Les Héritiers d'Andromaque

Un retour fracassant

Le lendemain matin Léonie se rendit aux appartements d'Elérina s'attendant à la trouver parfaitement réveiller à lire en l'attendant comme à son habitude. A la place de quoi elle la trouva plongé dans un profond sommeil surprise elle se demanda un instant si il ne fallait pas la laisser dormir mais elle savait que les journées de sa majesté étaient très chargée et que même si elle le souhaitait elle ne pouvait pas se reposer pour le moment. Léonie se dirigea donc vers les épais rideaux de velours gris  qui bloquait les rayons de soleil de début de journée et les tira elle les attacha sur le coté avec l'épais cordon argenté accroché de chaque côté du mur. Les rayons du soleil vinrent caresser le visage endormi d'Elérina et chauffèrent doucement sa peau d'albâtre.  Elle peina à sortir de sa torpeur et se redressa dans son lit, ses jambes glissèrent avec délicatesse pour se poser sur le sol. Elle chercha Léonie du regard et posa sur cette dernière un regard semi-endormi accompagner d'un doux sourire.

-Bonjour Léonie

-Bonjour votre majesté

- Je crois que j'ai un peu abuser de la fête hier soir dit-elle avec un sourire en coin

Léonie connaissait sa reine et elle n'était pas dû genre à se laisser top aller aux festivités mais si c'est la ce qu'elle préférait déclarer Léonie n'allait pas la contredire. A la place elles procédèrent à sa toilette comme à leur habitude. Au cours de ses dix dernières années le corps d'Elérina avait profondément changé devenant celui d'une femme, Léonie qui avait vu ses changements s'opérer juste sous ses yeux n'en restait pas moins ébahi.  La où hier encore lui semblait -il se trouvait les trait d'une jeune enfant se trouvait maintenant les trait fins et délicats d'une beauté incomparable, un visage si fins et éclatant que même les meilleurs sculpteurs du pays ne saurait lui rendre justice soutenu par un cou gracile qui se terminait à la naissance d'une poitrine opulente, ronde et ferme suivi par des courbes fines et un ventre plat, l'arrondi parfait de ses fesses et le parfait triangle de son intimités  se terminaient  par de longues jambes qui prenait fin avec de magnifique pieds fins. Si quand elle était enfant Elérina était déjà considérer comme étant d'une rare beauté  en grandissant  elle était devenu le joyaux le plus pur, beau et rare que cette terre eu portée. Tant et si bien que nombre prétendants se présentaient constamment au palais sans grande considération pour celui à qui sa main était déjà promise. Léonie s'enorgueillissait chaque jour de l'attention que Elérina recevait. Elle savait bien que la nature avait fait le plus gros du travail mais elle était celle qui la mettaient en valeur tous les jours. Aujourd'hui elle avait rassembler les longs cheveux blond blanc d'Elérina en une queue de cheval  attacher grâce à une tresse qu'elle avait fait avec les cheveux de cette dernière au préalable. Elle avait choisi un diadème en or serti d'améthyste avec des boucles assortit et un collier en or fin au bout du quel se trouvait une améthyste taillé en pointe qui reposait à la naissance de sa poitrine.  Pour ses vêtements Léonie avait choisi une longue robe bustier d'un violet sombre cintrée à la taille par un morceau de soie blanche qui se mélangeait au plis fluide de l'étoffe. Pour finir elle passa au maquillage elle lui noircit légèrement les yeux pour faire ressortir le bleu orageux de ses yeux, lui rosit un peu ses lèvres charnues et lui poudra de manière subtile ses joues lisse . Une fois son chef d'œuvre terminer elle montra le résultat à sa majesté.

- Eh bien Léonie je dois avouer que ton travail est resplendissant. dit Elérina

- Vous me flattez majesté maintenant si vous le permettez je vais retourner au quartier des domestiques vous devriez allez petit déjeuner.

- Oui merci beaucoup Léonie va donc te reposer.

Léonie quitta les appartements d'Elérina suivi de près par cette dernière. Elérina se dirigea vers la salle à manger, elle croisa au passage plusieurs domestiques et dignitaires avec qui elle conversa brièvement puis attirer par les odeurs alléchantes provenant de la salle à manger elle pressa le pas. Elle fit ouvrir les lourdes portes en acajou et se retrouva face à face avec Caleeb qui lui tendit le bras pour l'accompagner à sa place. Comme à leur habitude ils s'asseyaient l'un à côté de l'autre. C'est là que Constant fît son entrée et à nouveau le cœur d'Elérina manquât un battement cependant elle ne laissa rien paraitre.