J'ai aimé lui faire goûter au fruit interdit. Il a péché. J'en suis heureuse. Sa vie était parfaite. Puis, il m'a rencontrée. Je sais que je l'ai longtemps intrigué. Je l'ai observé. Il était un défi pour moi. Je devais lui voler sa virginité en un temps compté de deux semaines. Mes amis ont parié avec moi et, évidemment, j'ai accepté. Quand il s'agit d'argent, je ne peux pas refuser. J'ai bien fait, car pas moins d'une semaine après, le garçon était déjà en tenue d'Adam dans mon lit. J'avais gagné.
Néanmoins, je ne me suis pas arrêtée là. Je lui ai fait prendre de la drogue. Pendant que nous consommions, il me parlait. Il me racontait sa vie. Il me décrivait sa famille. Il me détaillait ses goûts. Il m'avouait son amour.
J'ai développé comme de la sympathie envers lui. Son corps d'adolescent et ses yeux intrigants m'ont poussée à continuer à le fréquenter. Nous nous voyions dans mon petit apparemment dès la fin de ses cours. Un week-end sur deux, il venait dormir chez moi. Enfin, par dormir, je veux dire : baiser, consommer, fumer, parler. Je lui ai appris à se servir de sa main. C'est vrai quoi, je n'aurais pas pu être là dès qu'il avait besoin de moi. Et, en dépit de la drogue, je lui ai également fait prendre confiance en lui. Je lui ai fait découvrir l'Amour d'après ce qu'il me disait. Mais moi, je ne l'aimais pas.
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