Des pas martelaient le sol, raisonnant dans toute la pièce, faisant frissonner Livaï, de toute son échine.
Quand il entendit la porte de sa cage s'ouvrir, le noiraud releva la tête et sourit en se relevant pour serrer contre lui la personne qui venait d'entrer.
« Tu m'as tant manqué ! »
Le coup qui venait de nul part lui brûla la joue. Sans avoir le temps de réagir ou de comprendre, il en reçu un deuxième, puis un troisième. Les coups s'enchaînèrent contre ses joues, son abdomen, ses bras. Au bout d'une minute, qui semblait être une éternité, l'agresseur arrêta toute violence. Il se pencha contre Livaï, puis caressa sa joue, essuyant ses larmes.
« Là, doucement Livaï »
Il le prit délicatement dans ses bras, avec autant de précaution qu'avec de la porcelaine; jaugeant ses gestes, tendres et prévoyants.
« Tu sais que c'est pour ton bien Livaï. Je dois te punir pour ton enthousiasme, sinon je perdrais ton respect.
- Ou-oui, je sais. Je le méritais. Pardonnez-moi. Veuillez m'excuser.
- Je te pardonne pour cette fois mon beau, mais la prochaine fois, je t'abandonnerai si tu transgresses les règles à nouveau »
Le visage du noiraud devint livide et ses yeux ternissent immédiatement, laissant apercevoir de nouvelles larmes. Il reniflât en s'accrochant à la veste de son ami, espérant le garder pour toujours.
« C'est impossible. Sans vous, je ne suis rien qu'un déchet. Je ne peux pas survivre. J'ai besoin de vous, de cette chambre, de vos coups, de vos punitions. J'en ai besoin pour être heureux, j'ai besoin de vous Maître »
Le dit « Maître » se releva, embrassant furtivement Livaï sur le front. Il se dirigea au dehors de la cage et saisit un sac qui venait directement du fast-food du coin.
Hamburger double-cheese et potatoes au miel, pensa Livaï.
« Tu as bien retenu tes leçons, voici ta récompense. Je reviendrais ce soir, je veux que tu sois silencieux d'ici là »
Le petit saisit le sachet en souriant à son hôte puis retourna s'assoir, tête baissée, attendant que son Maître ait quitté la pièce pour commencer à manger, par respect.
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« LE SYNDROME »
Fanfiction« Pardonne-moi Eren, tout est de ma faute » - Livaï. Inspiré de fait réels.
