ELITE #01

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AUJOURD'HUI

  Désorienté, je cherche un moyen de me situer. D'un battement de cils, je balaye la salle rapidement, mais rien ne me rappel un endroit que je connais. Tout est sombre, seul une lumière accroché au plafond nous donne un brin de lumière. Comment suis-je arrivé ici ? Et qui sont tous ces gens autour de moi ? Je suis terrifié, fatigué et sous le choc. Mes mains sont l'une sur l'autre pour ne pas montrer mes tremblements face à cette femme qui est assise en face de moi. Autour de son cou, elle un collier en métal où se trouve un badge qui montre qu'elle appartient à la police. Elle a une peau pale face à la lumière du néon. La pièce est si froide tout d'un coup. 

_ J'ai quelques questions à te poser. Tu fréquentes ce lycée depuis peu n'es pas ?
Lorsque nos regards ce rencontre, je baisse immédiatement les yeux rempli de larme. Je n'ai aucune envie de voir son jugement dans ces pupilles. C'est bien connu, nous sommes toujours coupable à leurs yeux comme me la tant de fois répéter Nano qui m'a pousser à le croire.
_ Oui, depuis envie 4 mois (d'un revers de main, je recueille la larme qui coule sur ma joue.) enfin, je crois, dis-je à bout de fatigue. Nous étions à San Esteban avant.
_ Nous ?
Pourquoi j'ai l'impression qu'il y a un du jugement dans sa manière de me parler ? Parce que nous venons de bas quartier ? Je prends une bonne respiration puis réponds :
_ Oui, je parle de mes amis, Nadia, Samuel et Christian.
_ C'est l'établissement qui s'est effondrer.
_ Oui. 

Que veut-elle que je réponde de plus ? Si ce foutu lycée ne serait pas effondré sur nous, rien de tout ça ne serait passer. Je ne serais pas dans cette foutue pièce entouré de personne qui pense que je suis coupable d'un meurtre. L'avocate commis d'office qui est au coin de la pièce ne cesser de prendre des notes sans l'interrompre. Même elle est prête à croire que je suis responsable de sa mort. 

Je ne suis pas bête, je ne suis pas naïve. Je sais très bien qu'ils nous interrogent tous à tour de rôle pour savoir si nous dirons tous la même chose cherchant à déceler celui qui mentira le premier. Leurs moyens d'intimidation profitant que nos parents ne soient pas là pour nous enfermer dans cette pièce intimidante pour nous soutirer des informations qui pourraient faire avancer cette foutue enquête. 

Je mets ma main à couper qu'ils ne soupçonnent que nous, les jeunes issus de la classe ouvrière qui on l'habitude de mettre les pieds dans ce genre d'affaire. Bien sûr qu'ils ne vont pas soupçonner les jeunes riches avec leur belle affaire, leur tenu irréprochable et leurs noms de famille qui leur donne de l'importance. Et même s'il en soupçonne un parmi eux, une liasse de billets glisser sous un bureau et le tour et jouer. Voilà pourquoi il est plus facile de s'en prendre à nous, ceux qui on pas les moyens de se défendre. 

Comme si elle avait remarqué ma colère à travers mes yeux injectés de sang mélangé à des larmes, d'une voix qui se doit un peu plus rassurante, elle me dit :
Ça va aller, tout va bien.

Sans la remercier de la veine tentative de me rassurer, je regarde le sol me remémorant la première que j'ai poser les pieds dans ce lycée maudit.

QUELQUES MOIS AUPARAVANT...   

  Me voilà prête, enfin, je crois. De nature, je ne suis pas vraiment quelqu'un qui a peur facilement, mais pour une raison que j'ignore, cette fois, c'est différent. Être dans une école d'élite me donne la chair de poule mélanger à de l'excitation. Ce sera la première fois que je rencontrerais des gosses de riche qui n'hésiteront pas à montrer tout leurs affaire de marque et les filles avec leur sac hors de prix et leur maquillage parfaitement uniforme. La vie est tellement injuste. Je ne dis pas que je les envie, non, loin de là, car honnêtement, ils ne méritent pas tout ce qu'ils possèdent. Ils profitent tous de l'argent de papa et maman et se vantent à leurs camarades de classe pour savoir lequel est le plus riche. Franchement, qu'est-ce qui a de bien à ça ? Ils ne savent pas ce que sait de travailler dure pour gagner un mois de salaire. Ils ne savent pas ce que sait de ce lever tôt le matin et rentré tard le soir pour gagner ce qu'eux dépense en une seule journée. Je les déteste parce qu'ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont.
À côté de tout ces points négatifs, quelque point positifs s'y ajoutent. Nano est de retour, il est enfin sortie de prison. Je ne sais pas si je fais partie des chanceuse, mais le frère de Samuel à bien voulu me faire savoir qu'il est bel et bien de retour à la maison. Malgré toutes les histoires qu'ils apportent avec lui et les erreurs que nous avons commis ensemble, je ne cache pas que je suis heureuse de le revoir parmi nous. Mais chut, c'est un secret. 

ELITE Netflix | Without MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant