Sale caractère .

Chapitre 1

- Putain mais tu peut pas faire attention ?!
Elle prit le livre qui lui était tombée des mains et partit, énervée.
Elle ne pris même pas la peine de regarder qui l'avait bousculé, elle avait d'autres choses à faire.
Elle se dirigea vers son casier pour prendre les affaires de ses premières heures de cours jusqu'au repas. Elle n'aurait pas le temps de repasser avant l'heure du déjeuner.
Elle ferma son casier, et se dépêcha de rentrer dans sa classe principal, ou la majorité de ses cours auront lieu pendant l'année.
- Dégagez... marmonna-t-elle alors que des gens étaient attroupés au milieu de la classe, l'empêchant d'accéder à la dernière table au fond de la salle, sa place préférée.
Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde stationnaient, mais elle n'en avait clairement rien a faire.
- Putain mais dégagez merde ! Cria-t-elle en voyant que même en les poussant, personne ne bougeait.
- Enfin... C'est pas trop tôt. Dit- elle alors que tout le monde se retournait pour la laisser passer.
- Faut te calmer ma belle ! Dit un garçon alors qu'elle se laissait tombée sur sa chaise, déjà fatiguée.
- Ta gueule. Lâcha-t-elle doucement, mais assez fort pour qu'il l'entende.
- Ta dit quoi la ?! Dit le garçon en se levant.
- Je t'ai dit de te la fermer, t'a pas entendu ?
- Tu va voi...
- Asseyez vous tous a vos places tout de suite !!
"Au bonjour madame la folle dingue" se dit la jeune fille en esquissant un léger sourire.
C'était madame Purain, la prof de math un peu bargeot qui passait son temps a hurler sur tout le monde. Le garçon qui se tenait devant elle lui lança un regard noir, puis partit s'assoir a sa place.
Elle sortit son iPod et ses écouteurs de son sac, et chercha une musique dans sa playlist. Hum... Du Charles Aznavour, parfait.
Elle était une pro dans l'art de mettre ses écouteurs en cours sans se faire prendre. Elle ne pouvait pas vivre sans musique. La musique alimentait sa vie, elle lui permettait de s'évader le temps d'un morceaux, de ne plus penser au moment présent. Elle avait toujours préférer la musique aux gens qui l'entouraient. La musique ne pourrait jamais être infidèle, elle. Elle mis son iPod en mode aléatoire, et commença a écouter le cours d'une oreille distraite. Elle comprenait ce que le professeur disait d'une facilité déconcertante. Elle avait toujours exceller dans les matières scientifiques, et dans toutes les autres matières d'ailleurs. Pourtant, elle préférait largement le domaine artistique. Le dessin en particulier.
Un cri la tira de sa rêverie. Elle avait décroché au moment ou la prof corrigeait les exercices. Elle savait qu'elle avait bon de toute façon. Pour la première semaine de la rentrée, Mme Purain c'était contenté de leur donner des exercices de base, pour les remettre dans le bain.
- MONSIEUR ZACH BURNS, ENCORE UN MOT ET C'EST DEHORS .
- Ça va ça va j'arrête calmez vous madame ! Dit le garçon en question, mort de rire.
Elle leva les yeux vers lui. Il était a deux tables d'elle au milieu de la salle, ce qui lui donnait un angle parfait pour qu'elle puisse le regarder sans qu'il ne la remarque. Alors c'était lui qui avait provoquer l'attroupement de ce matin...
Elle le détailla :
Assez grand, avec des cheveux brun bouclés qui lui entouré le visage, une bouche pulpeuse, un nez droit. Le voyant de profil, elle ne pouvait pas voir la couleur de ses yeux. Quoi qu'il en soit, c'était un beau garçon. Il avait l'air sur de lui, et il devait savoir qu'il plaisait.
"Encore un garçon comme les autres " se dit-elle en détournant le regard.
Le reste de la matinée se passa tranquillement, hormis les quelques jurons criés de temps en temps sur les gens qui lui tapaient sur les nerfs. Cela faisait un an qu'elle était arrivée dans cette école. Elle avait déménagé de France pour s'installer a Londres, sa mère voulant retrouver sa propre mère, qui s'était retrouvé seule après la mort de son mari. Elle avait aimé Londres. Elle aimait la mentalité des Anglais, leurs accent British qui donnait l'impression qu'ils chantaient lorsqu'ils parlaient... Et par dessus tout, elle adorait le temps de cette ville. Elle avait toujours aimé la pluie, cette eau purement naturelle qui venait du ciel. Elle venait comme bon lui semblait, repartait quand elle en avait envie. La pluie était une des rares choses que l'Homme ne pouvait pas contrôler.
Aujourd'hui, il pleuvait. Elle sortit du bâtiment pour aller à la cafétéria, ses écouteurs vissés dans les oreilles. Elle avait tellement traîné qu'il n'y avait presque plus de queu lorsqu'elle arriva pour prendre un plateau repas. "Cool".
N'ayant pas très faim, elle prit juste une salade et une bouteille d'eau. Elle s'installa dans une table vide, et commença son repas, la tête dans le plat.
Un gros boum sur la table la fit sursauter.
- Nan mais tes malade ?! Tu ma faire peur abrutie ! Dit-elle en relevant la tête, énervée.
- Excuse moi, c'était pas voulu... dit le garçon en face d'elle, pas du tout désolé. Il s'était installé à sa table, comme si de rien n'était. Elle le regarda. C'était le garçon de tout a l'heure, le Zach.
Elle enleva ses écouteurs lentement tout en continuant a le regarder.
- Tu veux quelque chose ?
- Es que je peux manger ici ? Je suis nouveaux et je ne connais personne.
Elle le fixa quelques secondes puis haussa les épaules, se reconcentrant sur son repas.
- Hey Zach ! Qu'est ce que tu fou ? Tu mange pas avec nous ? Dit un garçon un peu plus loin.
Comme dans la majorité des lycée, il a des groupes de gens : les populaires, les intellos, les geeks..., et ceux qui venait de parler a zach faisait partie du clan des populaires, elle en était sûre.
"Ben voyons... J'aurais du m'en douter" Se dit la jeune fille.
- Non désolé les gars, je mange avec une amie aujourd'hui !
La jeune fille haussa un sourcil.
- Je crois que nous n'avons pas la même définition de "connaître personne ".
Zach haussa les épaules.
- Comment tu t'appelle ? Lui demanda-t-il.
- Pourquoi est-ce que je te répondrai?
- Et pourquoi pas ?
- J'ai entendu dire que répondre a une question par une autre question, ça ne se fait pas.
Il sourit, amusé.
- Ce n'est pas ce que tu as fait quand je t'ai demander ton prénom?
Elle ne put s'empêcher de sourire a son tour. C'est qu'il avait de la repartie.
- Lola. dit-elle.
- C'est très beau. Je suis...
- Zach, Je sais.
Une étincelle alluma son regard .
- Ah bon ? Alors tu sais que je...
- Que tu...?
- Non rien... D'où est ce que tu me connais ?
- Du cours de math. Et je connais ton nom par ce que Mme Purain l'a hurler pendant le cours.
- Ahh oui... C'est vrai ! Dit-il, heureux tout a coup, bien qu'elle ne compris pas pourquoi .
Un petit silence s'installa, et elle commença a mâchouiller un morceau de salade, sans vraiment y prendre goût.
- Tu es française ? Repris-t-il.
- C'est un interrogatoire ? Lui répondit- elle, même si elle était curieuse de savoir comment il avait deviné, sachant que son accent était très peu prononcé.
- Non, sourit -il, je veux juste en apprendre plus sur toi. Alors ?
- Oui, je suis française. Soupira-t-elle après quelque secondes.
- Tu peux me le dire si je te dérange...
