Le seul espoir pour moi c'est vous de Livingdeadblondequeen

Chapitre trente-quatre

La première chose dont Klaus a pris conscience à son réveil était le poids manquant de la tête de Caroline sur sa poitrine. Figurant qu'elle avait simplement changé de sommeil, il se retourna mais son bras ne rencontra que des draps vides. Ses yeux s'ouvrirent brusquement et il s'assit pour regarder autour de la pièce. Caroline n'était nulle part en vue. Il sentit son cœur s'évanouir à la pensée qu'après tout, elle s'était réveillée ce matin avec des regrets et s'était enfuie.

Cependant, quand il a repéré la robe rouge qu'il lui avait enlevée la nuit avant de s'allonger sur le sol, ce qui signifiait qu'elle était sortie sans elle ou qu'elle était quelque part dans la maison nue. Il espérait vraiment que c'était le dernier et décida d'aller la chercher.

Klaus enfila rapidement son boxer avant de sortir de sa chambre. En descendant les escaliers, il était sur le point de vérifier sa chambre quand l'odeur de café lui dit exactement où elle était. Il la trouva au moment où il entra dans la cuisine. elle remplissait deux tasses de café, ne portant que sa chemise de soirée et une paire de chaussettes mauves pourpres. La combinaison avec ses boucles musquées lui faisait penser qu'elle ne lui avait jamais semblé plus sexy.

En remplissant sa tasse de café, Caroline eut soudain le sentiment d'être surveillée. Elle regarda par-dessus son épaule et vit qu'elle n'était pas seule. Klaus se tenait juste à l'intérieur de la porte et la regardait fixement. Elle se sentait un peu incertaine à la lumière du jour. Pas à propos de lui, exactement comment agir autour de lui. Toute la scène se sentait à la fois un peu étrange mais aussi familière. Elle et Klaus ont commencé la journée avec du café dans la cuisine plusieurs fois par semaine, mais jamais sans les enfants ou habillés de manière minimale. Ce n'est pas son choix de descendre avec son boxer. Néanmoins, le manque de vêtements et ses cheveux en désordre étaient des indicateurs clairs de ce qu'ils avaient fait jusqu'à la veille. Elle baissa un peu les yeux quand son regard devint trop intense. "Matin."

Klaus lui sourit en se dirigeant vers la cuisine. "Bonjour mon amour."

"Matin." Caroline a répété se sentir instantanément stupide. Elle lui tendit une des tasses.

"Café?"

"Je vous remercie." Klaus a reconnu. "J'ai été très surpris quand je me suis réveillé seul au lit."

"Euh ... ouais. J'avais besoin de caféine, car je n'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière," répondit-elle, puis elle grimaça de la manière dont ça sonnait. Elle n'avait pas eu l'intention de la faire paraître aussi suggestive qu'elle en ressortait.

Klaus leva les sourcils au-dessus de sa tasse. Une fois qu'il a avalé le liquide chaud, il la sourit. "Si je me souviens bien, vous étiez celui qui m'a réveillé, de manière délicieuse en fait."

Caroline ne put s'empêcher de rougir un peu à la mémoire de comment elle l'avait réveillé. Ce n'est pas comme si une femme dans leur bon esprit pouvait la blâmer après tout, quand vous vous réveillez dans les bras d'un homme nu aussi magnifique que Klaus, il était difficile de garder les mains pour vous. "Ouais, eh bien je peux toujours te blâmer."

"C'est pour ça que tu as volé ma chemise?" Demanda Klaus en posant sa tasse. Il se déplaça de telle sorte qu'il n'y avait que des centimètres entre eux alors qu'il tendait la main et jouait avec les boutons qui reposaient entre ses seins.

Caroline respira un peu à la chaleur qu'elle pouvait sentir de ses doigts à travers la chemise. Elle ne savait pas si ses mains étaient suffisamment stables pour ne pas renverser son café sur les deux, alors elle le posa rapidement à côté du sien et essaya de répondre. "Nooo. Ca... j'avais froid quand je suis sorti du lit et c'était la chose la plus proche que je pouvais trouver, puisque je n'avais pas vraiment envie de remettre ma robe ou de marcher nue dans la maison. toi?"