Chapitre 3

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Après avoir mangée, nous montons enfin dans notre chambre. Après avoir pris ma douche et avoir enfilé mon pyjama qui se compose d'un short et d'un débardeur, je cours jusqu'à mon lit et me faufile a l'intérieur.

-Lisa? Tu ne penses pas que ce voyage serait le meilleur moyen pour que tu recolles les morceaux avec Thomas? Me demande Laura

-Non, je pense que c'est une mauvaise idée, il a eu pleins d'occasion et il ne les a jamais utilisé, j'ai tirée un trait sur lui définitif donc vaut mieux arrêter d'en parler.

-T'as sans doute raison en tout cas c'est quand même dommage d'en être arrivés là.

-Les filles, vous pensez que ça va être bien demain?

-Je pense que oui Néla t'inquiètes pas, j'ai simplement peur de ne pas pouvoir supporter la misère dans laquelle ses gens vivent.

-Bon en attendant, j'espère que ça nous prendra pas toute la journée parce que j'ai bien envie d'aller faire du shopping, j'ai emmener beaucoup de pulls sauf que il fait super chaud! Se plaint Léna

-Oui on ira demain, on a toute besoin d'une séance shopping et puis comme ça on découvrira la ville.

Bonne nuit les filles.

Après avoir éteint, je commence à avoir des bouffées de chaleur, impossible pour moi de m'endormir.
Les filles quant à elles dorment à point fermées.
Après plusieurs minutes à tergiverser je me décide à sortir du lit pour aller devant l'hôtel.
J'enfile mes converses avec la lampe torche de mon téléphone en veillant à ne pas réveiller mes meilleures amies.
Une fois fini, j'ouvre la porte et me faufile dans le couloir en tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les autres et surtout les profs et éviter de me faire réprimander.
Une fois dehors, mes bouffées de chaleur s'apaise, en regardant l'heure sur mon téléphone je me rends compte qu'il est 2 heures du matin et que en France il est dans les environs de 6 heures.
Je décide d'appeler ma mère en espérant qu'elle me réponde. Cela fait a peine quelques heures que je ne l'ai pas vu et elle commence déjà à me manquer.

Après avoir composer son numéro et avoir attendu trois sonnerie, j'entends enfin la voix de ma mère.

-Allô maman, j'espère que je te réveilles pas.

-Non ne t'inquiète pas je me prépare pour aller au travail.

Ma mère a un métier très prenant étant donnée qu'elle est avocate et plus particulièrement spécialisée dans les cas des femmes battues.

-Alors comment c'est Rio? T'as pu voir des choses? Il fait pas trop chaud? Tu vas faire quoi demain? Et mais attends une minute ; comment ça ce fait que tu sois réveillée alors qu'il est deux heures du matin Lisa? Retourne te coucher immédiatement.

Et voilà ça c'est ma mère tout crachée, une vrai pipelette, une vraie chieuse aussi.

-Calme toi maman, alors de un, non on a pas pu voir grand chose, de deux, demain on va commencer à montée l'école et de trois, je suis debout car je n'arrive pas à dormir et que j'avais envie de t'appeler!

-Bien sur, essaye de m'attendrir, mais il faut que tu ailles dormir, j'essayerai de te rappellerai demain, prends soin de toi ma puce, je t'aime.

-Je t'aime aussi maman.

Après avoir raccrochée, je me sens apaisée , ma mère est pour moi la personne la plus importante de ma vie. Elle a était là dans des moments très compliqué et je lui en serait éternellement reconnaissante.

Assise sur un rocher à quelques mètres de l'hôtel, je regarde Rio de nuit, les bruits ne sont pas les mêmes, il fait chaud mais c'est supportable, de ma position je peux voir le corcovado de loin. J'ai toujours aimée la nuit, c'est d'ailleurs un paradoxe car les bruits de la nuit me font peur mais je trouve ça très reposant. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours préférée la nuit au jour. J'ai tendance à rester sur le balcon de mon appartement devant netflix jusqu'à 4 heures du matin en regardant les étoiles sous un plaid.

Une dizaine de minutes plus tard, je me décide à retourner dans ma chambre quand tout d'un coup j'entends un bruit strident qui vient tout droit des favelas, inconsciente ou pas je me précipite vers la source de ce bruit.

Quelques minutes plus tard j'atteins les favelas, tout est éclairé, je vois les gens se précipiter dans leurs habitations de fortune tandis que je me m'approche de plus en plus de ce bruit. Et ce que je vois me terrifie.
Des hommes avec des armes tirent sur les habitant, femmes, enfant, personnes âgées, hommes, il n'ont pas l'air de faire la différence.

Horrifiée je plaque une main sur ma bouche, je suis tétanisée, incapable de bouger, je ne pensais a aucun moment en venant ici que j'assisterais a ce spectacle.

Avant que je puisse réaliser ce qui se passe, un des hommes, se retourne vers moi et se prépare à me tirer dessus, je ferme les yeux incapable de bouger, j'attends que le coup de feu parte.
Et il part,mais celui là provient de derrière moi, l'homme qui s'apprêtait à me tirer dessus est couché au sol, une balle entre les deux yeux. Je n'ai pas le temps de me retourner que quelqu'un m'attrape par la taille et me plaque contre le mur d'une maison :

-T'es qui toi? Que ce que tu fous la? On t'as jamais dit que les scènes de guerre c'était pas pour les petites filles?

-Je m'appelle Lisa, je.. je suis désolée, j'ai entendu du bruit j'ai voulu allez voir ce qu'il se passait, merci de m'avoir sauver la vie.

Un homme. Grand, les cheveux noirs, les yeux de la même couleur. Je l'observe plus en détail et ce qui irradie de lui me laisse sans voix. Il est effrayant, sûr de lui, tout ceci le rend magnifique. Je n'ai jamais vu un homme aussi beau. Malgré la pénombre évidente, je ne peux que l'admirer. Il porte un tee-shirt noir qui scie parfaitement sa musculature évidente, ses bras sont recouverts de tatouage. Il porte un jean noir et des bottes d'armée.

-Ne me remercie pas trop vite, que je te reprenne plus à traîner sur mon territoire car sinon je ne donne pas chère de ta peau.

J'aurais voulu lui répondre ou lui coller mon poing dans la gueule pour oser me menacer comme ça alors que je n'avais strictement rien fait mais sa présence et son regard autoritaire ne me permettait pas de réagir à chaud.

-Oui bien sûr, je suis encore désolée. Maintenant laisser moi partir.

Au lieu de répondre à ma requête positivement il me plaqua plus durement contre le mur et sorti son arme qu'il fit remonter le long de ma cuisse et de mon corps jusqu'à ma tempe.

-Première chose à retenir avec moi, ne me donne pas d'ordres. Si je n'ai pas envie de te laisser partir je ne le fais pas, tu ne voudras tout de même pas qu'il arrive un accident? Me dit t'il d'un air narquois.

Voyant que je commençais à tremper et à pleurer sous le coup de la panique, il continua.

-T'as peur? Crois moi tu devrais,ne me sous estime jamais. Allez déguerpi et que je te reprenne pas à traîner par ici.

Une fois qu'il s'écarte de moi, je me mis à courir vers l'hôtel mais il me rattrapa par le poignée pour me dire une dernière chose :

-Juste pour info, je m'appelle Fransisco Perez, je te conseille de ne pas oublier mon nom. Buenas noche Lisa.

Je le regarda une dernière fois dans les yeux et me remis à courir en direction de l'hôtel.
Une fois dans mon lit mes pensées dérivèrent en direction de cet homme. Qui était t'il? Et si jamais demain il me voyait dans la favela encore une fois, profs ou pas il allait m'assassiner et je dirais adieu au bonnes choses de la vie.

C'est comme ça que je finis par m'endormir, la boule au ventre en pensant à demain.

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Ça y est, c'est la rencontre entre Lisa et Fransisco et ce que je peux vous dire c'est que ça va faire des étincelles.

Je vous retrouve bientôt pour la suite
A bientôt.

Destructive loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant