Point de rendez vous

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Évidemment nous n'allions pas discuter toute notre vie.
Il fallait bien un moment donné qu'on se voit elle comme moi étions très curieuse à cette idée là.
Le jour approcha petit à petit et le Jour-J arriva.
Ce jour-là j'ai passée beaucoup de temps à m'apprêter j'avais beaucoup trop peur de ne pas lui plaire, ou pas assez.
Une fois prête, ma mère me déposa. Elle était là, habillée en rouge, elle s'approcha de la voiture et je l'ai rejoint.
Ma mère a carrément pensée que c'était un garçon et bien sûre elle n'était pas au courant de mes sentiments envers elle.
Elle était tellement belle. On a un peu discutée c'était sympa. Je développait quelque chose à l'intérieur de ma poitrine, quand je la regardait j'avais une montée d'expression qu'on pouvait lire sur mon visage. J'en était tellement «folle».
On a eu beaucoup d'attention l'une pour l'autre elle m'a fait des câlins, elle m'a pris la main.
Ça m'a fait du bien. À ce moment là je n'avais jamais été aussi bien. Et j'ai compris que je l'aimais.
On a continué à beaucoup parler par écrit, on était très occupées on ne pouvait pas toujours se voir mais quelque chose se créait tellement entre elle et moi.
De jour en jour je voyait qu'elle me rendait heureuse.
Mon «coming-out» s'est très vite fait. Je ne voulais pas rester dans l'inconnue, pour elle j'était prête à assumer toute cette responsabilité et tant pis si on l'acceptait pas.
Ma mère l'avait un peu remarquée, mais quand j'en ai parlée à ma soeur elle a été très surprise. Ce que je comprends totalement.
Mais ils l'ont acceptées, mon père un peu moins, mais au final j'étais heureuse et je pense que c'est tout ce qu'il voulait, mon bonheur.
D m'a invitée pour un autre rendez-vous. On s'est retrouvée avec sa petite sœur. Elle m'a fait rencontrée ses cousines j'ai beaucoup aimée le contact avec sa famille et ça m'a fait comprendre qu'elle tenait à moi.
Ses cousines étaient très gentilles avec moi et elles m'ont bien accueillies.

Au retour, D me raccompagna sur le devant. On attendit ma mère. Elle voulu m'embrasser, mais elle n'a pas osé le faire devant ma mère. J'ai aimé cette façon de vouloir respecter ma famille, même si je n'avais pas eu mon bisous.

Les opposés s'attirent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant