— Tu ne m'as jamais fait plaisir autrement qu'avec ta verge.
Mon visage se met à afficher une moue à laquelle il n'a jamais su résister.
— J-je, tu veux q-que je t-te-
— Doigte ? Oui, exactement, annoncé-je, souriant malicieusement face à son bégaiement incontrôlé.
— Je n-ne sais p-pas comment m'y prendre...
— Il suffit juste que tu mettes l'un de tes doigts voire plusieurs dans mon vagin ! Merde, c'est pas si compliqué que ça, si ?
— J-je-
— Arrête de bégayer.
Il hoche la tête et j'écarte mes jambes déjà dénudées, attendant que l'autre gamin se dépêche.
— Mets ton doigt dans ta bouche avant.
— Pourquoi ? ose-t-il demander.
—Enduis juste ton doigt de ta salive et fais ce que t'as à faire, sifflé-je.
Il doit s'estimer heureux : c'est la toute première fois que je le laisse dominer.
— Thereza, je ne veux pas te faire de mal...
— Je suis pas vierge, merde ! Je me suis déjà faite doigter par des filles et des gars avant toi donc ne m'invente pas d'excuses. Si tu n'es pas apte à le faire, je peux très bien le faire moi-même.
Je rapproche mes doigts de mon intimité mais il m'arrête rapidement en empêchant ma main de se rapprocher de son but puis entre durement un doigt en moi.
—Vas-y doucement.
Mes lèvres s'étirent en un sourire taquin, presque moqueur.
Il grimace et prononce :
— D-désolé-
—Ça va, ça va. C'est bien comme ça, le rassuré-je sans pour autant employer un ton doux.
— Après, est-ce que tu pourras, hum, me faire une, hum, faveur...?
— Quelle faveur ?
— Puisque je te doigte, j'aimerais bien que... enfin, tu sais...
— Que je te taille une pipe ? demandé-je, amusée, un sourcil haussé.
— Hum, oui...
Suite à son aveu, ses joues tournent au rouge cramoisi.
— D'abord, fais-moi jouir et ensuite, on verra.
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