L'arène

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Quand je me réveille une douleur sourde vrille mes tympans. Je me relève avec difficulté d'un petit matelas au sol, je vois trouble et la terre tangue sous mes pieds, j'avance prudemment comme si c'était mes premiers pas en tant que bébé... Plus le temps passe plus l'espace qui m'entoure devient plus distinct : j'entends des hurlements d'encouragements ou d'insultes, je sens une odeur de fer, de sueur et de sang, je m'approche vers les barreaux qui m'emprisonne et je marche sur morceau de verre, je baisse la tête et pousse un cri en me voyant : ma peau est blanche comme neige et sent la lavande, je porte une bandoulière réglable avec divers couteaux, des sortes de plaques métalliques sont posés sur mes épaules et mes avants bras au dessus d'un pull et un débardeur, un nouveau leeging propre et des bottines sans talons en cuir. Cet accoutrement ressemble un peu à celui des... Oh non ! Me dis pas que... Les barreaux devant moi s'ouvre et un jeune adolescent me pousse en dehors. Je vois des cages semblables où d'autres jeunes sont allongés le teint pâle et d'autres avec des animaux attachés par des colliers électriques. On me pousse dans une foule d'enfants que je connais pas, jusqu'à ce que je voie Sam et Monica, je fonce vers elles en jouant des coudes :

- Les filles ! Qu'est ce qui se passe où on est là ?!

Mais elle restent figées, les yeux fixés devant elles. Je m'approche un peu plus et tombe des nues face à la scène qui s'ouvre,une scène remplie d'horreur : des rangées de sièges en hauteur protégé par des barrière entoure une cour gigantesque où deux immenses bouledogues montrent les crocs faisant face à deux jeunes filles les mains tremblantes. L'une des fillettes supplie quelqu'un en hauteur que je ne vois pas, tandis que l'autre farfouille dans sa bandoulière sûrement à la recherche d'une arme pour se battre mais... quand elle trouve enfin un poignard elle le pointe et l'enfonce dans son cœur dans un hurlement de douleur. Sa compagne panique en comprenant que maintenant elle était seule face aux deux molosses, qui d'ailleurs se jettent sur leur cadavre sanguinolent de la suicidaire. Sa partenaire de combat fonce immédiatement vers nous, malheureusement une porte en fer forgé nous sépare, elle passe ses membres à travers les barreaux en nous appelant à l'aide dans des gémissements de désespoir, elle frappe violemment sur le fer blessant ses paumes, elle tente de passer son corps maigrichon à travers les barres pour s'échapper... Mais ce qu'elle comprend pas c'est que tout ses cris alertent les chiens qui posent leurs yeux exorbités sur la fille. Les canidés s'élancent sur elle, ma bouche s'entreouvre pour crier un "NON !" qui n'arrive pas à franchir mes lèvres... Alors quand un "CRAC" d'os ensuit d'une plainte féminine se fait entendre, je ferme les yeux avec épouvante...

Autour de moi je perçois des murmures de peur autour de moi, plus loin sur les sièges des rires, puis des grognements rageux des animaux. Quand mes cils se relèvent j'assiste à une seconde scène où les chiens sont tirés dans des minuscules cages séparés tandis que la fille, les membres démembrés, se fait traîner sur le sol poussiéreux de la sorte d'arène face à une plateforme décoré de grands rideaux rouges bordeaux. Une voix tonitruante parle :

- Amenez là à l'infirmerie. Elle doit guérir pour le prochain combat. Comme son amie a été faible et a été incapable de supporter la douleur moral elle était faible !

La blessée supplie qu'on la laisse tranquille. Mais ce qui semble être le chef ou la chef, que je vois d'ailleurs pas à cause d'un poteau, ricane puis lui lâche un non froid. La porte en face de nous s'ouvre et on nous pousse dans "l'arène". Monica attrape immédiatement ma main, j'avance les jambes tremblantes. Ce qui ressemble le plus à des gardiens nous mettent en ligne face à la plateforme et je vois.... Joss ! Sale traître je m'en doutais... Puis... Non... Pas vous deux ... Donald et Peter nous jette un regard sans sentiments et se détournent. Puis une silhouette vêtue de noir, et un masque sur le visage apparaît sur le haut de l'estrade, ce me surprend le plus c'est son accoutrement pleine de noirceur contrastant avec la rose blanche accroché sur son buste sombre, Ça signifie la mort... Le deuil... L'innocence..., Mais lorsque l'inconnu parle ...:

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 09, 2018 ⏰

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