3. Enfer.

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8 heures, c'est l'heure du réveil. Comme d'habitude c'est le bip de déverrouillage qui me surprend. Mes yeux me brulent, j'ai très mal dormis. Déjà que j'ai du mal à dormir en général, là c'est pire. L'autre ne m'aider pas non plus, après son blabla infernal, j'ai eu droit à un gamin qui n'arrêtait pas de bouger, ce qui faisait grincer le bois du sommier. J'ai le dos défoncer, ce matelas est dur comme de la pierre. Je me lève donc, enfile mon haut et sort enfin de ces quatre murs ne dépassant pas les 12 m². Je fais quelque pas mais deux gardiens se mettent devant moi.

- On va te faire faire le tour comme je te disais hier.

Après avoir terminé sa phrase, on quitte les lieu sous le regard pressent d'Eren. ils me font faire le tour de la prison, du moins les endroits accessible. C'est grand mais ça reste petit contrairement à ce que j'imaginais. C'est aussi très mal entretenu, ce gamin avait raison sur un point, je suis mal barré sur ce coup là. Ils m'ont emmenés voir chaque pièce jusqu'à arriver au réfectoire.

- Donc ici c'est la cuisine du réfectoire, comme je disais tu auras des taches à faire de temps en temps. Les salles derrière les portes que tu vois sont tout simplement la chambre froide et un cellier puis le réfectoire.
- D'accord.
- Tu peux disposer.

Sans dire un mot, j'avance vers le réfectoire et pousse les portes pour y pénétrer. Alors que la salle était dans un brouhaha pas possible, à mon arriver bizarrement ça devient un silence béant. Je n'y prête pas attention et avance vers le self. Des carafes de lait, d'eau chaude, jus de fruit divers, un peu de confiture et de pâte à tartiner, des viennoiserie, tartines, céréales. C'est déjà pas mal, je m'attendais à pire. Je n'ai pas pour habitude de déjeuner le matin alors je me sert seulement une tasse de thé, puis je vais m'installer sur une table isolée. Après avoir déjeuner, je sors du réfectoire pour me rendre dans la cours. Une bande de trois colosses arrivent vers moi et le plus costaud d'entre eux prend la parole.

- Donc c'est toi le nouveau hein ?
- T'en vois d'autres peut être ?

Ce que j'ai répondu ne lui plait pas, je le voit à sa gueule, il sert les poings et s'approche dangereusement de moi.

- On dirait que tu sais pas réellement à qui tu as affaire mon p'tit gars.

Je sens une emprise violente sur mon poignet gauche, ce con me broie l'avant bras. Je lui donne alors un coup de pied dans le tibia ce qui lui fait lâcher prise.

- Qu'est ce que tu viens de faire là microbe !? T'as osé me frapper !?

Je frotte mon poignet pour soulager la douleur, ce con a serré comme un dingue.

- Ouais, t'en veut encore ?
- Mais c'est qu'il est prétentieux le petit en plus ! Je vais te faire la peau !

Il se rue sur moi et je l'esquive. Je me prépare à le frapper mais un autre gars m'attrape et me clou au sol en me tenant par la gorge.

- Hnn..! Tch...

Je peux plus respirer, j'essai de retirer ses mains mais il a trop de force.

- Qu'est ce que tu croyais nous faire avec tes petits bras, hein ? Tu vas crever !

Ils se mettent à me frapper tous les trois en même temps, et je suis impuissant...

- Stop. Lâchez le !

Soudainement, les coups cessent et les trois détenus s'éloignent de moi. Je peux enfin retrouver mon souffle, je tousse et me relève en regardant qui leurs a ordonner d'arrêter. J'en reviens pas, lui, ce stupide gamin ?!

- Dégagez avant que j'vous défonce ! On frappe pas les plus petits, non mais.

Il me fait un clin d'oeil, toujours aussi emmerdant. Mais étonnamment, les trois lui obéissent comme ci ils avaient peur de lui et partent.

Enclosed by four walls [Ereri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant