Chapitre II

5 0 0
                                    

Tu ne peux pas continuer le restant de tes jours à garder tous ces sentiments pour toi, si tu sais pertinemment que ça te fait du mal de me les cacher. Arrêtes de jouer la comédie et de faire semblant d'être une personne que tu n'es pas. Je vais effectivement prendre la décision moi-même, et du coup, je souhaite que nous arrêtions de nous parler définitivement. Plus de messages, plus d'appels, plus de nouvelles, plus rien. Ça me brise le cœur, je vois que tu ne vas réellement pas bien et pour une fois je vais penser à toi. Alors vraiment, penses à toi pour une fois. Vis ta vie, sans te focaliser sur moi car tu es détruit, et je le remarque seulement maintenant. Je veux que tu saches que je ne t'oublierai jamais de toute ma vie car tu es la personne qui a le plus compté et qui comptera le plus dans ma vie parce que tu en as tellement fait. Tellement fait que, c'est une dette que je ne pourrai jamais te rembourser, mais je peux en revanche te montrer toute l'étendue de ma gratitude que j'éprouve pour toi. Je sais que ça ne suffira pas, mais la seule chose de bien que je puisse faire pour toi en ce moment, c'est de rompre le contact.
Non, écoutes moi. Je veux que maintenant, tu te calmes. Respires, je te laisserai partir uniquement quand tu iras mieux.

Elle me regarda droit dans les yeux pendant 20 longues et précieuses secondes, tout en sachant que c'était sans doute la dernière fois qu'elle me verrait. Ce regard, regard que je ne pourrai jamais oublier, s'est arrêté, quand elle me fit ses adieux, en souriant et en fermant la portière de ma voiture.
Il pleuvait, je vis avec mes yeux lourds et humides, sa silhouette s'éteindre au loin dans la brume.

Des LarmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant