Je ne sais comment j'ai survécu
A cette macabre affaire
Et pourtant j'en ai tout vu
Jusqu'à la mort de mon frèreCette tragédie a commencé
Quand sonna cinq heures au clocher
C'est la que les meurtriers sont entrés
Dans une petite maison du quartierLà vivaient six personnes
Un homme, sa femme et leurs quatre enfants
Ils en furent alertés par une alarme qui sonne
Je l'entends encore de temps en tempsA peine dans le salon, ils ont abattu
Devant nos yeux à tous et d'une balle dans le cœur
Mon père qui était alors le seul à les avoir vu
Ma sœur, Julia, vint se blottir contre moi en pleursNous entendîmes un rire venant de derrière nous
Avant qu'une femme ne s'avance pour écarter de moi
Ma sœur selon eux trop bruyante pour rester parmi nous
Elle reçu dans la tête des balles au nombre de troisCe n'étais que le début, ils nous attrapèrent tous
Et nous assirent au sol, en cercle et en silence
On nous pris par les cheveux, une lame dans le cou
Ils se mirent à compter tous à la même cadence10, 9, 8, 7, 6, 5, j'en oubliai la fin
Je ne me souviens que de la tête de ma mèreQui, remplie de chagrin, serrait très fort ma main
JE compris qu'il n'y aurait pas de retour en arrièreJe n'ai pas survécu
A cette macabre affaireEt pourtant j'en ai tout vu
Jusqu'à la mort de mon frèreIl était face à moi
Sans peur face à la mort
Il est mort juste avant moi
Nous avons subit le même sort
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dans le noir elle est tapie
Poesía"Quelques" petits Poèmes. Vous le remarquerez peut être, je style varie peu à peu dans les poèmes, le premier date d'il y a quatre ans.