! Couverture réalisée par @AuroreCht !
Ce livre contiendra, comme indiquer dans le titre, des imagines sur James Buchanan Barnes uniquement.
Il s'agira uniquement de traduction donc les textes originaux ne seront pas de moi mais vous aurez pour cha...
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Tu n'avais pas besoin d'un thérapeute. Tu le savais. Et tu avais été agressée ? Comme beaucoup d'autres personnes. C'était juste une insomnie. Pas grave.
Sauf que, au fond de toi, tu savais en quelque sorte que ce n'était pas une insomnie et que c'était un gros problème. C'était des cauchemars terribles, sursautant au moindre bruit, mais le pire, tu ne pouvais pas rester seule.
C'était la raison pour laquelle tu ne pouvais pas dormir. Rien que la pensée de perdre conscience dans ton appartement, seule, la nuit, t'as effrayé. Et tu ne pouvais pas rester seule, même si tu étais réveillée. Tu devais donc chercher une option pour passer tes nuits jusqu'à ce que tu sois si épuisée que dormir seule importerait peu.
Ta sœur refusait de te laisser passer des nuits blanches, affirmant que ce n'était pas une solution et que tu devais consulter un thérapeute. Tu avais directement refusé, et tu ne savais plus quoi faire.
Tu étais arrivée dans le hall de ton immeuble, pensant qu'il pourrait y avoir quelqu'un. Il était un peu plus de minuit. En arrivant là-bas, tu as entendu des bruits sourds, des couts et des grognement. les sons t'étaient familiers, donc ils ne t'ont pas fait peur. Ils venaient du centre de fitness.
Tu as marché vers eux , surprise, regardant à travers les portes en verres un homme qui semblait vouloir tuer le sac de boxe qu'il frappait. Il était grand, très musclé, aux épaules et à la poitrine larges, les bras bombés sous son t-shirt à manches longues, ce qui en soi de perturbait. Il transpirait abondamment, l'air dans la grande pièce était humide, alors pourquoi ne pas aller chercher un gilet de sport ou tout autre vêtement de même sorte ?
Tu n'y avais pas trop réfléchi, tu venais d'entrer dans le gymnase. Il te jeta un bref clin d'œil, probablement curieux de savoir pourquoi tu venais si tard. Mais il ne pouvait pas te juger, il était là aussi.
Tu as placé ton sac à main à côté du tapis roulant et l'a démarré. Tu n'avais aucune intention de réellement travaillé. Tu ne pouvait juste pas être seule. Avoir cet autour te réconfortait.
Et si c'est lui qui te chope ? Ton esprit ce demandait. Tu as soupiré mentalement et tu l'as regardé à nouveau. Il te tournait le dos, respirant lourdement et des grognement lui échappait de temps en temps lorsqu'il frappait le punching ball. Quelque chose te disait que tout irait bien en sa compagnie.
C'est devenu une sorte de routine. Pendant les deux semaines d'après, tu te présentait au centre à minuit exactement, seulement parce qu'il y était déjà.
