Chapitre 4 (enfin)

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Les rayons du soleil me réveille doucement, je prends mon cellulaire dans la main et regarde l'heure affichée : 7h40.

Ni une ni deux je fonce sous la douche, je laisse mon esprit vagabonder quant à ce qui va se passer aujourd'hui. Après la douche, je pars récupérer un short en jean taille haute qui met bien en avant ma silhouette plutôt fine, j'enfile un tee-shirt blanc et mes converses hautes noires et rejoins le réfectoire où mes amies doivent déjà m'attendre.

En effet, après avoir pris une tasse de café je pars les rejoindre à une table et sirote mon café tranquillement. Elles sont en pleine conversation mais je me mets en retrait, il est 8h du matin, je prends le temps de me réveiller et elles le savent. Une dizaine de minutes plus tard, notre prof d'histoire rentre dans le réfectoire et nous explique qu'il va falloir partir et quelles sont les règles de sécurité à respecter.

Une fois sorti de l'hôtel, nous nous dirigeons vers l'endroit de la favéla où nous allons devoir construire une école pour les enfants qui n'ont pas les moyens de s'en payer une.

Une fois arrivés sur place, notre prof nous réparti par groupe de deux. Dotée d'une chance extrêmement faible, je me retrouvais donc avec Thomas dans le même groupe. Je ne pouvais pas plus mal tombé, malgré tout ce qu'il c'était passé, j'avais encore beaucoup d'affection pour lui.

Muni de tout le matériel nécessaire, c'est à dire pour ma part, clou et marteau et lui, scie et tournevis, notre tâche était simple, fabriquait en trois heures sous 35 degrés 31 tables de cours, autant vous dire que j'étais très enthousiaste. Mes copines était malheureusement pour moi et heureusement pour elles dans un groupe qui leurs convenaient. Après 5 minutes à nous regardaient dans le blanc des yeux dans le plus grand des silence, je me décidais à rompre notre contact visuel et à me mettre au boulot. Thomas se décida enfin à prendre les choses en main. Il commença à prendre les planches de bois qui devait faire exactement 1 mètres Delong sur 2 mètres de larges pour les scier. Voyant que je n'arrivais à rien, surtout désespéré par mon niveau de bricolage, il ne pu s'empêcher de me faire une réflexion.                                                                                   


  - T'es vraiment pas possible, sérieux Lisa tu vas pas me dire que planter un clou dans du bois et        mesurer des planches c'est hors de porter?

-   Bah si j'y arrive pas, je suis pas manuelle merde, tu le sais très bien en plus, j'arrive même pas à monter une tente donc arrête de m'engueuler.

- Oui... j'avais oublié ce léger détail, mais fait un effort merde, je sais que t'es pas ravi d'être avec moi mais fait au moins ça pour les gosses.

- Tu penses pas que t'es entrain de retourner la situation là par hasard? C'est toi qui veut plus me parler et pas l'inverse donc arrête de te faire passer pour la victime Thomas.

- Je me fais pas passer pour la victime, je suis juste réaliste, du moment où j'ai plus fait de pas vers toi, ça a été terminé donc ne viens pas te plaindre.

- Alors la c'est la meilleure, écoute je suis pas toujours facile à supporter je te l'accorde, mais toi non plus tu sais. T'es le mec le plus chiant que je connaisse, tu me rejète constamment la faute dessus et ça me gonfle.

- Bon écoute, c'est pas vraiment le moment d'en discuter je pense non? Donc garde tes reproches pour plus tard, pour l'instant aide moi et tais toi.

Et voilà, évidemment après 5 minutes de discussion on étaient déjà obligés de se crier dessus. On était tout les deux des vrais têtes de mules.

Thomas était quelqu'un de cinglant er de fier. Aucune fille n'avait pu s'accrocher à lui parce que il leur refusé constamment l'accès à sa vie privé. La seule qui avait réussi? Moi, sauf que j'étais aussi fier que lui donc cela crée un léger petit désaccord entre nous qui c'était soldé par plus de 6 mois d'abstinence de tout dialogues entre nous deux.

Après une heure de travail intensif de tout les groupes nous arrivions péniblement à 25 tables en totalité faite. Je décidais donc de faire une petite pause, et aller à l'ombre me prendre une bouteille d'eau mise à disposition par ma prof d'histoire.

