Et si c'était vous ??

Tactique inversé !!!

Pdv de Juliane

Je sais pas depuis combien de temps je suis assise par terre à regarder mes pieds. Mais je commence à avoir mal au derrière.
Ce petit con de Jimin qui a osé me frapper.  Je vais lui couper sa tête a celui la.  Je sers mes poings en y repensant.  Comment j'ai pu me faire avoir aussi facilement !?
Moi !!!!
Une agent de haut niveau !
Moi qui voulais découvrir ou mes amies ont été amenées.
Je ne suis qu'une bonne à rien !!!
Et le chef qui comptait sur moi pour mes talents de hakeuse.  Je vais faire comment maintenant.
Je suis enfermée dans cette petite caisse étroite et sans issus.  Depuis tout a l'heure je me sens balotée comme si on me transportait ailleurs.
A deux reprises j'ai du me couvrir la bouche pour ne pas vomir mon petit déjeuné.
Le moment est mal choisi pour me poser des questions mais je ne peux m'empécher de m'apitoyer sûr mon sort.
Je suis vraiment bête de ne pas avoir réagi face a l'ennemi.  Mon esprit se bloque quelques secondes...
Mon cerveau atteint son apogée‚ mes neurones se réveille petit à petit et mes sens se décuplent.  L'aboutissement de ma réflexion me permet de penser à autre chose. Je me concentre sur une des planches de ma cage‚ quand tout à coup un bruit survient.  Ma cage crissa puis se soulèva lentement après quelque seconde de silence‚ elle se déplaca rapidement en terrain inconnu. Je ne bougeai pas d'un pouce en alerte‚ mon corp tendu comme une flèche ne répondait pas au secousse.
La caisse‚ au bout d'un long moment qui  parut interminable‚ se posa doucement à terre. 
Puis plus rien le vide...
C'était insupportable ce silence et ne faisait que durer.
Au bout de 3 heures ce suplice s'arrêta mais à mon grand regret un bruit encore plus énervant me vrilla les oreilles.

Tic Toc

Tic Toc

Tic Toc....

Aaaaahhhh !!!!!!

Mon ventre se serre et mon corps entier se contracte de peur.  Ma respiration se coupe automatiquement à l'entente de ce crie. La peur grimpe en moi aussi vite qu'un animal qui se carapate devant son predateur.
ce cris de détresse me fait penser à quelqu'un que je connais‚ mais qui‚ je ne sais plus !
Le nom est sur le bout de ma langue mais impossible de le retrouver‚ pourtant il m'a l'air si familier.
Le cris redouble mais de pleine comme le précédent‚ je ne peux m'empécher de donner un grand coup dans la caisse. 
Je tremble de rage et d'impuissance‚ je ne peux pas laisser cette personne se faire massacrer sans rien faire quand meme.  Je ne suis pas une agent pour rien quand même‚ un peu de défi n'est pas interdit.  Enfin plutôt gros comme defi...
Je tape encore et encore comme une folle ce putain de truc va lâcher oui.  Je donne des coups de poings de pieds sans m'arrêter.  Je cris comme une folle :

"Laissez moi sortir tout de suite !!!!"

J'ai beau taper‚ secpuer‚ crier‚ frapper.  Aucun bruits ne me parvient je trouve cela plutôt étrange soi le monde est sourd soi ils sont partis à cause du bruit que je faisais.

"Hé !!! il y'a quelqu'un ???"

Pas de réponse‚ inquiète je ne bouge plus et attends. 
Toujours comme si un ange était passé‚ le silence règne.

Bon ça suffit maintenant j'en ai plus que marre d'attendre ici.
Il y a bien une solution pour sortir d'ici.  Je vais la trouver et je ne vais pas abandonner si tôt.
Je prends mon courage à deux mains et cette fois-ci j'observe avec attention la caisse dans tous ces détailles. Une imperfection doit bien se dessiner dans cette cage de bois. Curieuse je m'approche quand tout à coup je vois une des planches que j'ai frappé tout a l'heure fendillée à un endroit bien particulier. Mes doigts l'effleure lentement elle grince sous la pression. Le bois rugeux et la sève encore gluante s'aggripe à mon pouce.
Je me plaque contre le bord opposé‚ prends une grosse inspiration et pousse aussi fort que je peux sur mes mains et lance mes jambes qui atterrissent droit sur la planche cassée.
Elle se brise d'un coup dans un bruit sec.  Je ne peux retenir mon soufle de peur d'être entendu.  Enfin avec tout ce bazard si personne ne m'a entendu c'est qu'ils sont bouchés à un point. Je sors lentement en essayant de ne pas trop attirer l'attention‚ même si c'est perdu d'avance. Toujours dans le noir je tâte à l'aveugle sans trop savoir ou je vais. Je rencontre parfois des obstacles sur mon chemin‚ ma vue commence a s'habituer a cette pièce exigue. Elle ne contient aucun meuble et je peux apercevoir sur les murs du papier peint en très mauvais état. Arraché de toute part‚ cela  renforce mon impression de malaise et de peur.
Plutôt renfermée sur elle même la piece sent le moisi et l'odeur du vide du rien.
Toujours troublée je me déplace telle un félin en pleine exercice. 
L'adrelaine monte quand ma main se renferme sur la poignée de la porte. Je ne peux m'empécher de penser que je suis seule sans défense et que si je me fais attaquer je risque gros.
Mes yeux se ferment et je pris en mon fort intérieur d'avoir de la chance. La porte grince et s'ouvre en grand‚ je plonge la tête puis tous mon corps dans les ténèbres.