- Tu me dérange.
- Tu n'est vraiment pas très sociable ! Sourit-il.
"Comment peut-il sourire autant alors que je n'arrête pas de le rembarrer..." Se demanda-t-elle un peu exaspérer.
- Si tu continue a sourire comme ça à longeur de journée, tu risque d'avoir des rides avant 30ans.
Il rigola. "Il a vraiment un beau rire" se dit-elle. Il avait une voix grave, mais un rire beaucoup plus aiguë, sans l'être trop. "On dirait une mélodie ..." Se surprit-elle a penser.
- Pourquoi tu es toute seule ?
- Par ce que je n'ai pas d'amis. Dit-elle simplement. Elle n'avait pas l'air triste, et elle ne l'était pas. Si elle n'en avait pas, c'est qu'elle l'avait voulu.
En France, elle avait toujours était très entourées, et même assez populaire. A vrai dire, elle avait tout pour l'être. Elle était très belle. De beaux cheveux blond cendré lui arrivant au dessus de la poitrine, de grands yeux marron noisette qui virait au vert au soleil. Un petit nez en trompette, une bouche dessiné, avec une lèvre inférieur un peu plus épaisse que la supérieur. Avant, elle apprécier être regarder, elle aimer plaire.
Mais lorsqu'elle est partit pour Londres, tout ceux qu'elle avait considéré comme des amies avaient perdu contact avec elle, notamment sa soit disant meilleure amie, qui était sortit avec son ex une semaine après son départ.
Elle avait été blessée et depuis cette période, elle s'était renfermée sur elle même, considérant que tout le monde étaient hypocrites, et qu'avoir des amies ne ferait que lui voiler la face sur le monde pourrie dans lequel elle vivait. Elle était consciente qu'elle mettait tout le monde dans le même sac, mais le risque de souffrir était trop élever pour qu'elle ne le prenne.
- Pourtant tu pourrai en avoir très facilement...
- Mais je ne cherche pas a en avoir.
- Mais pourquoi ? Demanda-t-il.
- Par ce que. Ah quoi sa sert de s'attacher a une personne en sachant qu'elle te trahira un jour ou l'autre ? Je préfère me préserver de tout ça. Dit-elle en essayant de contrôler ses nerfs qui menaçait de lâcher. Ce garçon l'agaçait a poser autant de questions inutiles.
Après quelques secondes de silence, il reprit :
- Tu as quelque chose de prévu ce soir?
- Oui. Répondit-elle du tac au tac. Et c'était vrai. Ce soir, elle devait voir sa grand mère. Ça faisait déjà plusieurs jours qu'elle ne l'avait pas vu.
- Tu me dit la vérité...? Demanda Zach, la toisant.
- Oui. Et même si je n'avais rien a faire je ne sortirai pas avec toi.
- Qui a dit que je voulais sortir avec toi? Lui dit-il, moqueur.
- Tes yeux. Répliqua la jeune fille.
- N'import...
En entendant la cloche sonner, elle se leva rapidement et rassembla ses affaires. Cette conversation avait durée beaucoup trop de temps a son goût.
- Sa sonne ! Je te laisse. Je ne veux pas arriver en retard en cours.
Elle se dirigea rapidement vers l'établissement numéro 4, ou elle avait français. "Ce lycée est vraiment énorme..." Se dit-elle alors qu'elle monter les escaliers.
Elle sentie tout a coup un bras l'agripper.
- Attend moi ! Tu marche beaucoup trop vite !
Elle se retourna. Zach se tenait devant elle, les joues rosées au cause de sa course pour la rattraper.
- Qu'est ce que tu veux encore ? Lui dit-elle en soupirant.
- Je t'accompagne à ta classe. Dit-il.
- Je pense être assez grande pour marcher jusqu'à ma classe sans que quelqu'un m'y accompagne.
Il haussa les épaules.
Elle leva les yeux au ciel.
Et ils dirigèrent vers la classe.