer.

I'll never forget {TERMINÉE} -Tome 1-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant