La Bataille de sa Vie

Chapitre 1

6h41
Matinée de la rentrée des classes

Ses cheveux tombé en cascades sur ses épaules musclées.
Elle riait aux éclats, accompagné de ses meilleures amies canons, et de son copain surfeur.
Ils marchaient sur la plage, les pieds dans l'eau, tout droit sorti d'un monde où les Happy End sont permanents.
Zoé attrapa son copain, et lui proposa de surfer.
Elle sortit une planche d'on ne sait où, et grimpa dessus.
Ses amies la suivirent, et ils se retrouvèrent a surfer.
Soudain, au loin, Zoé apperçu une immense vague noire.
Elle voulut prévenir ses amies, mais lorsqu'elle se retourna, ils avaient tous disparus. La plage état déserte.
Il ne restait qu'elle et l'océan.
La Vague se rapprochait a une vitesse folle.
Zoé resta de pierre, planté sur sa planche de surf, le regard rivé sur l'ennemi.
"Je vais le surmonté, je suis une surfeuse, je suis Zoé p*t***! Rien ne me résiste!"
Pensa t-elle
Elle s'élança, allant a la rencontre de la vague.
Hélas, Zoé ne gagna pas cette bataille fatale, et l'océan noire l'engloutit.
Elle avait tout perdu.
Pour toujours.

Mon réveil me ramena brusquement a la réalité. Oui, la pure et dure.
Oh non, c'est arrivé, là vous savez, ce jour où vous ne pouvez plus restez enfermé dans votre chambre, avec un pot d'Haggens Dazs, et The Walking Dead, ce jour où on doit se lever, parce que quelqu'un a besoin de vous, là, dehors.
"Ça" a un nom : la Rentrée.
Je m'appelle Zoé, j'ai 16 ans, et je suis ce genre de personne qu'on peut qualifier de "nomade".
Bah, ça me dérange pas! J'assume ma mère craquée, qui change d'apparts tous les 15jours.
Mon maximum dans une ville est de 2 ans.
Impressionnant n'est ce pas ?
Je suis a Toulouse depuis 1 mois, on vient de finir de s'installer.
Je vais faire ma rentrée au lycée.
Certaines filles vous dirait "L'angoisse je connais personne !!", mais moi, ça me rassure, au contraire.
Les gens sont trop curieux, ils veulent toujours tout savoir.
Le seul truc qui m'intéresse c'est de les observer, comprendre leur mode de vie.
Objectif pour la rentrée de l'horreur : rester Invisible.
Et ça normalement je sais faire.

8h34
Arrivé au lycée depuis 10min

Le truc que j'ai oublié de précisé, c'est que mes précédentes rentrées, j'ai réussi, mais j'avais pas les cheveux rouge.
Les lycéens me regarde avec des yeux grands comme des soucoupes.
J'essaie de les ignorer, mais bordel j'ai envie de leur crier a la gueule: " Et alors je suis originale ?! Qu'est ce que ça peut te foutre?!!" mais je me retiens car là ma résolution de Fille Invisible est complètement foutue.
Je me suis habillé en noire, histoire de resté simple.
Quand je suis descendu ce matin pour déjeuné, ma mère (en train de fumer) m'a dis:
-"Bah alors ma fille? Tu vas a un enterrement? Ces temps ci tu restes tellement dans ta chambre que j'avais oublié que j'avais un gosse! Haha!"
Tu parles, j'ai pas besoin d'être dans ma chambre pour qu'elle m'oublie.
Enfin bref, retour au lycée où on se passe des avis d'une fille qui a une clope collé aux doigts.
Ici, les filles sont blondes, et les mecs bronzé et bruns.
Bah je dois faire tache dans le décor !
Un groupe de fille se dirigent dans ma direction.
Je fais comme si je ne les avais pas vu.
Mais l'une d'elle se plante devant moi:
-Salut! On s'est jamais vu non?
Lance t-elle d'une voix étranglée par sa politesse.
-Euh non.. Je suis nouvelle.
Dis je d'une petite voix.
Elle continue:
-Ah oui! Si je t'avais croisé je m'en serai rappelé! Tes cheveux sont assez inoubliables! Tu sais que c'est pas le carnaval hein? Je sais pas d'où tu viens mais ici on est des gens normaux!
Elle rigole et tourne les talons, suivi par deux filles qui n'ont pas dit un mot.
Je soupire.
La rentrée va être longue.
-"Oh celle-là! Franchement oubli! Elle dit que des conneries!"
Je me retourne en sursaut.
Une rousse rondouillarde me souris de toutes ses dents.
-"Salut ! Je m'appelle Lufy!"
-"Euh.. Salut, moi c'est Zoé."
Elle souris toujours. Un sourire fixe, qui provoque chez moi un certain malaise.
-"J'adore tes cheveux! C'est osé, mais.. J'adore. Je parie que Nathalie est juste jalouse."
Un mot me marque.
-"Nathalie?"
-"Ouais, la fille de tout à l'heure! Elle et ses potes Andy, Céline  et Gloria, elles se prennent pour des reines de la mode ou je sais pas quoi!"
Je souris ; j'aurai pas dit mieux.
-"Ouais grave ! J'ai déjà rencontré des filles comme ça a Miami, et.."
Je mis ma main sur ma bouche.
-"A Miami ? T'es allé a Miami ! Wouah!"
Et voilà, j'en avais trop dit.
C'était comme ça a chaque fois que je rencontrais quelqu'un.
Je me confiais trop.
Je disais tout ce que j'avais sur le coeur.
Je disais ces choses, ces choses que je voulais oublier.
Mais je n'y arrivai pas, elle faisait partie de moi.
Heureusement, la cloche sonna et nous nous sommes séparer pour se rendre chacune dans nos classes respectifs.
Note pour les gaffes a venir : Ne JAMAIS parler de moi, ça tourne toujours au cauchemar !

12h38
Cafétéria

Bon. J'y suis.
Tu sais ce moment quand t'es nouvelle, et que sur chaque table de la cantine, il y a quelqu'un.
La t'es obligé de choisir avec qui tu vas t'installer: si c'est des filles elles vont te jugé, et si c'est des mecs ils vont croire que tu leur fais une déclaration d'amour...
Je passe au laser chaque élèves, et je tombe sur Lufy, qui me fais de grands signes.
Une chose de faite.
Je me dirige vers sa table.
Elle est assise avec 2 autres filles.
Une avec les cheveux blond platines, très grande, et un visage fin clôturé par un énorme nez.
L'autre avec des origines asiatique (je pense) avec un carré noir et une immense frange.
Je dépose mon plateau a coté de Lufy.
-"Salut..."
Dis-je d'une voix pas très assuré.
-"Hey! Alors voilà je te présentes mes meilleures potes: la blondinette c'est Madelaine et l'Asia c'est Emy! Les filles, voici Rouge!"
Présenta Lufy.
Euh... Attendez, "rouge" ?
-"Euh, Lufy, je m'appelle Zoé, pas "rouge"...
Elle rigole et me dis que c'est mon nouveau surnom.
Bon...
Je décide de m'attaquer a ma nourriture.
Bon, pour l'instant ça se passe plutôt bien...
Cette rentrée serait-elle réussi?
Mais je dégage vite mon optimiste.
Avec le temps, j'ai appris qu'il ne fallait jamais croire en ses rêves...