palpitations du cœur après un destin avorté

partie 12

Dans ce bas monde il faut apprendre a transpirer pour gagner honnêtement sa vie afin de faire fleurir sa réputation donc j'envisageais me délester avec cette histoire de vivre au profit de l'argent Sale des putes hébergeaient par Ibou lô depuis mathusalem dans la demeure de ma défunte copine.

Je ne savais pas comment pouvais je être aussi égoïste et faible,sincèrement ces caractères ne m'étaient pas fréquents alors ma décision sera ferme et désagréable envers ces pétasses et leur tuteur.

J'aime absolument pas le vagabondage sexuel surtout si c'est avec les adolescentes proche de la puberté du coup cette mineure qui pouvait ruiner ma vie en une fraction de seconde était un bon débarra de l'avoir confié a une couturière peut être le métier fera l'objet d'un changement radical dans ses attitudes et pour cette dame un plateau de jujubes et d'autres fruits locaux suffisait pour la faire comprendre que le petit commerce valait mieux d'avoir les mains propres teintées d'ébène et des ongles manucurées comme le kaolin pour ensuite recommander de quoi acheter le thé.

Je les ai tous mis dehors sans pitié car j'évitais le maximum possible de poursuites judiciaires.

Quelques jours après

Je décidais de mettre la maison en vente pour rompre avec cette précarité dakaroise pouvant entraver l'évolution de ma carrière,je suis un campagnard et un maladroit paysan du bassin arachidier comme m'insultait mon DG mais j'avais de bonnes perspectives dans mon avenir surtout avec ce projet qui dormait en moi il y'a cinq ans.

Dorénavant je resterai pessimiste envers les filles sans valeurs dont les soubassements étaient un ensemble de tracasseries inexplicable,notre culture est très occidentalisée avec des intenses sociales ridicules qu'on ne dirait jamais faute aux parents mais plutôt l'audiovisuel puisqu'elles sont aussi adeptes des séries et telenovelas en les dévorant a de longs épisodes.

Moi personnellement je ne braquais plus mon regard sur ces genres de filles et d'ailleurs même c'était l'encens féminine qui ne me flairait guère de bonne odeur.

Un ambassadeur m'a contacté dés les premiers instants de l'annonce pour la vente, il voulait cette villa pour sa seconde épouse.

Hé bien ça n'allait pas prendre des jours je le savais car vendre une maison avec ses meubles c'est soumettre le client a une installation immédiate de ce fait on attendait que l'huissier de justice pour finaliser c'était facile car j'avais trouvé les dossiers de la maison dans les lieux favoris qui servaient de cachette a ma défunte copine.

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Il ne me restait que 24 heures avant de quitter définitivement la demeure,j'avais bien fait mes valises et des larmes de tristesse me coulaient à flot sans arrêt je restais prosterner sur le sol en observant mûrement une belle photo de l'âme sœur perdue et au même moment mon téléphone sonnait avec un numéro inconnu a l'écran.

_Allô bonsoir

_Oui allô a qui ai je l'honneur ?

_Ça ce voit que tu t'intéresses plus au passé même moi ton meilleur ami tu m'as supprimé dans ton agenda mais sache que j'avais juste une sublime information à te fournir

_Inutile garde tes ragots pour toi mais admets que j'ai perdu mes contacts c'est tout tu peux raccrocher

_Non mon Useine ne te balances pas dans cet état c'est moi Pascal je souhaite que tu passes chez nous pour quelques jours est ce possible?

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Oui c'était un immense plaisir de passer deux nuits en compagnie de mon meilleur je lui ai confié un paquet de fric avant de faire les adieux avec sa famille, sa mère malgré ses tentatives sexuelles que j'avais échappé belle, elle m'a formulé de longues prières.
Pascal m'accompagnait à la gare routière qui relit Dakar des autres régions du Sénégal, en-cours de route il s'était confié en moi.

Il m'a parlé d'une discussion qu'il a surpris entre Vanessa la réceptionniste et le DG, il s'agissait d'un chantage parce qu'elle disait <donnez moi un chèque bien remplit de zéros ou bien j'irai dire a Useine que t'as kidnappée sa copine loin du Sénégal et que cette ruse venait de ton papa.>

Dans ce cas Sarah n'est pas morte alors mais cette saleté de Vanessa ne me donnera pas une information plausible car elle ne m'a jamais aimé depuis que je travaillais a l'hôtel c'était des regards noirs ou des chuchotements qu'elle me lançait souvent

Dans le bus j'apercevais ma fatick dans son climat doux et humide,cette fois c'était pas pour retourner chez mes parents dans cette paille que mon géniteur biologique m'avait chassé il y a quelques mois et encore moins je vais pas traîner dans les rues comme ça m'était arrivé a la capitale.

Des multitudes d'idées me traversaient la cervelle mais une seule m'était convenable et c'était de cacher mes bagages chez Aïssata Bâ la ravissante peul bien taillée dans ses formes et rondeurs sa beauté qui faisait combinaison avec son charme pouvait faire baver plusieurs hommes a l'exception moi elle m'a toujours considéré comme son frère de sang sa gentillesse si débordante, son charisme de compassion reflétaient sur les pauvres âmes.

Parles moi de la personne que tu fréquentes et je te dirai qui tu es. La copine intime d'Aissata m'avait vraiment ébloui par sa considération envers d'autrui elle se nommait Gnilane Ndour et je l'appelais par affection Kelly c'était une scientifique très forte et ouverte, on pouvait passer des heures dans les réseaux sociaux à débattre en termes condensés dans le langage de Shakespeare''birds of a feathers flock togather''

Les nuits je les passais chez Cheikhe Faye on avait nos projets ensemble depuis la fac et souvent ma mère m'appelait pour s'enquérir de mes nouvelles comment je me porte est ce que le morale ça va mais oui ça pouvait aller sauf qu'elle me manquait énormément que les soirs je la lorgnais dans un trou à-travers le mur si elle rangeait les ustensiles de cuisine dans le bahut avant d'aller prier.

Mon frère jumeau me téléphonait aussi pour des blabla entre jeunes mais personne des membres de ma famille ne savait que j'étais de retour dans ma ville natale.

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Un mois quinze jours

J'ai finalisé mon projet avec cheikhe, on a ouvert un grand restaurant devant la route nationale avec la moitié de l'argent de la maison vendue.
La belle structure portait le nom de chez Sarah la rose fanée nos menues étaient si spéciales nos glaces avaient la magie de d'étendre la soif, je m'occupais de la cuisine comme c'est mon métier, Kelly la scientifique était à la caisse,Aïssata et cheikhe faisaient le service des mets pour les clients ,le service traiteur deux filles l'assuraient Morena Goudiaby et Astou Thiam,pour le bar Sanou y était déjà mais Pascal m'avait promis de venir dans quelques jours.

Comme les nouvelles circulaient aussi vite et que je roulais en voiture dans les rues ma maman avait fini par découvrir que j'étais de retour a fatick mais ça ne changeait rien car je n'osais pas la dire en face que j'ai vendu la maison de ma défunte copine pour s'investir dans le domaine de la restauration avant d'acheter une villa et une voiture je me cachais derrière le dos de Cheikhe comme son simple employé.