Royaume en Perdition | Fanfiction Aventures

Chapitre 24 : A l'aventure, compagnons !

Coucou ! Comme promis, nous allons terminer cette foutue fanfiction une bonne fois pour toutes, à raison d'un chapitre toutes les deux semaines. Cette fanfiction sera en tournante avec La Dernière Âme, une fanfiction sur Five Nights At Freddy's que vous pouvez retrouver sur mon profil. Je suis vraiment désolée de cette absence de presque deux ans, cette fois-ci, c'est la bonne. J'ai d'ailleurs décidé de terminer mes fanfictions entamées (sauf Le Survivant de l'Enfer, que je ne reprendrais jamais parce que j'en serais incapable aujourd'hui). J'espère que ça vous plaira ! Bonne lecture !

ROYAUME EN PERDITION

Chapitre 24 : A l'aventure, compagnons !

Quatre chevaux avançaient calmement dans la forêt silencieuse. Aranwen, épuisée, somnolait sur le dos de Shinddha, qui ouvrait le chemin. Théo le suivait de près, sur Lumière, surveillant du coin de l'œil Balthazar derrière lui, le nez penché sur son vieux grimoire. Le cheval de flammes d'Enoch marchait près d'eux, le diable écrivant lui inlassablement dans un carnet. Grunlek fermait la marche sur son poney, lui aussi fatigué. Ils avaient quitté la maison de Shin un peu avant l'aube. La nuit courte qu'ils y avaient passé avait eu raison de leur moral.

"Eden me manque, lâcha soudainement Grunlek, pour briser le silence. Je sais pas, c'est comme si elle était dans ma tête, mais ça fait comme un manque en même temps...

- C'est ton lien psychique avec elle, répondit Bob sans lever le nez de son livre. Un animal druidique a besoin d'un lien mental avec son maître quel qu'il soit pour survivre. Sans ça, il meurt en quelques jours. C'est pour ça qu'elle était autant affaiblie quand on l'a trouvée la première fois. Le lien met des années à se construire, et il faut croire que c'est finalement arrivé.

- Et qu'est-ce que ça apporte, concrètement ?

- Si tu te concentres, tu peux ressentir ce qu'elle ressent. Si tu ressens un manque, c'est que tu lui manques aussi. "

Grunlek poussa un soupir. Savoir que sa compagne d'aventure se languissait de lui ne l'aidait pas à se sentir mieux. Il s'affaissa sur son poney et ferma les yeux, essayant de rattraper sa nuit en se laissant bercer par les pas réguliers de sa monture. Balthazar l'observa faire un instant, puis ferma son livre. Le voyage allait être long et il s'ennuyait déjà. Il se tourna vers son père. Son front était plissé, la plume dans sa main tapotant frénétiquement le bord de son carnet. Il était concentré.

"Qu'est-ce que tu fais ? demanda le plus jeune, curieux.

- J'écris mes mémoires. Mais tes petits yeux sont encore trop chastes et innocents pour lire ça. Tu ignores encore tout des orgies de démon, mon enfant. Je pourrais t'y emmener, un jour ou l'autre, je suppose. C'est ce que font les pères, non ? Sortir avec leurs enfants ?

- Papa, je ne veux pas aller dans tes fêtes nudistes...

- Pourtant, quand tu étais petit, ça ne te dérangeais pas plus que ça, la nudité. Je me rappelle d'un petit garçon qui courait cul nul dans le jardin pour crâmer un papillon. J'étais si fier de toi. Regarde comment tu as grandi. Tu es tellement rabat-joie."

Balthazar se crispa sur l'encolure de son cheval, les joues virant au rouge pivoine. Théo souriait étrangement, mijotant clairement quelque chose, alors que ses autres compagnons pouffaient de manière peu discrète.

"Papa...

- Quoi ? Tu es gêné ? Allons, tu t'es lavé tout à l'heure dans le ruisseau où l'on s'est posé et tout le monde te voyait. Tous tes compagnons ont vu ton derrière, fils, alors ne me fais pas la morale sur ce qu'il faut dire ou non. Et ton copain le paladin s'est rincé l'œil en plus.