Glasgow - Tome 2 {Terminé}

Chapitre 9 : C'est toi le loup

Ahlala... très long chapitre avec un jour d'avance ! je l'ai terminé tout à l'heure et j'étais trop impatiente pour attendre demain, alors le voici.

Je vous préviens, il fait plus de 2000 mots, donc bon courage ! On se retrouve à la fin comme d'hab. Bonne lecture mes petits loups ;) 

 Kaylie 

Guidée par mon instinct, je coure vers la baie-vitrée qui donne sur le jardin extérieur, puis plus loin, vers l'une des froides forêts de Glasgow, prête à montrer à Logan ce dont je suis capable.

À la lisière des bois, je sentis une présence dans mon dos. En coup d'oeil, je reconnu Anna. Son rouge à lèvre était éparpillé autour de sa bouche et la bretelle de sa robe tombait mollement sur son épaule.

- Tu as entendu toi aussi ? Demandé-je.

- De quoi tu parles ? Je t'ai vu depuis la fenêtre de la chambre t'enfuir pendant qu'on avait le dos tourner. Tu crois tout de même pas que tu vas pouvoir nous échapper aussi facilement ? rugit la belle blonde en pensant que j'essayais de mettre les voiles.

- Sérieusement, tu n'as pas entendu les cris humains qui se sont transformés en cris de loup ?

Elle fulmine avant de m'attraper le poignet pour me ramener à la fête. Fatiguée d'être prise pour une poupée de chiffon, je m'échappe de son emprise.

- Retourne te faire baiser si ça te chante mais j'ai entendu un loup et je vais le capturé ! J'en ai marre d'aller en cours d'en l'espoir d'en croiser un. Il est là-bas je l'ai entendu ! Hurlé-je en montrant la forêt dense.

Elle hésite.

- Allons chercher mes frères avant.

- Vas-y si ça t'amuse, moi j'y vais maintenant. Il aura le temps de fuir si on attend !

Je tournais déjà les talons quand je l'entendis murmurer une formule magique. Quand je basculais pour la voir, Anna n'avait plus la même allure. Elle était brune, plus petite et son visage n'était pas le sien.

- Je t'ai métamorphosé aussi. Si le loup nous échappe, il ne connaîtra pas ton vrai visage. Allons déjà chercher Taylor !

Je ne répondis pas et couru vers les arbres tout en coinçant une mèche de cheveux roux qui ne m'appartenait pas derrière mon oreille.

Faisant confiance à mon ouïe, je slalomais entre les troncs en courant à une vitesse folle. Les branches me lacéraient les bras et le visage, mais ma peau cicatrisait déjà.

À quelque pas, des gémissements humain attirèrent mon attention. À pas de loup (sans aucuns jeux de mots de ma part) j'avançais vers l'humain visiblement bien amoché.

Ce dernier était un homme d'environ mon âge. Il portait la même veste que Taylor, mais cette dernière était tâchée de sang, comme son visage et son pantalon baissé jusqu'aux cheville. Son entre-jambes n'était qu'un sordide mélange de chaire et de liquide chaud.

Cette substance noirâtre déclencha en moins une soif incontrôlable. Elle réveillait chaque parcelle de mon corps. Mes canines sortaient déjà de ma mâchoire, prêtent à lacérer ce corps encore vivant. Mon sang bouillonnait dans mes veines comme de la lave, excitant chaque cellule, chaque terminaison nerveuse. Ma peau surchauffait et me donnait l'impression d'être trop étroite pour moi. J'avais mal jusqu'aux os, mais le plus insupportable restait cette faim. Un besoin incandescent, un désir pulvérisateur, une soif incoercible.

À ce moment précis, je me fichais bien de savoir s'il avait mal, s'il pouvait s'en sortir ou si assassin était encore dans les barages. Je ne souhaitais qu'une seule chose : boire ce sang luisant et encore chaud.