Chapitre 1 : Nouvelle déplaisante

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    Le Jour est déjà passé depuis 6 mois. ça n'arrange rien. Les images défilent encore et encore dans ma tête sans arrêt. Nullement compliqué de raconter pour la énième fois ce qui m'est arrivée à la psychiatre. Elle réécrit toujours les même notes dans son carnet si minuscule qu'elle peine à y écrire. Elle m'a permit de les lire. Et c'est toujours le même charabia incompréhensible. Mme Calepet - la psy - est une vieille petite dame cernée et carrée qui à toujours l'humeur lassée et m'invente des diagnostiques inimaginable. Je suis presque sûre que c'est elle qui les a inventés. Comme d'habitude je conte le Jour. Quand Alice me supplie de la suivre mais que je veux absolument récupérer cette stupide photo. Comment avoir simplement pris quelques minutes à la trouver lui à coûtée la vie. Je me déteste. Je me déteste à chaque fois que je récite cette histoire. Apres mon entretien, je me met a trembler. C'est toujours comme ça. Ensuite elle me laisse dans cet état et s'isole avec ma mère pour lui poser des questions. quand elles reviennent, ma mère à un ton pâle. Nous restons sans parler quelques secondes. Mme Calepet entame la conversation.

- Gabrielle, moi et ta mère avons une grande nouvelle. Tu ne seras plus obligée de me voir. Je fantasme déja. Ne plus la voir ? un rêve. elle continue : Mais, tu dois impérativement aller dans un hopitâl  psychiatrique. Elle parlait lentement, comme si elle croyait que je n'allait pas comprendre. Mon monde s'écroule à l'écoute de ces simples mots. Elle continue à parler, mais je n'écoute plus. Ses mots m'ont enfermés dans une transe impénetrable. Quand je reprends mes esprits, ma mère est en larmes et Mme Calpet ne laisse transparaître aucune émotion. Ma mère m'explique que j'y resterai pendant un "petit" moment. Petit. "Tu dis ça pour me rassurer" me dis-je. Je me lève brusquement, sors de la salle et m'assoit dans la salle d'attente. Ma mère me rejoint rapidement et s'agenouille près de moi. Avant qu'elle ne puisse dire un mot, j'ai déjà mit une main devant son visage et murmurée : Stop. Tais-toi.

Je ne peux m'empêcher de laisser aller une larme. Je ferme les yeux, me concentre, et je n'en laisse aucune autre partir. Si j'avais fais un effort. Rien que pour faire semblant que j'allais bien. Me montrer active. Et ne pas m'exposer comme je le suis depuis tout ce temps. Creuse.
Quand je rouvre les yeux, ma mère n'est plus là. Je la retrouve en pleine conversation avec la psy, elle devait sûrement négocier pour que je reste au près d'elle. Nous repartons, bredouille. Ma mère à les yeux couleurs sang. Elle a beaucoup trop pleurée.

Quand nous rentrons enfin, mon père nous accueille en souriant. Je ne lui adresse même pas un regard. Ma mère le regarde, l'air maussade. Elle lui annonce la nouvelle. A ces mots, il s'effondre sur le canapé et regarde le sol. Il m'appelle. Il commence a me dire que ce n'est pas grave. De toute façon, on se reverra.  Il me dit que ce ne sera pas si mal. Il y aura forcement des avantages. Mais, découragé par ma mine indifférente, il se lève doucement et va dans sa chambre. Les jours suivants sont monotones. Je n'ai aucun espoir. Rester sans rien faire prouve que j'ai besoin d'y aller. Mais je n'ai pas le courage ni la force mentale de m'interposer. Personne ne parle trop. A part pour dire des banalités. D'après ma mère, mon séjour débutera dans 2 mois. Ce mardi, je visiterais l'hôpital. En attendant, demain, c'est la rentrée. Je n'ai pas spécialement hâte d'y retourner. Surtout que je ne compte pas m'y faire de nouveaux amis.

Le soleil m'aveugle et je comprend qu'il faut que je me lève. en nonchalance contre ce message, gémissante, je me plonge sous ma couette. C'est le moment que je déteste le plus de la journée.Quand je décide enfin de sortir, - le soleil étant caché par un
nuage - je m'habille rapidement, fais ma toilette et pars sans un au revoir.
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Laisse moi Rire - Whitney Pitzergald Où les histoires vivent. Découvrez maintenant