J'étais arrivée au boulot en taxi.
À la fin cette histoire de 1000f, 1000f va me ruiner. Je n'avais qu'avec moi que des économies. Mohamed me donnait une certaines quantité d'argent par semaine en plus de la cocote, pour que je puisse m'acheter des choses à moi et à mon fils. Étant très économe, je ne depensais pas tout et gardais la majeure partie dans une caisse. Au cas où un malheur arrivera, un peu comme celui ci.
Moi: Bonjour!
Je rentrais dans la pâtisserie en saluant! Bouba et Anita, celle qui s'occupait de la caisse. Ainsi que 3 clients.
Bouba: Ça va? Tu tombes bien, on a des commandes de gâteau et de tartes tu t'en occupe.
Moi: Sans soucis.
J'enfilai mon tablier, me lavais les mains et c'était partis. Bouba me supervisait dans mes moindres fais et geste. Tout en me fesant la conversation.
J'avais appris qu'il avait fait ses études en Europe, plus précisément en France dans la ville de Strasbourg. Il avait fait de la cuisine en parallèle pour gagner son argent de poche. Finalement arrivé au Mali, il avait ouvert sa propre pâtisserie. Ce qui expliquait sans doute son accent.
Pour ma part je n'avait jamais quitté Bamako. Sauf 2 ou 3 fois pour aller à Kayes, Sikasso et une fois autre fois à Dakar. D'ailleurs mon séjour à Dakar a été calamiteux. À cet époque j'étais allée avec mes cousins quand j'avais entre 7 et 9ans. Comme j'étais la seule fille Ils m'ont mener la vie dure.
On avait passé une bonne partie à parler de tout et de rien. Il fini par me demander si j'avais quelqu'un, je lui ai donc expliqué ma situation.
Bouba: Si tu veux je peux vous héberger toi et ton fils, y a assez de place chez moi.
Moi: Non merci, cest gentil à toi.
Ma fierté personnelle, m'interdisait d'accepter. D'autant plus que si ça se trouve ce n'est qu'une manoeuvre pour m'avoir dans ses draps. Et puis je me plaisais bien chez Aïssa, donc pourquoi aller chez un inconnue?
Au moment où les gâteaux étaient enfin prêt, on devait faire le glaçage là où j'étais moin douée. Il m'apprenais dans ce cas différent type de glaçage et des astuces pour le rendre propre.
Bouba: Non ça se prend comme ça.
Il me montrait comment tenir la poche à douille. Il était derrière moi. Je n'étais pas une fille grande de taille il faut l'admettre, j'avais environ dans les 1m65. Et lui il avait près d' 1m80. Je sentais presque son coeur battre sous ma tête et il battait très vite. Dès lors il était devenu très tactile, mais ça ne me dérangeait pas. Sans doute parceque la chaleur de mon défunt marie me manquait.
Nous avions passez un bon moment dessus. Ensuite vers 17h, je l'aidais à préparer les pâtisseries de demain. Anita était partir il y avait une demi heure au moment où on avait terminé, il était 19h. Il avait proposé de m'amener là où je logeais. Malgré mon refus il insista à un tel point que je me sentais obligé de dire oui. Nous y allions en moto.
Et comme il me le disait, il habitait à quelques quartier d'ici. Pas très loin selon lui. Au moment de se quitter, sous son étonnement je pris son numéro.
Au début je pensais que grâce à ça je pourrais l'avertir si je ne pouvais pas venir travailler. Mais en faite, C'était plus pour autre chose.
Quand il me donna son numéro, je lui donnais le mien aussi. Quand on finis, Il me souris et s'en alla.
J'étais à présent rentrée dans la maison. Aïssa et Cheick n'étaient pas là. D'après Oumar ils seraient tout deux dans leur chambre depuis un bon moment. Je ne pu m'empêcher de sourire. Sans qu'Oumar ne comprenait pourquoi.

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Lionne
ChickLitAprès la mort de mon époux Moi, Oumou, je me voit contrainte de quitter ce qui était autrefois mon foyer, Mise dehors par ma belle famille qui ne m'a jamais vraiment supporter. Étant Orpheline de père et de mère, Et n'ayant aucun endroit où aller; ...