Las Encinas est l'école la plus compétitive et huppée d'Espagne accueillant les enfants de l'élite. C'est également dans cette école que quatre enfants de la classe ouvrière, Cristian, Samuel, Nadia et Camila sont admis lorsque leur école est détrui...
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❝ Tu sais que j'ai besoin de toi pour toujours
Pourquoi ne pouvons nous pas être ensemble ? ❞
/! \ Le chapitre est trèèèèès long n'hésitez pas à le lire en deux fois. Bonne lecture !
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《～ Tu vois ? Je ne suis pas la gentille fille prude que tu imaginer. 》
Un ton amer ce dégage de mes paroles mais la vérité est dite : je ne suis ni parfaite, ni irréprochable luttant chaque jour pour ne pas me souvenir de tout cela, mais à quoi bon ? Le passé nous rattrape toujours, ce n'est pas ce que l'on dit ?
Face à moi, Nano ne dit rien, m'observant dans mon plus simple appareil. Aucun dégoût ce lit sur son si beau visage, simplement de la compassion pour la fille qu'il aime désespéramment. Je ne lis rien d'autre que de la pitié, ce sentiment que je refuse que l'on m'accorde. C'est pathétique à voir.
《～ Ton père à tort. Tu n'es pas responsable. 》
Cultivant sur une certaine pudeur lorsqu'on me cherche des excuses que je refuse d'entendre. Par instinct de défense, je ne cherche rien d'autre à dire que ce poison qui sort de ma bouche.
《～ Tu me reproche de ne rien savoir sur moi ? Et ben maintenant, c'est fait. À quoi sa rime que je te raconte mon passé ? Qu'est-ce que ca va changer aujourd'hui ou demain ? Rien. Parce que sa ne la ramènera pas et raconter ma vie ne changera pas les conséquences que j'ai engendré. 》
Comme si ces mots ne sont jamais sortie de la bouche, les repoussant loin de lui, préférant les ignorer, il dégage mes cheveux derrière mon oreille pour mieux voir mon visage salement amocher part la douleur de ce cauchemar que je veux oublier. Nos visages sont si près que nos lèvres s'effleurent, un contacte doux mais douloureux. Mes lèvres ne retrouveront sans doute plus le chemin face aux siennes me déchirant de l'intérieur. Son souffle caresse ma joue puis mon oreille, une sensation si agréable, le sentir près de moi, son corps possédant le mien. Alors, mon cœur me pousse à lui avouer dans un murmure que lui seul peut entendre.
《～ Il n'y a pas un jour où je n'ai pas pensé à toi, Nano. Pas un seul. ～ Je sais... Je sais...》
Il est temps à présent que je lui dévoile comment c'est passer le jour de mon avortement. Je lui dois de lui dire toute vérité, il le mérite. Alors, je lève les yeux vers les siens, prête à l'affronter, puisant dans ces forces pour m'aider à me relever.
