Non franchement, pourquoi moi ?

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Dans le chapitre précédent :

« Je sortis de la classe en trombe les larmes collant à flot. Je souffrais, j'avais mal, je ne voulais qu'une chose, être acceptée et rien d'autre. Je n'avais rien fais de mal vous savez. Cette situation avait trop durée, j'en portais beaucoup trop sur les épaules. Je ne voulais qu'une chose, en finir, me reposer, être heureuse rien d'autre. Je suis endommagée, brisée, seule au monde. Sans même m'en rendre compte je me suis retrouvée sur le pont non loin de l'école. La hauteur me donnait le tournis ayant le vertige ce n'est pas étonnant. C'est à ce moment qu'une idée me vient en tête, une idée suicidaire. Si je saute, serais-je heureuse ? Serais-je enfin en paix ? Serait-ce la fin alors ?

-Je pensais que tu étais plus forte que ça tu sais ? Mais bon il faut croire que je me suis trompé(e). Annonça une voix qui m'est inconnue sur le moment. »

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-Je pensais que tu étais plus forte que ça tu sais ? Mais bon il faut croire que je me suis trompé(e).

Apres avoir entendue cette phrase je me retourne immédiatement pour faire face a cette personne. Je la regardais avec toute la haine et le désespoir que je ressentais au plus profond de moi, ma vision se troublait de plus en plus à cause des larmes qui ne cessaient de couler. Au fond, j'avais mal, très mal. Je ne voulais plus souffrir c'en était trop vous savez. Je pense que je suis à bout là.

- Évite de parler de choses que tu ne peux réellement comprendre. A peine es-tu arrivée dans cette école que tu es déjà populaire, tout le monde t'aime déjà tu n'a pas besoin de t'inquiéter du regard des autre. Alors que moi qui suis dans cette putain d'école je n'ai jamais eu le respect que l'on t'a donné des t'on arrivé. Des ton premier jours dans cette école tu es déjà accepté et apprécié par les élèves, tu n'as pas à mener sans cesse un foutu combat avec le diable mais aussi avec cette vie qui te fais vivre le martyr.

Essoufflée par tout ce flot de parole que j'ai prononcé je décide de rentrer chez moi sans perdre encore plus mon temps avec cet individu mais -encore une fois- on m'arrête dans mon élan en m'attrapant le bras.

- Écoute-moi bien, tu vas commencer par te calmer et me parler autrement. Il est vraiment beau ton petit monologue hein, mais vois tu ça m'est égale que tu sois lasse de ta situation. Sache que tu m'ennuie tu m'entends ? Tu me fatigues a sans cesse jouer la martyr sans pour autant faire quelques chose pour changer ta misérable condition. Et avant que tu ne te fasses des illusions je passais simplement par la. En fait, cela m'est égale que tu te suicide ou pas. Agis comme bon te semble.

Après m'avoir craché ces paroles si...cruelles ? Il s'en alla sans demander son reste. J'étais effondrée, ses paroles étaient si blessantes.

- TU ES COMME TON COUSIN JADEN, TU ES UN MONSTRE. Criais-je même si il n'était plus la pour m'entendre. D'ailleurs personne n'était la pour m'entendre hurler ma peine.

***

J'étais dans mon lit cette fois et encore une fois à pleurer toute les larmes de mon corps. Il devait être environ 18h mainte....

- Mélanie est-ce-que ça vas ? Je peux rentrer. Me demanda une voix masculine que je saurais reconnaitre entre mille.

-Non Bastien pas tout de suite... Je... Je suis en sous-vêtements. Dis-je tout en essuyant les larmes qui continuaient légèrement à couler.

- Tu sais je me passerais vachement des détails hein. Dit-il en riant. Habille toi vite j'aimerais te présenter un ami à moi. Dit-il sur un ton enjôleur.

- J'arrive, je descends tout de suite.

Bastien enfin Sébastien est mon grand frère il est brun aux yeux bleus tout comme moi il à 18 ans et n'est pas au courant de ma situation actuelle à l'école. D'ailleurs personne à la maison ne l'est. Je ne voudrais pas les inquiéter et connaissant mon frère il serait capable du pire étant de nature très protecteur envers moi. Bon je me lave vite fait le visage, mit une touche de maquillage pour cacher les dégâts qu'on causés mes pleurs. En descendant les escaliers j'entends des rires venant du salon. Ils doivent donc s'y trouver.

-Bastien c'est bon je suis la tu peux me présenter ton...

Je laisse ma phrase en supent en reconnaissant la personne qui se trouvait en face de moi, sur mon canapé, entrain de rire avec mon frère et surtout, dans MA maison.

Pourquoi moi ?

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Hello j'ai vraiment apprécié vos votes, donc je vous poste la suite j'ai vraiment essayé de le rendre plus long ! Bonne lecture.

Je suis damné.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant