Allons voir

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Ma chère tendre fine,
Toi l'âme qui ouvre mes peines futiles de sombre dessins abstraits.
Allons voir ensembles la rose du pré,

morte aujourd'hui dans un silence mesuré.
Ma chère tendre fine,
Toi qui, l'esprit agile
transforme mes mots en syllabes intimes,

emplies de soupirs parfois minimes.
La rose nous attend, cherchons la Maligne.
Ma chère tendre fine,
Sous le regard de Spleen mes pas se forment,

Au milieu des masse informes
Démesurées par la forme de la fleur aux pétales mornes.
Ma chère tendre fine,
Voilà un moment que nous allons voir,

La fleur déssechée et morte.
Tu m'as glissé à l'oreille le savoir
Que j'ai claqué contre la porte
De notre amour désinvolte.

Ma chère tendre fine,
Allons voir une dernière fois les mots gravés sur les murs en lambeaux
au milieu des gravats sur le sol Insigne.

Allons voir ce cri que j'ai écrit, avant que la dernière balle siffle avec une monotonie qui s'affole
La poèsie semble morte tu ne trouves pas ? Ma chère, tu me manque.

(Les feuilles vertes ne tombent plus, l'hiver se meurt dans mon coeur maintenant glacé. Ton visage me hante je n'arrive pas à sortir cela de mon esprit. Tu m'obsède, me paralyse, ma poèsie crève quand toi ma muse tu décides de disparaître.

Où est tu ? Mon âme s'emplit de peine.
Reviens à Moi, chère hirondelle aux ailes sans plumes car le bitume détruit la chair. Mes songes ont la forme de tes yeux clairs, mes pensées sont tes cheveux, mes sourires sont ton être.)

Ma chère tendre fine,
allons voir les êtres heureux
qui loin des regards haineux
Ont sût bravé l'impossible.

L'Intelligence Primitive Où les histoires vivent. Découvrez maintenant