A peine le temps de me retourner que j'entends le bruit d'une arme à feu et accompagné de ça, le bruit de la balle qui ôte la vie d'un Homme.

J'ai l'impression que le temps c'est arrêté, quand je me retourne je vois ma prof d'histoire baignant dans son propre sang, avec une balle logé dans le crâne. Cette vision m'arrache un haut le coeur que je parvient tant bien que mal a refoulé.

Sans même lever les yeux, je sais et je sens que c'est lui, la cause de cet assasinat de sang froid. Et effectivement, en levant les yeux vers lui je croise le regard de Francisco, arme encore fumante à la main.

Sous l'effet du choc, ou bien de la peur, en tout cas pour ma part un peu des deux, personne ne bouge. Je regarde les filles qui sont dans le même état que moi. Je regarde les autres élèves qui ne bronchent pas. Même les plus téméraires d'entre eux sont tétanisés et se retienne de partir en courant.

Fransisco se décide à ranger son arme dans son pantalon. Malgré ma panique et les larmes que je sens déjà coulées sur mes joues, je ne peux m'empêcher de le détailler. Il est habillé simplement, tee-shirt noir, jean noir et baskets militaires. Une aura émane de lui, c'est indéniable, je suis happée par son regard qui se focalise maintenant sur moi.

Me rendant compte que il ne me quitte plus des yeux je me décide à poser la bouteille d'eau dans laquelle j'ai bu quelques gorgées et à m'avancer avec mes camarades de classes.

Francisco ne me dit rien, il se contente de me regarder. 10 soldats au total sont de par et d'autres de lui. Mitraillette à la main, il nous défie silencieusement de faire quelque chose que nous pourrions regretter.

Après quelques minutes de silence, il se décida à prendre la parole.

- Voyez vous, je n'aime pas qu'on marche sur mes platebandes, il a suffit que je m'absente quelques jours pour que l'on me rapporte que de jeunes adolescents venu d'Europe avait débarquer sur mon territoire pour jouer les mères Theresa. Vous êtes chez moi ici, alors à partir de maintenant vous allez gentiment m'écouter.

A mesure qu'il parlait  je me préparait  à recevoir un coup de massue, je sentais que ce qu'il allait me dire n'allais pas me plaire.

- Vous allez continuer à travailler, mais pour moi dorénavant. Tant que je ne l'aurais pas décider vous ne rentrerez pas dans votre pays. Et si vous vous refusez à travailler pour moi, je ne donne pas cher de votre peau. Maintenant retourner dans votre hôtel, 6 gardes vont garder un oeil sur vous.

Sonnés et désarmés face à la situation qui je le voyais bien nous échappaient  nous avions pas d'autres choix que d'accepter. Nous regagnions donc notre dortoir tous silencieux et meurtrie face à la situation. Notre prof était morte, nous n'avions plus personne pour nous occuper de nous et nous étions tous contraints de se plier aux ordres d'un grand malade.

Notre séjour tourner à la catastrophe, mais je ne savais pas que cette catastrophe allait devenir mon poison.

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Hello la compagnie, je suis affreusement désolée pour cette très longue attente. J'ai passée mon bac cette année donc j'ai décidée de prioriser l'école plutôt que waatpad. J'ai pu profiter cet été, refaire le pleins de batterie et débarquer toute fraîche avec pleins d'idées rien que pour vous.

Je viens de recevoir mon ordinateur et je vous assure que c'est un pur bohneur de ne plus écrire sur mon écran de téléphone. Je vous avoue que ça a été une des principales raison de mon abscence, là je reviens en force.

Je vais tenter d'être beaucoup plus régulière, je vais essayer de vous pondre un chapitre par semaine. Il faut que je m'organise entre la fac, le déménagement et vous. Je vous tiendrais au courant de l'évolution, je vous assure que je ne partirais plus comme ça.

Merci à ceux qui ont continuer à lire l'histoire et qui attente la suite avec impatience : ELLE EST LA.

C'est une petite mise en bouche, je vous conseille de relire l'histoire pour vous remettre dans le contexte. Je pense d'ailleurs modifier quelques petits truc prochainement mais je vous tiendrais évidemment au courant parce que c'est également votre histoire à vous aussi.

Je vous souhaite bonne lecture et je vous dit à très vite. 

Destructive loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant