La Bataille de sa Vie

Chapitre 22

23h37
A Miami, sur la plage

Oui, vous avez bien lu.
J'ai une sœur.
Elle s'appelle Sara, et elle a maintenant... Hum... 25 ans je dirai.
C'est une grosse fêtarde, et elle en a totalement conscience, bien qu'elle refuse de l'admettre.
En faite, j'ai appris qu'elle existait il y a 2 ans.
A vrai dire, ce n'est que ma demi soeur.
Maman l'a eu avant de connaitre papa avec un certain Sylvain.
Bref.
Il y a 2 ans, elle m'a contacté pour qu'on se voit.
Si je me souviens bien, elle m'avais trouvé par Facebook.
Nous devions aller boire un café ensemble, et elle n'est jamais venu.
En gros, elle m'a posé un lapin.
C'était quoi son excuse déjà ?
Ah oui, elle m'avait "zappé".
Je comprends pas comment on peut zapper sa première rencontre avec sa soeur.
En me renseignant, j'ai appris qu'elle vivait mal sa jeunesse.
Appartement, aujourd'hui, elle est différente, mais je ne veux pas lui faire confiance.
Elle a beau être ma soeur, moi je ne la connais pas.

Je suis assise face a la mer.
J'ai prévenu Lufy, alors tout va bien.
Je me sens mal, très mal.
Comment Enzo peut il m'abandonner ? Il y a comme une boule qui grossit en moi. Une sorte de tumeur amoureuse.
J'ai l'impression que plus je reste avec Enzo, plus elle grossit, et devient douloureuse.
A la base, je ne suis venu a Miami que pour retrouver ma mère.
Mais au final, est ce que ça en vaut vraiment la peine?
Est ce que ça vaut la peine que je me fasse autant de mal pour une femme qui me pèse comme un immense poids.
Non.
Si seulement.
Je croise les bras.
L'océan me fait face, et ses vagues qui se fracassent contre les rochers me donnent l'impression d'assister a un toride duel entre lui et moi.
Je lui fais face courageusement.
Cette océan a bien fait me tuer pourtant.

Maile me fouettent.
Elle se déchaînent en hurlant sur moi.
Bâillonné, je ne peux pas hurler.
Mes poignets sont en sang, sciaient par la corde qui les lies entre eux.
Sur mon corps apparaît des milliers de bleu, et je suis incapable de bouger ma main droite.
Je sens ses os brisés.
Les larmes tombent abondamment, mais Maile s'en fout.
La chaise en bois sur laquelle je suis assise bouge dangereusement, et finit par tomber au sol.
Je suis donc allongé par terre également.
Mes lèvres sont écorchés de partout. Elle me donne des coups de pieds dans les cotes.
La douleur est puissante.
Je me mords la lèvre tellement fort qu'elle est ensanglanté.
Soudain, tout  cela devient trop insupportable pour moi, et je tombe évanoui.

Je frissonne.
Mes lèvres ne sont même pas gerçé.
Ma peau est blanche.
Ma main est parfaitement contrôlé.
Je soulève mon t-shirt et laisse apparaitre une traîné rouge sur ma cote.
Maile...
Elle m'a frappé avec un bâton, et voilà ce que ça a donné.
Je me rappelle en corps l'eau dans mes poumons.
Et je me rappelle mon corps inerte sur la rive.