Je m'autorise peut-être à être mélancolique
Les papillons au cœur ne me laissent aucun répit
Je sers fort les dents et je sens le sang pulser dans mes gencives
Où que j'aille, les papillons se mettent à danser et à m'ennivrer
Mon Amour pour cette vie est mis à rude épreuve
Des notes de piano résonnent dans la pièce où je comptais me retrouver seule
C'est la mélodie de la passion qui se joue là
Dans cette salle je ne pourrais que vivre un peu plus longtemps
Alors je pose ma tête contre le bois et je ramène mes genoux contre moi
Avant de soupirer.
~
05/09/18
Musique : Lettre à Élise, Beethoven
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PoesiaMa plume s'envole, Et retranscrit tous mes cris. #179 en poésie le 27/11/16 #77 en poésie le 10/05/17 #41 en poésie le 05/12/17