Chapitre trente-six

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En atteignant le perron avant de la maison, Caroline finit sa course et monta les escaliers. Il pourrait encore être l'hiver dehors, mais elle avait beaucoup souffert en course. Elle se sentait bien et savait qu'une douche lui ferait encore mieux. Comme elle savait qu'elle était seule dans la maison, elle se déshabilla dès qu'elle ferma la porte avant de surchauffer davantage.

"Eh bien, si c'est ce à quoi je peux m'attendre, je crois que je vais commencer à rentrer tôt chaque jour." Elle entendit la voix familière de Klaus dire derrière elle. Elle tourna autour du son et vit qu'il avait un sourire suffisant sur les lèvres qui correspondait au ton de sa voix.

"Hey, qu'est-ce que tu fais ici?" Demanda Caroline, un grand sourire s'épanouissant sur son visage. Elle voulait aller de l'avant pour le serrer dans ses bras mais elle était plutôt grossière en ce moment et ne voulait pas gâcher sa chemise et son pantalon.

"Je suis venu pour vous surprendre en vous emmenant déjeuner, mais il semble que la surprise soit sur moi et que vous êtes occupé autrement." Klaus répondit. un sourire sur son visage. "J'imagine que j'aurais dû t'appeler, même si cela aurait gâché la surprise."

Caroline sentit son cœur couler de déception. Elle a essayé de la faire courir pendant que les enfants étaient à l'école et elle était seule dans la maison, car cela avait fonctionné le mieux par le passé. Elle n'aurait jamais pensé que Klaus reviendrait à la maison pour la surprendre au milieu de la journée. "Je ne sais pas ce que tu avais prévu pour le déjeuner, mais on peut quand même probablement y arriver après avoir pris une douche rapide."

"Etant donné que je suis le patron et l'un des propriétaires, je ne pense pas que ce serait un problème de prendre une heure de déjeuner prolongée, d'autant plus que je prends si rarement un déjeuner à l'extérieur du bureau." Klaus a répondu. "Va te doucher, je t'attendrai."

Elle s'avança, posa un rapide baiser sur ses lèvres avant de monter les escaliers dans sa chambre. Poussé par l'excitation de sortir avec lui à moitié rendez-vous, elle a rapidement allumé la douche. Il lui fallut quelques minutes pour choisir quelque chose à porter, quelque chose de décontracté mais d'attrayant, avant de sauter dans l'eau chaude.

Klaus la regarda se précipiter dans les escaliers et ne put s'empêcher de rire de son enthousiasme. Il était ravi de voir le sourire sur son visage quand il lui avait dit qu'il était venu à la maison pour la surprendre avec un déjeuner et était reconnaissant que son mauvais timing n'avait pas ruiné ses plans. Une douche rapide et ils seraient sur leur chemin.

Cependant, ce courant de pensée a inévitablement amené son cerveau à imaginer ce que Caroline faisait actuellement en haut. Elle était probablement plus que jamais sous la douche et l'image de son corps nu et humide remplissait son esprit. Cela faisait quelques jours qu'ils étaient ensemble et même s'il avait toujours eu un excellent contrôle de soi, il avait trouvé que rester près d'elle sans pouvoir la toucher était une agonie. Il est vrai qu'il souffrait depuis des mois d'un tourment similaire, mais après avoir su ce que c'était de la toucher, d'être en elle, l'agonie avait décuplé. Avant de réfléchir, il commença à monter les escaliers. peut-être qu'elle pourrait apprécier une compagnie.

La première chose qu'il a eu le plaisir de remarquer quand il est entré dans sa chambre était que l'eau coulait toujours. Il ne pensait pas qu'elle aurait fini ça rapidement mais c'était possible compte tenu de son empressement à sortir. Il a également remarqué qu'elle jouait de la musique en arrière-plan et qu'il sourit diablement. S'il avait de la chance, il serait capable de se faufiler sans qu'elle s'en aperçoive.

Il se débarrassa rapidement de ses vêtements et de ses chaussures, les posant négligemment au pied de son lit avant de se glisser dans la salle de bain. L'air était chaud et humide avec un soupçon de parfum fruité qu'il avait senti sur sa peau dans l'air. Le rideau de douche était translucide et à cause de cela, il distinguait la forme galbée de son corps de l'autre côté, provoquant une contraction légère de sa queue par anticipation. Elle se lavait les cheveux et heureusement, soit ses yeux étaient fermés, soit elle ne l'avait pas encore vu, il en profita pour avancer.

Le seul espoir pour moi c'est vous de LivingdeadblondequeenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant