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{La vie est imprevisible}

Voilà une bien belle phrase qui reste si véridique. Car s'il y a 5ans de cela on m'avais dit que je serais au point où j'en suis c'est à dire veuve, orpheline et à la rue, je ne l'aurais jamais crus et pourtant...

Avant de vous faire part de mon présent, ils vous faudra d'abord connaître mon passé.

Moi, Oumou Daou, étais la fille unique de mes parents. Et en occupant ce statut j'étais donc choyée et débordait d'affection sans aucune limite. Bonne élève à l'ecole, j'avais toujours su attiré l'attention des garcons et ceux en toutes situations, si bien que les filles de mon lycée me détestaient. Je menais une vie de lycéenne et d'adolescente normale, mais, pourtant il aura fallut d'un hasard pour que tout se débloque.

C'était au mariage d'une fille de notre établissement, une fille que je connaissait depuis le primaire, Doussouba Kanté. Elle avait été promise et mariée à l'âge de 15ans, en 10e (2nde).
Le jour de son mariage, pour nous rendre à la mairie des amies à moi, devions y être conduit par le chauffeur de l'une d'elle.
Mais celle ci avait catégoriquement refusé que moi et une autre de mes amies montions, avec pour seule escuse: Désolé, il n'y a pas assez de place. Alors qu'elles n'étaient que 3 à l'intérieur, et qu'évidemment il y aurait eu de la place pour 2 de plus. Je savais qu'elle voulait se venger de moi parceque son copain était sois disamment tomber amoureux de ma personne, après quelle nous avait présentée. Et même si je l'avais expliqué que je n'aimais pas le garçon en question elle ne voulais rien savoir.

Moi et mon amie étions donc restées debout devant la porte de Doussouba à regarder les autres s'en aller. Quelques minutes après, au moment où nous nous résignions à y aller en Taxi. Une voiture s'arrêta devant nous. Une belle range, noire qui paraissait sortis d'usine. Le chauffeur baissait sa vitre et s'adressa ensuite à nous.

Chauffeur: Vous êtes des amies à Doussouba?

Moi: Oui et?

J'avais un caractère qui était toujours sur la défensive et je parlais généralement mal aux gens que je ne connaissais pas.

Chauffeur: Ce n'est pas palabre! Si vous voulez on pourrais vous amenez.

Moi: Non merci on y va en Taxi.

Chauffeur: Je crois pas que ce soit prudent, il paraît que les taximans volent les enfants maintenant et...

Moi: Toi même enfant! Tchiiippp

Ses amis ricanaient derrière lui, il y en avait deux, un sur le siège de devant et un derrière.

Chauffeur: Hé Calme toi, Je ne t'insulte pas mais il ne serait pas prudent pour toi de rentrer la dedans, tu vois. Ravale ta fierté et monte. Promis jte kidnapperais pas.

Il me fit un clin d'oeil.

Je n'avais aucune envie de rentrer dans sa voiture, mais mon amie, Aïssa si. Elle me poussait à accepter parce quelle n'avait nulle envie de rentrer dans un taxi miteux comme elle le disait et encore moin de se faire kidnapper. Et finalement, nous rentrions dans la voiture.
La voiture démarra et nous nous rendions à la mairie.

Chauffeur: Moi je m'appelle Mohamed Soumaré, Eux se sont mes cousins, Oumar (En désignant celui de devant) et Bakary (celui qui était assis derrière à côté de nous)
Et vous.

Je ne daignais pas de répondre et posais mes yeux sur mon téléphone.

Aissa: Moi je m'appelle Aïssata Toukara et elle c'est Oumou Daou.

Moh: Oumou?

Il me regardait grâce au rétroviseur, c'était sans doute à se moment que je réalisais qu'il n'etais pas vilain garçon au contraire. Nos yeux se croisèrent le biais d'un instant.

LionneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant