Oiwa, c’est la mère de tous les fantômes du Japon. Tout part d’une rumeur, colportée autour de la porte de Rashomon, à Kyoto, où passaient les marchands à l’époque Edo. C’est une période de paix à la fin du XIXe siècle où tous les clans sont unifiés, donc les samouraïs n’ont plus de raison de se battre, et beaucoup deviennent des ronin, c’est-à-dire des guerriers errants qui se vendent au plus offrant – ça donnera naissance aux yakusas.
Dans la légende, Iemon, un samouraï déclassé devenu fabricant d’ombrelles, est fasciné par cette musicienne joueuse de biwa, le luth japonais, d’une très grande beauté, et l’épouse. Puis le seigneur local décide de redorer le blason de sa famille en mariant sa fille à un samouraï. Iemon, qui est un arriviste, se dit qu’il est plus avantageux d’accéder à une famille riche et aristocratique, mais pour cela, il doit se débarrasser de son épouse. Il va donc l’empoisonner, la faire violer et la défigurer. La pauvre finit par devenir folle et se suicide. Mais elle va revenir d’entre les morts pour réclamer justice.
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Légende d'horreur japonaise
HorrorVoici un livre recueillant tout un tas de légendes horrifiques japonaises, de la plus bizarre à la plus effrayante. Bonne lecture et bon frisson ?