Dernière année de lycée...
Notre classe n'a pas changé. Je retrouve Vaness. Enfin, on ne s'est jamais quittée. Nos vacances ont renforcé notre amitié et notre groupe est très soudé.Nous sommes dans le milieu de la classe. Je reçois des boulettes de papier. Ça commence à me titiller beaucoup.
Vaness prend l'initiative d'envoyer sur messenger un message sur notre groupe.
Ça a l'effet voulu, ils arrivent à m'apaiser.
Ils me font comprendre qu'elles n'attendent que ça. Que je craque pour me faire expulser.
Bordel la matinée est longue.A midi, je sors de la classe presque en courant. J'ai la marque de mes ongles dans les paumes de mes mains tellement j'ai du me contenir.
Vaness passe son bras dans le mien et dit"allons rejoindre nos hommes pour manger!"
Je ris de bon coeur. Les 2 dernières semaines de vacances, comme aucuns garçons ne pouvaient nous approcher, nous avons décidés qu'aucune filles ne les approcheraient également.
Ça les énerve légèrement.
Nous sommes enfin dehors. Nous rejoignons nos amis qui font fureur auprès de la gente féminine.On se met en route vers le snack, où les mecs ont réservé une table de 15 pour que l'on soit tous ensemble.
On parle de nos emplois du temps et de nos classes en mangeant quand je reçois de la nourriture dans les cheveux."Vaness "
"Oui ma chérie ?"
"Elles sont derrière ? "
"Oui !"
"Éméline est là plus proche ?"
"Oui. Pourquoi ?"
"Elle recommence comme en cours ! Je le droit là ? Hein les gars j'ai le droit ?"Mes amis crient en coeur boum boum.
Je me lève et avec un grand sourire, je leur dis très sérieusement
"Ne touchez pas mon repas je reviens."J'attrape Éméline par sa queue de cheval et la traîne dehors.
Je la coince contre le mur et lui explique qu'elle me gonfle légèrement. Qu'au commissariat, on m'a dit que je pouvais porter plainte pour harcèlement contre eux. Que les profs avaient vu son manège des boulettes de papier et qu'ils y avaient des caméras de surveillance dans le snack. Que le patron était un bon pote qui n'hesiterait à faire disparaître les bandes surveillance de ma violence. Que je vais être très gentille avec elle maintenant mais que j'y serais beaucoup moins plus tard si elle recommence. Et qu'elle doit passer le message à ses acolytes.
Je lui mets un coup de poing dans le ventre qui l'a fait se plier en deux et je la lâche.
J'ajoute avant de retourner manger que je ne suis plus la même, que je ne me laisse plus marcher sur les pieds et que j'ai appris à me défendre par la force mais que j'attendrais qu'il n'y ai pas de témoin pour l'achever.Elle rentre 10 min après moi, la main sur le ventre. Hervé le patron du snack arrive et il me prend dans ses bras. Je lui dis assez fort pour qu'elles m'entendent et sachent que je ne rigole pas que j'ai eu une petite altercation et qu'il ne doit pas être choqué des vidéos de surveillance.
Il rit et me dit qu'il ne voit pas de sang et que ça ne doit pas être si grave. Et que de toute façon quoi qu'il se passe, il ferait tout pour que je m'en sorte sans problème.J'ai sauvé Hervé d'un braquage un soir alors qu'on mangeait là. Quand j'ai vu le flingue pointé sur lui, je n'ai pas réfléchi et j'ai sauté sur le braqueur. Je l'ai amoché comme il faut.
Depuis je suis une amie en or pour lui, sa femme et son fils.Nous retournons en cours et tout est calme.
Je bosse comme il faut pour réussir mon bac, Vaness aussi.Nous allons à la salle de sport le lundi et le jeudi.
J'y vais également le vendredi seule. Je fais de la boxe maintenant.
Rodolphe, l'entraîneur a vu la hargne que j'ai en moi. Il m'aide à m'en servir pour que je progresse.
Bientôt je monterai sur le ring pour combattre contre quelqu'un.
Rodolphe est ancien champion de France et d'Europe catégorie poids lourds.
Il est sûr que je serai prête pour le gala. Il fait tout pour. ça me fait un bien fou de me servir de ma colère pour avancer.C'est comme ça que je retrouve à me battre en pleine rue début décembre.
Il pensait que je n'allais pas me défendre. Ils n'ont pas pris au sérieux mes recommandations ou Éméline ne leur a pas raconté.
Mais je suis là à prendre quelques coups pour ne pas être en tord et pouvoir le démolir comme il faut.
Cet idiot n'a pas encore une fois pensé aux caméras de vidéo surveillance.
Je suis déçue de voir une voiture de police déjà arrivée alors que je commençais juste à m'echauffer.On se fait embarquer tout les 2.
Vaness a ramassé mes affaires et se charge de prévenir mes parents et la bande.
Ça va barder pour mon grade mais je ne suis pas en tord. C'est de la légitime défense. Encore.
J'ai un cerveau contrairement à eux et je suis maligne. Mon cocard et mon nez en sang sont la preuve que je me suis défendue. Les vidéos ne trompent pas.
On le voit me pousser et moi reculer les mains en l'air en signe d'apaisement. Je suis de dos, on ne voit donc pas que je le titille et que je l'incite à venir me frapper. On le voit juste m'attaquer et moi au bout de quelques minutes répondre avec violence.
Il essaie de se défendre sauf que tout est contre lui. Encore une fois. J'explique aussi le harcèlement rapide des filles, enfin de son harem, en classe ou la dernière fois au snack.Je souris fière de moi.
Max, la naïve Sabine a belle et bien disparue. Oublie moi où je ferais de ta vie un enfer comme la mienne fut pendant un temps.Mes parents viennent me chercher. Je leur demande de me déposer au cimetière. J'ai besoin de me retrouver avec ma Rose.
Mon ange. C'est pour elle que je vis aujourd'hui.
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Mamange, Ne Jamais Rien Lacher ...
General FictionQuand on est seule, complètement seule, on est abandonnée... C'est ce que l'on croit notre subconscient agit pour nous et on s'enferme dans notre monde, dans nos souffrances, dans nos terreurs, dans nos peurs ... Lancez vous et dites moi ce que vo...