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QUARANTE
SIXIÈME
DIALOGUE

LILA & EMMA
grande salle ; petit-déjeuner

— Emma, je
peux entendre
ta vie tomber en
ruine à travers les
murs de nos dortoirs.
Faut que tu fasses
quelque chose.

— Bonjour Lila.
Oui, je vais bien,
merci. Non, pas de
beurre, je vais prendre
de la confiture.

— Je suis sérieuse.
Pratiquement la moitié
de Poudlard a peur de toi.
L'autre moitié, pour une
raison inexplicable, est
beaucoup plus motivée
maintenant pour te rame-
-ner dans leur lit.

— Mais je prends ma
vie en main, regarde, je
vais ramasser des cornes
de bicornes avec Hagrid
aujourd'hui. Tu veux du thé ?

— Sans mentionner
que les plus jeunes
se font des délires
avec toi en disant
qu'ils veulent abso-
-lument apprivoiser la
bête féroce que t'es !
J'ai entendu ça dans
la salle commune hier
soir, des troisièmes
années, Emma !

— Tout homme
qui me regarde
avec des désirs
sexuels que je
n'approuve pas
crèvera directement
par la lame de
mon épée.

— T'as pas
d'épée, Emma.

— J'ai une
cuillère, pareil.

( silence )

— Au fait, t'avais
raison, pour Jean.
J'aurais pas dû
faire ce scandale
devant tout le monde.
J'me suis pris trop d'heures
de retenue dans la gueule.

— Lorsque le jour
où j'ai tort viendra,
Emma, c'est quand
tu te seras trouvée
un petit copain.

— Hm. C'est
crédible, comme
statistique.

— Mais la
prochaine fois,
écoute ce que je
dis, quand même.
Elle méritait pas ça
Jean, tu devrais aller
t'excuser.

( silence )

— Tu t'en vas ?

— Si tu me
cherches, je
serais de
mauvaise humeur.

Emma main dans ta gueule ⌲ POUDLARDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant