-Mesdames et Messieurs, vous voilà arrivés à l'aéroport international de Rio de Janeiro-Galeäo, nous espérons que vous avez effectués un agréable vol et vous souhaitons une bonne fin de journée.-Putain c'est pas vrai, mais faite la taire.
-Allez Lisa réveille toi, ça fait assez longtemps que tu dors comme ça, et puis en plus on est arrivées donc bouge toi, me réprimande Néla.
Le trajet en avion m'a complètement achevée, j'ai rarement l'habitude de dormir autant.Une fois bien réveillée, je suis Laura et Néla à travers l'avion. Une fois rentrée dans le hall de l'aéroport, nous rejoignons notre classe regroupé autour de Madame Chevroux qui prends la parole pour nous expliquer le programme de la journée.
-J'espère que vous êtes tous là, alors, pour commencez vous allez aller cherchez vos valises sur les tapis roulants et une fois que vous les avez récupérées, vous nous rejoignez au bus, devant le hall A. Ensuite nous irons a notre hôtel pour vous installés, vous serez 2 ou 3 par chambre, comme vous n'êtes plus des enfants on vous laisse choisir, ensuite vous nous rejoindrez dans le réfectoire, nous aurons a vous parlez, étant donnez que nous séjournons dans un hôtel qui se situe seulement a quelques mètres des favelas, il faudra que vous respectiez quelques règles pour votre sécurité.
-Non mais n'importe quoi, elle c'est cru dans Narcos ou quoi?
-Rigole pas avec ça Laura, a tout les coup on va se faire tirer dessus comme des lapins au bout de deux heures de présence ici parce que nous aurons été au mauvais endroit au mauvais moment.
-T'as beaucoup trop d'imagination c'est incroyable, arrête de stresser pour rien Lisa, il nous arrivera rien du tout, et puis en plus je suis sur que il n'y aura que des beaux mecs dans les favelas.
-Ouais ouais bien sur que des beaux mecs avec des flingues qui vont te tirer dessus si t'ose les regarder un peu trop longtemps, je te jure que si jamais tu t'approches d'eux , je te laisse seule avec Néla , vous vous débrouillerez toutes les deux, je vous suivrais pas dans votre connerie. Maintenant avance, faut récupérer les valises.
Des fois, Laura mériterait des claques, elle se rend pas compte du danger,bon peut-être que j'en fait un peu trop mais comme me dit ma mère «on n'est jamais trop prudent», plus le temps avance plus je commence a avoir un mauvais pressentiment sur notre séjour ici . J'espère juste que c'est le fruit de mon imagination et que les gangs, et les règlements de compte n'existent réellement que dans les films.
En attendant ma valise, mon regard s'attarde sur les gens présents dans l'aéroport, pour la plupart des brésiliens, je les détaille et ce que je vois me réchauffe le coeur, ils sont, pour la majorité souriant, habillés avec des couleurs vives, ils ont le sourire aux lèvres comme si rien ne les touchaient, ce qui change radicalement de Paris, où les gens font tout le temps la gueule. Leurs bronzage me complexe énormément, eux sont tous bronzés, quasiment noirs, tandis que plus blanche que moi cela n'existe pas.
Après 10 longues minutes d'attentes, je vois enfin ma valise arrivait, je la récupère et me dirige devant le hall A en rejoignant ma classe, mon regard croise celui de Thomas qui le détourne immédiatement et retourne à sa discussion avec ses amis qui sont aussi stupides que lui. Thomas et moi étions meilleurs amis depuis la 6ème puis quand on est arrivés au lycée et qu'il s'est retrouvé dans la classe des sportifs il a décréter que je n'étais plus assez bien pour lui et il a commencé à m'ignorer. J'ai toutefois tenté à plusieurs reprises de m'expliquer avec lui, cela c'est soldé à chaque fois d'un échec cuisant. Soit il me rejeter la faute dessus constamment ou bien il me disait qu'il ferait des efforts, et puis tout redevenait comme avant, et puis quelques temps après il retomber dans ses travers et un beau jour j'ai eu le fameux déclic et je me suis jurée de ne plus jamais verser une seule larme a cause de lui et depuis ce jour Thomas est devenu un fantôme dans ma vie.
Une fois nos valises misent dans la soute du bus, nous partons en direction de l'hôtel. Après une heure de route nous arrivons enfin. En descendant du bus, mon regard s'attarde sur les alentours et sur les favelas, situer non loin de notre hôtel, l'air est incroyablement chaud si bien que je commence à transpirer. Il y a énormément de verdure, l'hôtel ou nous nous trouvons est plutôt sommaire mais la devanture est jolie, de la pierre grise est incrustée dans les murs, est un arc est dressée devant la porte d'entrée.
Notre prof d'histoire, après s'être présentée devant la réception nous décerne les clés de chaque chambre et les filles et moi nous précipitons dans notre chambre. A peine arrivée, Laura saute sur le lit du milieu, Néla prend celui de gauche et moi, celui de droite.Notre chambre est plutôt simple, elle se compose de trois lit king size, d'une armoire pour ranger nos affaires et d'une petite salle de bain accolée à la chambre. Une fois nos affaires rangées dans le dressing nous descendons au réfectoire en attendant l'arrivée de Madame Chevroux.
-Vous pensez qu'elle va nous dire quoi la prof?
-Je sais pas vraiment, peut-être qu'elle va nous imposer un couvre-feu ou quelque chose comme ça? Dis-je incertaine
-On va vite le savoir parce que elle vient d'arriver. Nous préviens Néla.
-Bon comme vous le savez nous ne sommes pas vraiment loin des favelas, et je ne minimise en aucun cas le danger, c'est pourquoi je vous demande a tous de faire bien attention et de respecter le couvre-feu que je vous impose à 20h, plus personne ne devra sortir. Demain, nous commençons les travaux dans la favela, sur ce je vous souhaite une bonne nuit et ne vous couchez pas trop tard.
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Salut tout le monde, je tiens a vous dire que j'écris cette fiction sur un coup de tête.
Donnez moi vos avis, qu'ils soient positifs ou négatifs cela va beaucoup m'aider a m'améliorer.
Je suis en vacances, je risque donc de poster plusieurs chapitres dans la semaine.
A bientôt.
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Destructive love
AksiLisa, jeune fille de 17 ans, part pour 2 semaine au Brésil dans le cadre d'un voyage humanitaire. Ces deux meilleures amies sont de la partie également. Elle pensait passer 15 jours sans encombre mais c'était sans compter sur sa rencontre avec lui...