ZZZZ. Intrusion

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Nathan a raccompagné Zvetlana chez elle, puis est allé voir Carolina qui lui a expliqué avoir des problèmes de famille. 

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Pdv : Zvetlana :

Je referme brutalement la porte de chez moi. Ouf. Sauvée. Nathan m'a mit très mal à l'aise. Ou c'est moi qui ai foutu un malaise, je n'en sais rien. Si cela se trouve il voulait juste faire passer le temps, rien de bizarre à ce qu'il me pose des questions... Non, il m'a quand même fait monter dans sa voiture et il a prononcé le mot "intime", ça prouve quelque chose ? Je sais pas. Je m'en fou. 

Bon trêve de bavardages ! J'ai un peu faim.

Je me dirige sur la droite et me rends dans la cuisine. Je me fais de grosses tartines de Nutella que je dévore devant mon émission de téléréalité préféré : "Les Anges". 

L'heure tourne et bientôt il est l'heure de me préparer à manger. Mon père ne rentre pas ce soir, il est en voyage d'affaire. Je suis donc seule chez moi. Encore... 

Pendant que je fais cuire des pâtes et des petits pois, je décide d'aller prendre une petite douche. 

***

Je sors rapidement de la douche, par peur de laisser brûler mes aliments sur le feu. Alors que j'enfile un long T-shirt blanc appartenant à mon père, que j'utilise en guise de pyjama, je jette un coup d'œil à mon téléphone. 

19h36... Parfait, encore deux minutes pour la cuisson. Je traverse le couloir et me rends dans ma chambre pour prendre mes chaussons. Tout d'un coup, mon téléphone se met à vibrer. M'attendant à un texto de mon père s'excusant de ne pas être là, je suis étonnée quand je vois un message d'un numéro inconnu s'afficher sur mon écran. 

[SMS : de : Inconnu 

"Salut :)"  ]

Mais qu'est ce que c'est que ça encore ? A qui j'ai donné mon numéro de téléphone aujourd'hui a part à Loris ? Ce ne peut pas être lui, je l'ai déjà enregistrer dans mes contacts... 

[SMS : à : Inconnu

"C'est toi Hugo ? C'est Lolo qui  t'a donné mon numéro ?" ]

Quelques secondes plus tard je reçois un nouveau texto. 

[SMS : de : Inconnu 

"Non. Devine qui je suis"]

Je n'ai pas le temps pour ces conneries alors je ne réponds pas. Néanmoins ce message me perturbe et je reste pendant plusieurs minutes à me retourner le cerveau. Peut être quelqu'un qui s'est trompé de numéro ? 

Je souffle un bon coup et me décide enfin à sortir de ma chambre. Alors que je commence à descendre mes escaliers, j'entends un bruit provenant du bas. Une sorte de claquement, puis plusieurs bruits répétitifs. C'est sûr, il y a quelqu'un chez moi ! 

Je descend à pas de loup les escaliers et arrivée en bas j'appuie sur l'interrupteur pour éteindre la lumière en espérant surprendre l'intru. 

La personne semble étonnée et se dirige vers moi pour remettre la lumière en marche. Je l'entends mais je ne la vois pas. Quand je la sens proche de la où je me trouve, j'abats mon poing dans sa direction.

- Aïïïeeee ! hurle une voix de garçon. 

J'ai du le toucher en pleine mâchoire et je le sens qui recule en titubant.

- T'es folle ou quoi ? se plaint-il.

J'allume l'interrupteur et me retrouve face à face avec Loris à la bouche ensanglantée.  

- La vache, t'as frappé fort, merde, grommèle-t-il. 

- Mais qu'est ce que tu fous là ?! Je m'exclame. 

- Et bien, la fenêtre de la cuisine était grande ouverte donc je suis entré et j'ai évité à tes petits pois de prendre feu ! C'est comme ça que tu me remercies ? 

Je soupire. Il se fout vraiment de ma gueule... 

- Aller, je dis.

- Ok, ok, avoue-t-il. Grâce à ton numéro de téléphone, je t'ai retrouvé sur Facebook et j'ai pu voir ton dernier post où tu as mis ta nouvelle adresse. 

- T'es sérieux là ? C'est flippant. 

- Et attends, le pire n'est pas encore passé, continue le jeune homme. Si je suis venu ici, c'était pour t'espionner. 

- Encore plus flippant, j'annonce en levant les yeux au ciel. 

- T'as vu ça, s'exclame Loris. Bon, j'ai le ventre qui gargouille. 

- Tu dégages. 

Loris fronce les sourcils mais prends la direction que ma main indique : celle de la porte. 

- Comment je rentre chez moi ? se plaint-il. Il n'y a plus de bus à l'heure qu'il est, et mon pote qui m'a déposé ici ne revient pas avant plusieurs heures. 

- Rien à foutre. 

- Je te jure, je ne peux pas traverser la moitié de la ville à pied, jusqu'aux quartiers Nords. Je risque de me faire attaquer, c'est pas sûr là bas. 

- Il fallait y penser plus tôt, mon petit pote, je ricane.  

- On se connait peut être que depuis ce matin mais je pensais que tu aurais compris que ce n'étais pas mon point fort, de réfléchir. 

Je glousse et tourne les talons. Comme je l'espérais finalement, Loris m'emboite le pas et on retourne dans la cuisine. On termine de préparer notre repas et on va se poser sur le canapé, devant la télévision. 

Loris qui avait gardé son manteau et sa casquette, se dévêtit. Je l'observe, c'est vrai qu'il est mignon avec son jogging et son T-shirt trop grand. Surtout quand il se passe une main dans les cheveux pour les démêler. 

Ouais... Je sais, j'ai des goûts douteux. 

Il s'assied a côté de moi et nous mangeons devant un documentaire télévisé sur les baleines...  

Une fois notre dîner frugal terminé (j'ai du diviser ma dose par deux parce que j'avais la flemme de refaire cuire des pates et des petits pois pour Loris), nous commençons une partie de jeu de carte. Cela nous occupe une bonne partie de la soirée. Je parle à Loris des mystérieux messages que j'ai reçu et selon lui, c'est quelqu'un qui me connait qui à récupéré mon numéro de téléphone sur les réseaux. 

Vers une heure du matin, un bruit de klaxon retentit devant ma maison. Loris se barre, me laissant à moitié endormis sur le canapé, légèrement alcoolisée. En effet, on a ouvert une petite bouteille de vodka. Une seule. Petite. Enfin, je crois. Je ne suis pas sûre parce que j'ai l'esprit légèrement embrumé. 

Je m'endors lourdement. 


 Voili, voilou. Ce chapitre est encore plus nul mais j'aime bien les petits pois.

Adieu tout de suite, skrr skrr. Aurevoir chère dame 

Elia le point. 




Me llamo ZvetlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant