10 You Belong With Me

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  • Dédié à Clérry <3
                                    

Pdv Luke.

Elle est là allongée sur mon lit à parler de tout ce qu'elle vit depuis des jours. Je l'écoute sans parler. Son récit me brise littéralement. Comment un si joli sourire peu cacher tout cela?

« Ça a commencé il y a environ une semaine .. Mon père est rentré de son travail énervé, comme d'habitude. Il devait avoir une promotion pour partir travailler au Japon. Il lui suffisait de dire oui et on déménageait dans les semaines suivantes. Sans que je sache pourquoi il a commencé à me hurler dessus en me disant que c'était de ma faute si on ne partait pas. Je ne comprenais pas parce que je pensais qu'il allait accepter, qu'on allait partir tous les trois. Ma mère est arrivée et il l'a giflé .. il était fou, plus que d'habitude. Ma mère ne me le dit pas mais je sais qu'il lui arrive souvent que mon père la frappe. Et puis elle a commencé à m'expliquer ce qu'il se passait. » Elle marque une pause avant de reprendre. « Mon père l'avait appelé le midi pour lui annoncer la nouvelle. Elle a refusé de partir. Elle m'a dit qu'elle refusait pour moi, pour ne pas que j'ai à quitter l'université, pour ne pas que j'ai à quitter mes amis et Max. Mon père s'est retourné vers moi et c'est là que ça a commencé. » murmure-t-elle. « J'ai payé pour elle, j'ai pris sa place. Tout ce qu'elle voulait c'était rester à Londres et elle m'a pris comme excuse pour faire face à mon père. J'ai vécu la pire journée de mon existence. Ma mère ne disait rien, trop heureuse de ne pas être à ma place. Il m'a frappé et frappé encore sans remords et il m'a laissé par terre dans le salon. Je ne pouvais plus bouger, j'aurais pu mourir ça aurait été la même chose. J'ai trouvé la force de monter dans ma chambre. Cette force c'était de la haine, de la haine envers ma mère qui versait des larmes de crocodiles, une fois que mon père avait fini, en me suppliant de la pardonner et surtout de ne le dire à personne. Elle m'avait abandonné et elle voulais que je me taise. J'ai passé le week-end à mettre de la glace sur les ecchymoses, j'en avais partout sauf au visage. Le lundi j'ai été en cours, mais pas longtemps. Je m'étais débrouillée pour cacher tout ça avec les collants et les manches longues. Ils n'y ont vu que du feu. Sauf qu'à un moment, Jack un ami, m'a attrapé le bras et m'a serré, j'ai retenu mes larmes, la douleur était si intense. C'était comme m'enfoncer un couteau dans le bras .. Je suis partie tout de suite après, j'ai quitté la fac et j'ai fondu en larmes sur la route. J'ai attrapé un taxi et je suis rentrée chez moi. Mon maquillage coulait de partout . Mais ce n'était pas mon soucis, ni même les gens qui me regardaient. Je ne suis pas retournée à la fac pendant une semaine. Mes blessures ne partaient pas. J'ai dû annuler mon cours de danse que je fais avec Cath. C'était impossible pour moi de mettre un juste au corps, toutes mes ecchymoses auraient été vu. J'ai arrêté de donner des nouvelles à Max aussi, je ne voulais pas qu'il découvre ça. Je devais le tenir à distance pour ne pas qu'il m'approche, pour ne pas qu'il me touche. Et le connaissant si je ne laisserais pas me toucher on ne va pas rester longtemps ensemble .. » souffle-t-elle.

Les larmes coulent de nouveau sur ses joues. Je la prend dans mes bras en faisait attention à ne pas lui faire mal. J'essaye de la rassurer pour Max. Je lui dis qu'il doit vraiment l'aimer et que ça durera entre eux. Je lui dis ce qu'elle veut entendre alors que ce qu'elle m'a dit à son sujet me dégoûte. Je ne veut pas la blesser parce qu'elle a l'air de l'aimer son Max. Et puis je lui dis qu'il y a Cath qui sera toujours là pour elle, et moi, bien sur. 

Puis elle continu à me parler de l'enfer qu'elle vit avec son père. Elle me dit que si je ne recevais pas de réponse aux messages c'est parce qu'elle avait encore été frappé et qu'elle ne se sentait pas capable de faire comme si tout allait bien, que cette fois-ci c'était trop dure. Son père a encore sévi ce matin, avec autant de violence. Je n'arrive pas à croire qu'un père puisse faire preuve de tant de monstruosité envers son enfant. Diane semble si fragile à côté moi, elle, la fille si sociable qui souris toute la journée pour en fait dissimuler ses peurs et ses souffrances. Maintenant que je connais une partie de son histoire je vais l'aider. Son père paiera et je trouverais toutes les solutions pour le ruiner.

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Multimédia : Cath.

Risques (Luke Hemmings) FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant