Chapitre 3 : FlashBack

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"T'as déjà remarquée que Pepsi à l'envers ça fait isded ?"

"Nan...C'est Trash !"

Mme Forain nous surprend en train de discuter. Elle nous file a chacune une heure de colle. Mais on s'en moque. On sera ensemble. Tout le monde nous regarde.

"Je suis un monstre."

L'heure défile et j'entends des bruits à l'étage en dessous. Les élèves doivent surement déplacer leurs tables.

"Je suis un monstre."

La sonnerie retentit. Mais pas la sonnerie habituelle. Celle d'une attaque de l'école. La professeure réagit comme il faut face à l'exercice, elle mets nos bureaux contre la porte et la verrouille. Puis au bout de quelques  minutes, la sonnerie s'arrête avec un bruit sourd.

"Je suis un monstre".

Mme Forain retire les chaises et les tables, déverrouille la porte et reprend son cour. On entend des cris dans les couloirs. La prof  nous fait sortir de la classe pour descendre dans la cour. A la moitié du chemin, la professeure ne nous ayant pas prévenu si c'était un exercice ou non, je prend la main de Alice, et lui dis :

"J'ai oublié ma photo, tu peux venir avec moi...la prof ne s'en apercevra pas."

Elle me regarde, l'air perplexe mais accepte d'un signe de main.  On retourne dans la classe discrètement, et je fouille dans mon sac quelques minutes. Quand enfin je le trouve, on entend plus rien dehors. Juste des pas. On sors de la classe et avançons rapidement vers la cour. Quand une main me retiens par la bouche. Je me retourne brusquement et je vois deux hommes derrière moi. L'un deux retient Alice et l'autre moi. Il me frappe et je m'évanouie.

"Je suis un monstre."

Quand je me réveille, je suis dans une pièce sombre et je dois plisser les yeux pour mieux voir. Je m'habitue peu à peu à la lumière et ce que je vois est atroce. Alice est attachée a un poteau et se fais frapper jusqu'au sang par un homme masqué avec une barre de fer. Elle gémit et résiste mais je vois bien qu'elle ne tiendra pas le coup longtemps. Je crie son nom de toutes mes forces, me débat dans mes liens sans parvenir à en sortir. Enfin, après avoir achevé son travail, le terroriste la détache, et elle s'écroule, sans vie.
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Laisse moi Rire - Whitney Pitzergald Où les histoires vivent. Découvrez maintenant