Chapitre 10

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Avant de commencer ce chapitre (déjà le dixième!) je voudrais remercier lele20002 pour tous ses  votes et sa lecture, ça me fait très plaisir!

Je suis sur la plage. Mes pieds sont ensablés, et je pleures.
Bien sur, c'est en rapport avec Lucas.
Il me trompe...
Je le sais. Il me l'a dis.
Il est désolé, mais rien n'y fait: il m'a trahi.
Ma mère me rejoint. Elle est souriante, et lorsqu'elle voit que je pleures, elle s'assoit a mes côtés. Je la préfère comme ça, sobre. Pas sous l'effet de la drogue, elle est gentille, attentionnée, drôle...
-"Ça va ma belle? Ma belle?"
J'essuie mes larmes:
-"C'est Lucas... Et Lola..."
-"Oh ma chérie, c'est terrible... Il te trompes ? Eh bien c'est qu'il ne te mérites pas... Il n'est pas assez bien pour la formidable personne que tu es. Tu es géniale. Tu es belle et gentille. Tu es la meilleure fille du monde, et tu n'as pas besoin de pleurer pour un garçon. Tu es une fille forte. Regarde moi, Zoé: tu es forte. "

J'ouvre un oeil.
Mon épaule est extrêmement douloureuse...
Je regarde autour de moi.
Au départ, je ne vois que du blanc, puis ce qu'il y a autour de moi se dessine.
Je me rends compte que je suis dans une chambre d'hôpital.
Et la réalité me retombe dessus.
D'un coup.
Ma mère, fouillant désespérément dans un tiroir.
Moi, sous l'effet de la drogue (tout comme elle), mon couteau a la main.
Puis ma mère sort un flingue, et sans réfléchir : elle tire.
Je revois son air coupable.
Puis la douleur me parvient. Je lis dans ses yeux de la peur, de la folie aussi, et surtout de la tristesse.
Beaucoup de tristesse.
Je me rends compte que la vie de ma mère est horrible, et qu'elle ne méritait pas de finir ainsi.
A Miami, tout allait bien. Ça a était la seule période de ma vie ou j'avais une mère. Toutes les autre fois, c'était une toxico.
Et moi? Pour un garçon je me détruits ?
Un garçon qui fait des blagues de caca ?
Ridicule, voilà. C'est tout.
Quand j'y pense... Et si je l'avais touché avec mon couteau?
Je m'en serai voulu jusqu'à la fin de ma vie.
Un pot de médoc est posé sur la table ?
Un pot entier.
Il me suffirait de tendre la main, l'attraper et l'avaler.
Et voilà, plus de souffrances.
Non mais oh?!
Zoé ressaisis toi. Quand tu es droguée, d'accord mais pas avec ta conscience ?
Il faut se battre.
Mais j'ai juste envie d'essayer.
De toute façon je suis a l'hôpital, des qu'ils verront qu'il y a un problème, ils viendront et me sauveront.
Je ne risque rien.
Je me redresse sur le lit.
Et j'attrape le pot.
Je l'ouvre et prend une poignée de médicament.
Quand la porte s'ouvre en grand.
Enzo.
-"Zoé? Ça va?"
Il remarque le pot sur mes genoux, la poignée que j'ai dans la main, mon air coupable, et il comprend.
Enzo blanchit, il se prend la tête entre le mains.
Je le regarde faire, et une larme roule sur ma joue.
-"Zoé... Qu'est ce qui te prends... Tu bois, tu te drogues... Et maintenant quoi ? Tu te suicides ? Je vais finir par croire que tu n'es pas fréquentable et je vais vraiment finir par arrêter de te voir."
Je lâche un soupir et dit:
-"Tu ne me vois déjà plus... Hier tu m'a largué alors qu'on est même pas ensemble. Et en effet, je ne suis pas fréquentable. Mes cheveux rouges, c'est un avertissement pour dire que je suis une rebelle."
Il rigole.
Puis il vient s'assoir a côté de moi et se penche pour m'embrasser.
Je le repousse :
-"Hors de question que notre premier baiser sois dans un lit d'hôpital. "
Évidemment, ce n'est pas la raison, la vraie c'est que j'ai honte.
Et quand j'ai honte, je ne veux pas gâcher mon baiser avec Enzo pour ça.
Une infirmière entre.
-"Jeune homme, vous n'avez rien a faire la. Votre copine vient de se faire retirer une balle de l'épaule."
Il me souris et refait le même chemin en arrière.
L'infirmière me regarde, et me fais un aveu:
-"Écoutez jeune fille, nous avons vu une grande quantité de drogue dans votre corps. Seulement, étant donnée la gravité de votre blessure, nous passons le fait. Et aussi, une balle ça veut dire qu'il y avait un flingue. Et c'est illégal en France. "
Je pousse un long soupir et donne comme réponse :
-"Je peux voir ma mère ? "
-"Personne ne vous attend, personne ne vous demande."
-"Oh... Alors la personne qui m'a amené a l'hôpital."
-"Personne ne vous a amené, quelqu'un vous a déposé ensanglanté devant l'hôpital et est parti."
Je brûlé intérieurement.
C'est quoi ce bordel?! Ou est ma mère??!
Elle m'abandonne comme mon père.
Personne ne veux de moi, je suis un poids pour mon entourage.
Puis je pense a Enzo, et ça va mieux.

Très court chapitre ou il ne se passe pas grand chose...
Mais vous devez savoir que c'est parce que la mère de Zoé s'est enfui...
Et ou Zoé va aller la chercher ?
Un indice, ça commence par un M et ça finit par Iami.
Voili voilou<3
Bisousss!

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