partie 9

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Ma fatick est une ville très agréable où cette culture de ''boppu sa bopp''c'est à dire chacun pour soi et Dieu pour tous n'ose pas s'approcher du nid de l'entre aide et de la fraternité.

C'est peut être cette idéologie qui pousse certains a nous taxer de villageois ou même le fait que sa situation géographique est très revendiquée pour la culture de l'arachide,dans tous les cas on est meilleur que la ville de Dakar par ses agressions accentuées de crime ou le sang pouvait couler comme une rituelle sanglante.

Pauvre comme les coquilles d'un œuf vide,on s'arrangeait toujours pour vivre avec les moyens du bords .
Ma famille pouvait rester des heures sans combler son manque alimentaire dans la journée.

En guise de rappel je me nomme Useine hum comme sa sonne bon a l'oreille. Ma mère c'est coumba une sérère d'une beauté très revendiquée. En tout cas papa a bien fait son choix pour peupler la maison,père de dix gosses et moi je suis le neuvième et j'ai vu le monde en paire,mon compagnon de naissance s'appelle Hasane et fréquentait l'école coranique comme touts mes autres frères et sœurs je suis le seul a faire l'école française et je suis le plus perverti.

Papa me trouvait déjà exagéré a vouloir faire la musique car on est de sang noble descendants du roi Coumba ndofféne famaak et d'après sa vision il fallait être casté pour avoir sa place dans le milieu du showbiz.

Je me mêlais sans gêne avec n'importe qui dans n'importe quel endroit sous les simples désirs de passer des moments jaillissants qu'on oublie pas aussi facilement.

Hasane a son tour restait enfermer comme un lion en plein parc et avait des hypothèses pour défendre sa position : quelqu'un qui respecte bien les piliers de sa religion.
Comparait a lui qui se cageait comme un lion,moi j'avais les comportements d'un félins,plus féroce et plus dangereux.

Chaque jour mon nom faisait la pluie dans les bouches des gens,des Useine a n'en pas finir alors je ne parvenais pas a comprendre la cause de cette popularité mais c'était normale car j'étais capable de berner les âmes les plus touchées.

Cet sort fait ma différence des autres membres de ma famille, vraiment ils sont tous timides et réservés.

Comme je vous l'avais annoncé en début de partie,la pauvreté était ardente chez nous comme le soleil chaud sur les marées d'Afrique.

On pouvait rester des jours et nuits sans voir la petite graine de riz ou de mil sauf dans les termites des fourmis.

Il fallait être un super-héros dans de telles situations pour ne pas vendre ta personnalité contre le bien matériel.

Quant a moi qui avais d'énormes fréquentations, je faisais semblant d'être un garçon pourri et gâté qui a le ciel bleu dans une vie mondaine, c'est dans ce bas monde qu'il faut apprendre a se faire respecter.

Se faire respecter jusqu'au point d'être appelé<Useine the king> waaou ça c'est le bouquet de mes apparences qui sont souvent trompeuses.

Un vieux qui vivait avec tous les tourments de la retraite est mon père mais ne ma jamais aimé car les moindres caractères animaliers d'un gamin surgissaient les coups de chaussures et les insultes,franchement on dirait vraiment pas que c'est mon géniteur.

Je suis une personne d'une dignité très remarquable mais espérons que cette dignité ne finira pas dans l'ail de l'oiseau.

La fête de tabaski a été bien passé comme dans toutes les maisons du Sénégal
Deuxième jours après la fête
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Le climat était tellement chaud que la mer de Mindiss m'avait kidnappé pour une baignade, ce bras de mer s'étendait non loin de la demeure familiale, je pouvais y passer des heures pour me relaxer et méditer mais cette fois c'est un coup de fil qui m'a fait revenir a la hâte tout en m'informant que j'avais de la visite.

palpitations du cœur après un destin avortéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant