Chapitre 14: Le retour.

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Et, franchissant cette porte, une petite silhouette encapuchonnée.

Mais cette silhouette, ils ne la connaissaient que trop bien.

Alors que tous les professeurs formaient un cercle autour d'elle, dans le but de l'arrêter, la jeune fille retira son capuchon.

Une chevelure blanche.

Des yeux rouges.

Froids.

Comme ils l'avaient connue.

C'était elle.

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Au sous-sol de l'Académie Alice, prison.

La jeune fille aux cheveux blancs ne pensaient pas que les cachots seraient aussi froids. En plus de lui rappeler les horreurs vécues avec ses parents, le tout n'était pas très confortable. Pour ce qui est de se faire attraper dès son entrée dans l'académie, elle s'en doutait... En fin de compte, ce n'était pas comme si la subtilité avait été sa priorité, pour une fois.

Alors de nouveau perdue dans ses pensées, un classique, des bruits de pas se firent entendre.

Une... Deux... Trois personnes...

Qui pouvaient-elles donc être ?, se demanda Alice, couchée par terre, les yeux rivés sur le plafond. Très intéressant, celui-là...

Alice ! murmura un peu trop fortement une voix masculine.

Elle fit semblant d'ignorer celui qui lui avait parlé, alors qu'elle observait avec un peu trop d'attention les fissures des murs ternes qui composaient sa cellule.

Alice, c'est Natsume ! fit le noireaux en s'agrippant aux barreaux, dans l'espoir que la jeune fille aux cheveux blancs lui réponde. Pourrais-tu me regarder au moins s'il te plait ?

Je ne connais pas de Natsume, répondit Alice, toujours concentrée sur le plafond.

Tu dois savoir qui je suis, alors, dit Ruka d'un ton qui se voylait moqueur en sortant de l'ombre. Tu es bien celle qui est passée par dessus le mur de l'Académie sans aucun problème, nous abandonnant ?

Elle ne répondit pas, toujours concentrée sur les fissures du plafond. Combien de personnes ont-elles été enfermées ici ? pensa l'albinos, ignorant royalement les paroles prononcées par le jeune homme.

Je croyais qu'on était amis, ajouta le blondinet d'un ton presque douloureux.

Seul un "hmmm", en provenance de la jeune fille, lui fut donné, ce qui était déjà un bon début.

Natsume reprit à nouveau la parole. Tu ne crois pas que tu devrais nous expliquer où tu étais passée pendant cette derni-..

C'est ce qu'il voulait demandé, mais il fut interrompu par un sifflement aigu: quelqu'un approchait et Mikan venait de les prévenir.

On va revenir, ajouterèrent en coeur les deux garçons avant de partir en courant, disparaissant dans l'ombre, sans attendre la réponse d'Alice.

Quelques secondes passèrent ainsi, dans un silence total avant que d'autres pas ne se fassent entendre: cette fois, ce n'était qu'une personne.

Et alors que la clef s'enfonçait dans la serrure afin de la deverrouiller, une seule phrase, prononcée faiblement, franchit les lèvres de l'albinos:

Si seulement tu savais...

Elle fut cependant couverte par celle d'un homme, vêtu complètement d'un habit noir, un masque blanc dissimulant une partie de son visage.

Et bien, ma chère nièce, ne t'ai-je pas manqué ? prononça Persona d'une voix sadique, alors qu'il entrait dans la cellule.

Dans ses mains, un seul objet s'y trouvait. Et pendant que la pointe d'un tisonnier encore brûlant s'enfonçait dans la chair de sa nièce préférée, l'homme au masque blanc riait, sans jamais s'arrêter.

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Bon, je sais, ça fait un moment... Mais les études sont dures ! Si vous avez des suggestions quelconques, bien vouloir les placer ici !

Bonne journée / soirée.

Ps: Je vais essayer d'écrire plus souvent, mais je ne fais pas de promesses.

Gakuen AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant