Las Encinas est l'école la plus compétitive et huppée d'Espagne accueillant les enfants de l'élite. C'est également dans cette école que quatre enfants de la classe ouvrière, Cristian, Samuel, Nadia et Camila sont admis lorsque leur école est détrui...
❝ Cause I'm thirsty for your love dancing underneath the skies of lust
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Cause without your love my life ain't nothing but this carnival of rust
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Don't walk away, don't walk away, oh, when the world is burning
Don't walk away, don't walk away, oh, when the heart is yearning ❞
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Ce visage, ce visage qui me faisait tant sentir en vie. Je ne pensais pas le revoir. Je pensais que je ne serais plus là pour le voir de nouveau en liberté. Je pensais prendre mes affaires et ne plus remettre les pieds dans cette ville. Mais non, car vous savez pourquoi ? Parce que je suis faible. Faible d'être tombé amoureux de ce garçon qui détruit tout sur son passage. Ces putains de yeux verts qui me torturent à chaque fois qui se pose sur moi. Ils me mettent à nu, m'enlever toutes mes défenses à lesquelles je me suis préparé depuis des mois. Ils les bousculent en une fraction de seconde laissant tout mes espoirs s'envoler. Pourquoi me fait-il ça ? Pourquoi ne me laisse-t-il pas tranquille ? Pourquoi il est revenu, putain ?! Pourquoi?!
_ Pourquoi ?
Je glisse ma question dans un murmure que moi seule, je peux entendre. Mon corps est sans vie, comme à chaque fois qu'il est à côté de moi. Pourquoi je suis si dépendante de lui ? Pourquoi je n'arrive pas à passer au-dessus de tout ce merdier ? Pars loin d'ici. Fait demi-tour, prend le premier bus et pars loin de lui. Mais non, parce que je n'arrive pas à bouger. Mes jambes sont flageolantes, prête à céder sous le poids.
Ces yeux si beaux deviennent rouges, et la prunelle de ces yeux devient plus intense. Ce vert, qui devient plus foncé. Une larme vagabonde glisse le long de ma joue rougi. Sa cigarette tombe au sol et il commence à avancer. Non, ne fais pas ça, je t'en supplie. Ne t'approche pas de moi. Il est tellement beau. Il n'a pas changé, seulement des marques de fatigue son apparu. Chaque pas qu'il fait vers moi me déchire le de l'intérieur. Je t'en pris, reste où tu es. Tu vas me détruire, une seconde fois.
Puis, une brûlure parcours mes joues. Ces doigts, ces paumes, rentre en contact avec la peau de mon visage. Ça me fait tellement mal que je m'effondre. Ces putains de larmes que je retenais, quittent mes yeux pour atteindre ces doigts qui caressent tendrement mes taches de rousseur. Je vois flou, mais je peux voir chaque parcelle de son visage d'ange aux ailes brisées.
_ Bébé, tu m'as tellement manqué.
Ce baiser, ce baiser qui brûle mes lèvres. Mais le contact de ces lèvres embrase mon cœur cassé. En quelques mots, en quelques caresses, en un putain de baiser, mon cœur est rafistolé de bout de scotch. Il me sert fort contre lui en mettant son visage contre ma nuque chaude qui n'attendait que lui pour se sentir de nouveau vivant. Il ne sent rend même pas compte qu'il a un cadavre entre ces bras qui ne réagit même pas. S'il te plaît, laisse-moi m'en aller. Je n'ai pas la force de lui dire, car mon corps ne réagit pas. Mes bras restent le long de mon corps, ma respiration est saccadé et mes larmes ne cessent de couler ne sachant plus distingue les silhouettes qui nous regarde au loin. Ne me laisse pas partir.... Nano se sépare de moi et touche mes cheveux comme si quelque chose n'allait pas.
