Chapitre 25

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Il me fallu un long moment avant que je pris conscience de tout ce que disait Jessica. Une larme coula sur ma joue. Matt n'était plus là, j'allais bientôt partir... Je ne pouvais plus supporter tout ça. Ma tête se mit à tourner. Mon cœur accéléra. Plusieurs larmes coulèrent. Je chancela. Mes jambes se dérobèrent. Mes genoux heurtèrent le sol. Puis le trou noir...

Pdv de Matt

Je suis parti en mission depuis une semaine. Je suppose que vous demandez pourquoi. Honnêtement j'ai été lâche, je savais que n'arriverais pas à affronter le regard pleins de reproche d'Éloïse. Alors j'ai préféré partir.

C'est étrange car je n'ai reçu aucun de message de sa part . En y réfléchissant ce n'est pas étonnant, j'ai brûlé les derniers souvenirs de son frère alors normal qu'elle ne veuille plus me parler.

En plus je suis parti, je l'ai laissé.

Je suis d'accord que ce n'était pas une bonne solution mais bon...

Elle avait peut-être besoin de moi. De toute manière, je rentre bientôt, la mission était assez simple.

Elle consistait à récupérer de la marchandise volée ainsi que les témoignages de trafiquants.

Je suis en route pour la remettre aux mains de vendeurs. Soudain mon téléphone vibre. Un appel de ma mère. Je décroche.

~Conversation téléphonique~

- Salut maman, comment ça va ?

- Heu.... Matt, il faudrait vraiment que tu rentres !

- Pourquoi ?! Qu'est ce qui se passe ? Demandais je inquiet.

-....

- Maman, RÉPOND Moi ! Qu'est qui y a ?!

-...Éloïse a fait un malaise le jour de ton départ....

- Quoi ?! Mais comment va-t-elle ?

-Hé bien.... Honnêtement je pense mal. Mais nous ne savons pas plus.

- Pourquoi vous ne lui avez pas demander. Elle pourrait vous aider, vous dire où est ce qu'elle a mal...

- Matt.. Elle ne sait toujours pas réveiller.

Je me prends une gifle dans la tête. Ma copine est dans les vapes depuis une semaine et moi je ne suis même pas à ses côtés. Tout est de ma faute...

La voix de ma mère me sort de mes pensées.

- Matt.... MATT!

- Oui, pardon.

- Écoute, j'ai l'impression que son état empire. Il faudrait vraiment que tu rentres.

- J'ai bientôt fini la mission. Je rentre dans les prochains jours, je pense.

- Très bien. Ta présence auprès d'elle l'aidera peut-être à guérir.

- Oui, peut-être.

- Bon je te laisse. Je t'aime fort.

- Moi aussi, maman. Bisous.

- Bisous.

~ Fin de la conversation téléphonique ~

Mon poul s'est accéléré, j'ai même l'impression qu'il bat à un rythme anormal.

Je roule aussi plus vite. (Oui en effet j'ai le permis, faire parti de la AK à tout de même des privilèges) Si je me dépêche, je serais chez moi, demain....

Pdv d'Éloïse

(nda: elle est toujours évanouie alors tout ce qui va suivre se passe dans sa tête et n'a pas lieu d'en la vraie vie)

Il fait noir, j'ai froid et j'ai mal. Je suis dans une pièce, d'après moi, assise par terre.
Ma tête est lourde, mes idées s'emmêlent. Tout est bizarre.

Je suis seule et j'ai peur. De quoi ? Je ne sais pas. Mais je ne suis pas à l'aise dans cette endroit. J'ai l'impression d'être morte.... Mais ce n'est pas possible.

La pièce commence à s'éclairait. Tout y est blanc, comme dans les hôpitaux.

Mais je me suis trompée, je ne suis pas seule. Il y a une forme que je n'arrive pas à distinguer. Je pense qu'elle m'observe. Je me sens oppressée dans cette pièce seulement la forme me rassure. Ma gorge me brûle, un feu sec descend le long de mon cou. Je n'arrive plus à bouger, mon corps attend quelque chose. Quoi ? Je n'en sais rien.

Puis soudain j'entends une voix masculine, ce doit provenir de cette forme:

- Éloïse ?

- Oui. Réussis-je à articuler.

- Si tu ne te réveilles pas, tu sais que beaucoup de gens vont être tristes.

- Qui êtes vous ?

- Je ne peux pas te le dire.

- Je vous connais ? Je crois vous connaître.

-... Tu te trompe ! Tu ne sais rien de moi, déclara la voix perturbait.

Je connais la personne qui parle. Je le sais, je le sens. Mais je n'arrive pas à me souvenir de qui ça peut être.

- Éloïse, il faut que tu te réveilles.

- Et si je n'en ai pas envie ?

- Il le faut quand même.

- Si je ne veux pas, personne ne peut me forcé à le faire. Je suis toute seule et je ne sais pas qui vous êtes.

- Non, tu n'es pas seule.

Dès que ces mots furent prononcés. Des voix, des milliers de voix apparurent. Ne disant qu'un seul mot. Éloïse.

Juste Elle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant