Chapitre 12 : Une simple enfant...

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Alice ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Et bien... De l'escalade ? laissa échapper la jeune fille en continuant de grimper. Elle y était presque ! Elle se hissa sur le haut du mur avant de s'y asseoir.

Tu devrais descendre, ce n'est pas très sécuritaire. fit Ruka, l'observant d'en bas.

Hm... Non... J'ai bien aimé ta compagnie, blondinet, mais je dois y aller. expliqua-t-elle en se levant.

Alice ! fut le seul nom qu'elle entendit alors que se lançait dans le vide, serrant son habit d'hôpital contre elle.

Direction : la liberté, ce dont elle avait toujours rêvée.

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Et c'est ainsi... Qu'elle atterrit comme un magnifique oiseau ayant perdu ses ailes sur le gravier, face contre terre.

Joli atterrissage, se dit la jeune femme alors que ses os la contredisait, toujours écrasée sur le sol, face contre terre, ses vêtements d'infirmerie étendus autour d'elle. Oh, douleur...

Depuis quand était-elle aussi vieille ? Était-elle restée dans l'infirmerie pendant 20 ans, sans qu'on ne lui dise ?

Mais, plutôt que de faire la merveilleuse contemplation de son vieux corps... Peut-être que se lever serait une bonne option. Après tout, ce n'est pas comme si quelqu'un allait venir la chercher pour la ramener à l'intérieur de l'académie, non ?

Ou peut-être que si, fit-elle tandis que, dans un faible gémissement d'inconfort, probablement dû au fait que son corps avait été amorti par du gravier, au lieu d'une matière ou d'un objet plus confortable.

Une fois debout, la jeune fille tapa sur ses vêtements dans le simple but de les lisser et de les rendre un peu plus présentable.

Présentable ? Un faible rire s'échappa de ses lèvres lorsque, constatation faite, elle se rappela que des vêtements d'hôpitaux ne pouvaient pas paraitre présentable. Ils pouvaient cependant être plus présentables que les habits fournis par ses parents. Bien plus présentables...

Mes parents... Une expression froide fit place sur son visage blanc comme neige, ses yeux laissant place à un dégoût refoulé envers ceux qui lui avaient donnée vie.

Elle avait presque envie de vomir.

Cela faisait cependant un certain temps qu'ils n'avaient pas pris place dans ses pensées...

Serait-ce en raison de l'académie ? Cette Académie où ils empêchent les enfants de sortir ?... pensa-t-elle alors que l'image de Ruka surgissait dans son esprit. 

Ruka et son expression paniquée alors que son corps disparaissait de l'autre côté du mur de briques.

Et...

Natsume...

Natsume et sa promesse. Sa promesse de l'aider.

CLANG.

Le bruit d'une porte qu'on ouvre.

La porte de l'Académie. Et un cri. Son nom. Alice !

Une voix de garçon.

L'albinos ne pris pas le temps de se retourner.

Elle s'élança aussi vite qu'elle put sur ses jambes amochées.

Je reviendrai, cria l'albinos à ceux qui tentaient de l'atteindre.

Elle reviendrait... Mais pas de cette façon.

Elle reviendrait. Mais plus forte.

Pour obtenir les privilèges dont les enfants avaient envie.

Même si elle savait pertinemment, que son enfance n'en avait pas été une. Et qu'elle n'était déjà plus...

Une enfant.

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Hellow, gentils lecteurs/lectrices qui ne me détestent pas parce que j'ai abandonné provisoirement l'écriture de cette magnifique et sublime fanfiction pendant les derniers mois...?

Mais, sinon, j'espère que vous apprécieriez.

Bonne lecture !

Gakuen AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant