Chapitre 1

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-Bisous maman, je t'aime, à dans une
semaine.

-Prends bien soit de toi et n'oublie pas de m'appeler.

Me voilà embarquée  pour le plus long voyage scolaire de ma vie. Je pars avec 3 classes de terminale au Brésil pour « visiter Rio de janeiro, apprendre plus en profondeur leurs coutumes et se rendre compte de la pauvreté dans laquelles des gens vivent » voilà à peu près les paroles qu'on entends depuis le mois de septembre.

Il fait très chaud au Brésil à cette période de l'année tandis que en France c'est plutôt le contraire. Au départ je ne voulais pas y aller, je m'intéresse d'un peu trop près à ce qui peux ce passer dans ce genre d'endroits et quand je pense aux narco-trafiquants mes poils se hérissent.
D'autant plus que ma merveilleuse prof d'histoire nous a déclarer au moment de partir que nous allions également là- bas pour fabriquer une école dans les favelas.

Une fois bien confortablement installée dans le bus à côté de mes deux meilleures amies, Laura et Néla, deux grandes brunes avec un caractère de merde mais que je supporte depuis le collège. C'est d'ailleurs quasiment les seules filles que je supporte parce que généralement je ne m'entends pas très bien avec les filles, j'ai plutôt tendance à m'entendre avec les garçons. Mes deux meilleures amies sont tout le contraire de moi, qui suis blonde et petite.

Mon principale problème ce trouve au fond du bus actuellement, mon ancien meilleur ami, Thomas avec qui je suis en froid depuis maintenant plusieurs mois et que j'essaye d'éviter le maximum possible au lycée. Évidement nous partons avec la classe de sportif et il fallait que ça tombe sur lui.

Plongée dans mes pensées je n'entendais pas Laura qui essayait de me parler depuis quelques minutes déjà.

-Allô Lisa? T'es dans la lune ou quoi? Ça fait trois fois que je te pose une question? T'as pensée à ton rasoir pour moi?

-Tu sais bien que je me rase pas mais que je m'épile donc si t'en a tant besoin que ça tu pourras bien souffrir pour être belle.

-T'es pas cool tu sais bien que je suis douillette et que je déteste m'épiler.

-Et bien tant pis tu te contenteras de ce que j'ai pris.

Que ce que j'aime ma meilleure amie mais que ce que elle peut être chiante par moment, on part pour un voyage humanitaire et la seule chose à laquelle elle pense c'est à s'épiler  pour pouvoir coucher avec le premier mec venu. Voilà encore un point pour lequel je suis totalement différentes d'elles même si Néla est plus discrète, elle a un copain depuis maintenant 3 ans et Laura a tendance à en changer à peu près 1 fois par semaine tandis que moi je suis célibataire depuis un temps inconsidéré et que je n'ai jamais passer le stade supérieur avec un mec.
Mon père était un homme qui buvait beaucoup et qui était souvent violent avec ma mère, ma psychologue de l'époque m'a dit que dans mon adolescence cela constituerais un blocage avec la gente masculine. A l'époque je lui avais rie au nez en lui demandant si c'était pas elle qui n'avait pas plutôt un problème psychologique. Chose que ma mère m'avait fait amèrement regretter d'avoir dit.
Donc pour résumer ma situation. 17 ans fait, pas de copain, avec un problème psychologique et une peur de la gente masculine. Chose que j'arrivais d'ailleurs totalement à gérer.

Après plusieurs heures de trajet nous arrivons à l'aéroport. La valise dans la main nous nous dirigeons vers notre vol.
Encore une première fois pour moi qui n'est jamais pris l'avion de ma vie.
Après m'être installée confortablement sur mon siège je posais ma tête sur l'épaule de Néla qui commençais déjà à somnolait et je tombais dans un sommeil profond.

Destructive loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant